XXII. Il chuchote : J'avoue. Tu pourrais me faire faire n'importe quoi.

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Vendredi 22 juillet 2022...

PDV Charlie

Chris est un ange, il prend soin de moi malgré son cœur fragile. Un médecin nous a rendu visite aujourd'hui pour le pacemaker de mon homme et notre bébé. Il m'a annoncé que toute aller bien pour les deux et m'a confié que si Chris avait guéris aussi vite, c'est parce qu'il en avait la volonté. Je pense que la raison de cet volonté est son envie de me voir sourire. Donc comme je le dis Chris est un ange. Je sais que lorsque le linceul viendra m'envelopper j'aurais vécu toute une vie et je l'aurais aimé.  

Assise sur le canapé, dans les bras de Chris, j'interroge mon homme :

- Tu te souviens quand tu as dit que tu avais peur d'oublier qui tu étais ? 

Chris hoche la tête, sa main me caressant le cheveux, il réponds :

- Oui. Et bien ?

Je lui offre un regard bien mystérieux qui l'amuse puisque ses iris s'animent d'un magnifique éclat étoilé. 

- Qui es-tu Christopher Robert Evans ? 

Sa main cesse ses va et vient dans mes cheveux et l'amusement qui brillaient dans ses yeux se transforme en sérieux. Il soupire :

- Un futur mari. Et père je suppose. 

- Non Chris, dis-je en secouant la tête. Ça, ça peut changer. Non je veux savoir qui tu es au plus profond de ton âme. 

Il fronce les sourcils sans comprendre, je développe un peu plus :

- Être mari, cela peut changer, être père non certe mais moi ce que je veux savoir c'est ça. 

Je pointe mon index juste sous son pectoral droit, là où se trouve son cœur. 

- Je veux connaitre tes sentiments. Tes ressentis. Ton amour. Tes peurs. Je veux savoir qui tu es au plus profond de toi. 

Il baisse le regard pour pouvoir bien me regarder lorsque ses lèvres s'ouvrent pour former une réponse :

- J'étais perdu dans ce monde de paparazzi, comme un enfant seul dans un monde d'adulte. J'avais peur que mes films ne plaise pas. J'avais peur de rencontrer des fans hystérique. Ma plus grande peur restais quand même de ne pas vivre. J'avais peur de mourir sans avoir profiter. Sans avoir vécu. 

- Tu avais ? m'étonnai-je. 

Il hoche la tête en souriant. 

- Oui, j'avais parce qu'après tu es arrivé dans ma vie. Tu m'as tendu ta main et tu m'as sortis des paparazzis. Tu m'as montré que j'avais le droit d'avoir confiance en moi. Tu as dressé un bouclier entre moi et les fans hystérique. Tu m'as fait vivre Charlie. 

Waouh, si je n'avais pas autant pleuré ces derniers jours j'aurais peut-être verser quelques larmes mais la maintenant la seule chose que je peux faire c'est sourire et l'embrasser en répétant : "Je t'aime, je t'aime, je t'aime !"

--------------------------- ellipse de quelques heures -------------------------------------

Les pneus de la Ferrari crissent sur les graviers d'un parking. Je l'entends faute de ne pas le voir. Chris m'a bandé les yeux avec une écharpe qu'il a trouvé je ne sais où. Dieu seul sait pourquoi il a fait ça. Bon dieux et Chris parce que si même lui ne sais pas ce qu'il fait c'est un peu (beaucoup) problématique. 

- Est-ce que je peux enlever ce foutu bandeau ? grognai-je lorsque la voiture se stoppe. 

Il sait que je déteste ne pas savoir ce que ç'est et ou je vais. En réalité j'adore les surprises mais quand je n'ai pas à attendre quelques heures. 

N'oublie jamais qui tu es /CHRIS EVANS/Où les histoires vivent. Découvrez maintenant