Avertissement, ce chapitre contient des scènes pouvant heurter la sensibilité de certains lecteurs.
____J'étais allongé dans le lit, en regardant le plafond, des questions pleins la tête.
Thomas, tu dors ?Nan.
Tu sais qu'il se pourrait que Damiano ait tuer son second ?
Ouais.
Si un jour tu dois me tuer. Fais le. Mais prends soin de mon frère et Alex pour moi. Et ne leur dis jamais que c'est toi qui m'a tuer. Ils t'en voudront trop.
Je ne tuerais jamais Margaret tu es trop réfléchie pour faire des actes qui méritent un tel châtiment.
Tu as déjà tuer ?
Oui.
Comment tu t'es senti après ça ?
La première fois c'était un tueur. Je me suis d'abord senti monstrueux, que je ne valais pas mieux que lui. Après je me suis rendu compte que ce n'était que l'arroseur arrosé. Et j'ai commencé à tuer en fermant les yeux pour ne pas les voir mourir. Il n'y a que deux personnes que j'ai tuer les yeux ouverts. Le deuxième je voulais le voir mourir après ce qu'il a fait. Il méritait de souffrir plus que tout au monde.
Et toi ? Je me doute bien que tu n'as jamais tuer mais as tu déjà pensé à le faire ?Oui. J'ai déjà pensé à tuer mon père.
Quand ?
Un après midi où il m'a fait envoyer à l'hôpital.
Il s'était acharné sur moi et m'avait explosé une bouteille de rhum à l'arrière de mon crâne, je me souviens encore des brûlures de l'alcool dans les plaies.T'avais quel âge ?
Onze ans.
Qu'est-ce qui t'as empêché de le faire ?
David. A ce moment il avait encore une bonne relation avec. Alors j'ai pris sur moi.
Mais j'ai déjà pensais à tuer quelqu'un d'autre.Qui ?
J'ai pas envie de parler de lui ce soir.
Si tu veux je pourrais m'en charger-
Le meurtre ne résout pas tout. Le meurtre ne pourra pas retirer le goût de foutre que j'ai encore dans la gorge. Pensais-je.
C'est pour ça que t'as bu le rhum d'une traite ?
De quoi ?
Tu as bu le rhum d'une traite. Et j'ai cru voir tes yeux brillaient, en fait tu as encore peur c'est ça ? Tu voulais le faire partir le plus vite possible, ton père.
Non c'est pas vrai, je n'ai plus peur. Je n'ai jamais eu peur de lui. C'était la petite moi qui avait peur. C'est fini tout ça. Je suis grande c'est derrière moi tout ça.
Margaret, ça va pas être plaisant ce que je vais te dire, mais tu ne pourras jamais aller de l'avant si tu te mens à toi-même. Tu dois d'abord te l'avouer.
Il a raison et je le sais. Si je m'avouer ce que Brian m'a fait la pilule passerait mieux, et si je m'avouer que mon père me fait encore peur aussi. Mais j'ai peur de ce que ça me ferrais sur le moment. Alors je pense garder ça enfoui longtemps non ?Un jour l'école à appeler mon père pour dire que ma santé mentale était devenue inquiétante et que j'avais besoin d'aide d'urgence.
Il a rien dit, il a préféré laisser un vide, encore plus vide que son rôle de père.
Je m'étais tourné pour être dos à lui, mais j'avais senti le matelas s'affaisser. Thomas se tenait plus proche derrière moi. Je pouvais sentir qu'il se tenait sur son avant bras gauche et que du droit il le passait autour de mes épaules.Tu es en sécurité ici. Personne ne viendra te chercher ni toi ni David à Londres. Et si ils viennent je serais là. Promis, maintenant c'est à toi de te reposer et de compter sur les autres. Maintenant dors.
Pour être honnête je n'ai pas du tout correctement entendu ces mots. Je m'étais perdu dans son parfum qui m'a guidé vers les bras de Morphée.
Thomas Lee est l'homme le plus doux que je connaisse.
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À L'odeur De Cigarettes
RomanceMargaret Turner, une jeune femme ayant vécu plus d'une centaine de vies en seulement vingt-six ans. Fille aînée de bonne famille elle croyait en être la déception jusqu'à leur départ prématuré. Elle fera la rencontre de cet homme aimant les margarit...