VI-Can't Help Falling In Love

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Point de vue Thomas

Cette Margret semble intéressante, en fait le mot qui me vient à l'esprit quand je pense à elle est plutôt enivrante et captivante.
Elle est pragmatique à l'image des chansons d'Arctic Monkeys, mais elle reste aussi désinvolte et sans peur comme Motley Crue qu'elle cite à tout va.
Sa beauté est la première chose qui m'avait appelé chez elle, je sais qu'il ne faut pas se fier aux apparences mais la sienne est celle d'un ange.
Ses cheveux toujours emmêlés sont du même blond que celui des petites filles, ses lèvres charnues et légèrement rosées ont l'air d'avoir le goût de fraise, sa peau est d'un éclat de porcelaine, ses joues sont naturellement creusées lui donnant son air mature. Et pour finir ses yeux, ils donnent vie à son âme, tantôt colérique à la limite du tyrannique tantôt rigolant à la place de ses lèvres.
On dit de certains regards qu'ils sont des "fuck eye" ou des "fuck me eye" mais je crois que son regard est le "go fuck yourself eye".
Ils sont de loin la plus belle partie de son visage, leur couleur bleu nous ferait croire à un mirage, à un rêve d'un lac bleu azur en face de nous, qui s'étend à perte de vue.
Je ne me suis pas tant attardé sur son corps mais elle ne semble pas être comme les autres femmes que j'ai pu côtoyé jusqu'à maintenant, toujours propre sur elle, tirer à quatre épingles refaites si on jugeait leur corps imparfait. Elle assume pleinement sa petite taille sa petite poitrine, ça lui fait tout son charme.
Elle ne semble pas être parfaite, elle l'est. 
Ah Margaret, Margaret je suis impatient de te revoir.
En cette soirée elle hantait mes pensées et je pourrais lui écrire des centaines de poèmes, lettres et chansons.
Margaret,
Qui a l'odeur de la cigarette.
Qui fait chavirer les cœurs.
Sans qui ces ivrognes seraient à leur merci.
Mon cœur aussi.
Oh ma Margaret mon cœur ne se terra pas tant que vous ne serez pas sienne.

Je me forçai à l'obscurité en posant mon avant-bras sur mes yeux. Je l'imaginais diriger mes hommes en portant fièrement un simple anneau argenté à son annulaire gauche.
J'ai l'impression de l'aimer comme un fou, certains pourraient dire que je suis fou, oui je suis fou d'elle, fou de Margaret.
Elle est la première vraie femme que je rencontre, elle est une chanson d'amour à elle même mais pas une de ces vielles sérénade, elle n'est pas Can't falling in love with you, non elle est une chanson que je connais pas encore, mais qu'elle me fera découvrir, ou peut-être que je la connais déjà mais que je vais lui laisser le choix, quelle sorte de muse veut elle être ? La douceur ?
Le désir ?
La passion ?
L'incompréhension ?
Peut-être juste une romance comme dans les livres ?

Margaret Lee commence a sonné comme un nom merveilleux je crois. Mon père me tuerait pour ça...

À L'odeur De CigarettesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant