IV. Pour la première fois je ne vois pas demain, ni hier, je vois aujourd'hui.

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PDV Charlie 

Mardi 21 juin 2022

J'ai passé la semaine à me reposer. Chris était là, comme il me la dit lorsque j'ai fait mon cauchemar. 

"Je suis là. Je suis là et je ne vais nulle part Charlie. Je reste avec toi."

C'est fréquent maintenant. J'en fait un quasiment toute les nuits, j'ai du mal à les supporter mais à chaque fois que je me lève Chris est là, dans la cuisine où à table généralement. Je suis tellement contente d'être tombé sur cette maison, avec lui. J'aurais peut-être mit fin à ma vie avant sinon. 

J'ai appelé ma collègue, Amélie et j'ai posé ma démission. Elle a régler mon problème. C'est bon, Sebastien n'aura rien, pas un centime. Elle m'a conseillé d'aller voir un notaire pour le testament, le problème c'est que je ne sais pas encore à qui je vais donner tout ça. J'ai hésité à en parler à Chris mais c'est mon choix, je veux choisir seule. Je suis sûr d'une chose, avec cette argent je veux pouvoir aidé les gens sauf que je ne peux pas créer d'association ou d'entreprise en un an seulement, c'est trop compliqué pour moi, surtout que je dors souvent maintenant. Aujourd'hui je me suis levé à midi, le repas était prêt et Chris m'a dit qu'il m'emmener faire quelques chose cette après-midi. Je vais pouvoir m'aérer la tête. Il m'a donné un indice seulement : "On y va avec Dodger".

Le lien qui s'est formé entre Chris et moi est désormais bien solide. Il prend soin de moi mais je ne peux pas lui rendre la pareil et ça n'a pas l'air de le gêné. Son chien à l'air de bien m'apprécier. En plus je n'ai pas passer beaucoup de temps avec Chris hors les repas, il était souvent au téléphone ou sur son ordi cette semaines. Je ne sais pas ce qu'il prépare mais dès que je lui demande il ne dis rien et se contente d'un sourire énigmatique. Ça m'intrigue et ça m'énerve en même temps. Je veux savoir moi, je suis curieuse...

- Charlie ! hurle Chris depuis le palier. 

- Quoi ? 

- Tu es prête ? 

- J'arrive. 

Je ne prends rien d'autre que ma sacoche qui contient mes clés (celle du chalet et celle de mon ancienne maison), mon téléphone, mon portefeuille et une barre chocolaté. Depuis le début de mon cancer, j'en ai toujours une sur moi, ça m'aide à tenir un peu quand j'ai des gros coup de fatigue. 

- Ou est-ce qu'on va ? demandai-je à Chris. 

- Arrête de me demander je ne dirais rien. 

Je soupire, je veux savoirrrrrrrrrrr. Il appelle Dodger, ferme la porte à clef et on monte tous les trois dans sa renaud. Je n'ai pas utiliser ma jeep depuis mon arriver ici, je ne suis pas beaucoup sortit à vrai dire. Chris me dit qu'on a pas mal de trajet et que je peux dormir alors c'est ce que je fais pour ne pas le harceler de question. 

Allongé sur un lit d'hôpital j'ai les yeux clos, c'est comme si je me voyais d'au-dessus. Autour de moi il n'y a personne, je suis encore et toujours seule. Des "bip, bip" incessant résonne dans la pièce blanche. J'ai envie de hurler, d'appeler Chris, d'appeler ma sœur, mes frère, n'importe qui. Mais j'ai beau hurler, mon corps n'ouvre jamais la bouche, la machine qui indique les battement de cœur affiche zéro. Alors c'est ça, hein ? Je me suis éteinte, c'est finit et Chris n'est pas là. Des docteur s'active autour de moi, l'un de finit par chuchoter :

- Arête. Ça ne sert à rien. Elle est morte. C'est fini. 

C'est bête hein ? Mourir à trente-deux ans. Seule. Mais moi je refuse ça. Je me met à hurler :

- CHRIS ! MELANIE ! UGO ! JOHNY ! NONNNNNNNNN !

J'ouvre brusquement les yeux, encore un cauchemar. Chris s'est arrêter au bord de la route, il a une main sur mon épaule. 

N'oublie jamais qui tu es /CHRIS EVANS/Où les histoires vivent. Découvrez maintenant