VIII. Il s'est éloigné et a appelé les pompiers

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Dimanche 3 juillet 2022

PDV Chris

Je me suis toujours demandé comment je réagirais si une personne que j'aimais avais besoin d'aide. Au fond je me suis imaginé de nombreux scénario mais ce soir aucun d'eux ne sais passer. Je me suis prouvé qu'en fait on ne sait comment réagir que lorsqu'on est confronté à cette situation. Quand j'ai entendu Charlie me dire : "Je... ne... peux... plus... respirer..." je suis passée en mode survis. Je n'étais plus que spectateur de mon propre corps, j'agissais sans vraiment savoir ce que je faisais. J'ai accompagné la chute de mon amie pour qu'elle ne soit pas douloureuse et je les lâcher pour aller chercher de l'aide. J'ai hurlé :

- Quelqu'un est médecin ?

Seul le silence m'a répondu alors j'ai fait demi-tour et je suis retourné dans le restaurant. Là, j'ai hurlé aussi fort que possible, couvrant toutes les voix. 

- QUEQU'UN EST MEDECIN ? 

Un homme s'est levé en vitesse et s'est approché de moi. Nous avons échangé deux phrases :

- Mon amie est tombé dans les pommes, elle ne pouvait plus respirer, elle a un cancer des poumons. 

- Je vous suis.

Sa copine n'a pas tenté de le retenir et il a couru après moi. Il savait qui j'étais, ça se voyait sur son visage. Moi j'ignorais qui il était mais je m'en fichais. Je voulais juste qu'il sauve Charlie. J'ai pris la main de mon amie, elle la serré puis elle retombé mollement. Le médecin s'est agenouillé et a pris son pouls, ses sourcils se sont plissé, il lui a ensuite entrouvert la bouche et a vérifié qu'elle respiré. 

- Son cœur ne bat plus. Elle a cessé de respirer et son cœur à lâcher. a-t-il déclaré précipitamment mais calmement en posant ses mains entrelacé sur sa poitrine. Vous allez faire exactement ce que je vous dis. Dès que je vous le dis faite lui du bouche à bouche. 

J'ai hoché la tête, je ne ressentais plus rien, je n'arrivais à me rendre compte de rien, seulement du fais que j'allais perdre Charlie si je n'obéissais pas. 

- 28... 29... 30... Allez !

Je n'imaginais pas poser mes lèvres sur celle de Charlie pour la première fois dans ces circonstance mais tant pis. J'ai pris un grande inspiration, j'ai bouché le nez de Charlie et j'ai posé mes lèvres sur les siennes. J'ai soufflé. 

- Allez ! Allez ! a grogné l'homme en poursuivant son massage cardiaque. 

Des larmes ont dévaler mes joues et j'ai chuchoté. 

- Reviens Charlie, s'il te plait. 

- 28... 29... 30... Allez-y. 

J'ai recommencé et je lui ai refait du bouche-à-bouche en lui priant silencieusement de revenir. Au 15-ème coups que l'homme lui a mis sur le cœur, la poitrine de Charlie s'est soulevé, toute seule. Elle a respiré de nouveau. Le médecin a passé son bras sur son front et a retiré la sueur qui commençais à perler. 

- Ouf. a-t-il murmurer. 

- Merci monsieur. lui ai-je chuchoté.

- C'est mon métier. m'a-t-il dit. Continuez de lui faire du bouche-à-bouche toute les vingt seconde jusqu'à l'arrivée des pompiers, si elle a un cancer des poumons il se peut que ce soit à cause de ça. 

Il s'est éloigné et a appelé les pompiers. Je lui étais reconnaissant d'avoir ramené Charlie à la vie. J'ai eu très peur de la perdre pour toujours, bien que je sache que ça finira par arriver. Les pompiers lui ont posé un masque à oxygène et je me trouve actuellement à l'arrière de leur camion, la main de Charlie emprisonné par la mienne. Je me demande ce qu'elle ressens. A-t-elle mal ? Est-elle consciente ? Je laisse mes questions de cote, nous arrivons à l'hôpital de Boston le plus proche. une équipe médical récupère le brancard sur lequel se trouve Charlie et l'emmène en courant. Je les suis, la laisser seule est une option non envisageable. Nous traversons les urgence et je pense que nombre de personne me reconnaisse et que demain je ferais la une des journaux mais tant pis. L'équipe médical enlève la robe de Charlie pour pouvoir palper ses poumons, on m'a fait assoir sur une chaise me disant que si je restais debout on me ferais sortir. Ils ont laissé le masque à oxygène sur le visage de Charlie. Une infirmière s'approche de moi. 

- Est-ce que vous pouvez me suivre s'il vous plait ? Il faudrait qu'on parle. 

Je la suis dans le couloirs. 

- Est-ce qu'elle va s'en sortir ? lui demandai-je. 

- Je pense. Mais savez-vous depuis combien de temps le cancer la ronge ? Et combien de temps il lui reste.

- Je ne sais pas depuis combien de temps elle a son cancer mais je sais qu'il lui reste onze mois.

L'infermière me dévisage. 

- Onze mois ? Vous êtes-sur ? 

- Oui. 

- Nous allons approfondir nos analyse mais le peu que nous avons fait nous confirme toute qu'il ne lui reste plus que sept mois. 

SEPT ? Il ne reste plus que sept mois à Charlie. C'est beaucoup moins que ce qui étais prévue. Dès que je pourrais la voir il faudra que je lui parle. J'aurais attendu si j'avais eu le temps mais je veux qu'elle comprenne que je l'aime et que je veux qu'elle passe du temps avec moi, que si je veux qu'elle kiffe c'est aussi parce que je l'aime. 

- Est-ce que... hésitai-je. Est-ce qu'elle va récupérer toute ses capacité ?

- Non. répond tristement l'infermière. Il lui faudra porter une canule avec une bouteille d'oxygène portable mais cela ne l'empêche pas de faire des activité. 

J'hoche la tête, j'aurais aimé lui faire découvrir le parachute mais je ne pourrais pas. 

- Je peux la voir ? 

- Oui allez-y. 

Je remercie l'infirmière et je me précipite dans la chambre de Charlie. Elle est branché de partout, une perfusion, un masque à oxygène. Je lui prend la main et je le sers. Je regarde son visage, elle est sereine comme si elle savait qu'elle n'aller pas tardé à se réveiller. Je laisse une larmes solitaire couler sur ma joue. 

- Reviens moi ma Charlie. Ouvre les yeux. 

Je pose la tête sur le matelas, la main de Charlie remue légèrement et je me redresse. 

- Charlie ?

Sa main bouge de nouveau. 

- Charlie ? Tu m'entend ? 

Elle presse ma main. 

- Tu peux ouvrir les yeux ? 

De nouveau sa main remus, ses paupières batte comme des ailes de papillons avant de s'ouvrir complétement, elle a l'air désorienter et perdu. 

- ... 

A cause du masque je ne comprends rien mais ce n'est pas grave. J'éclate de rire, soulagé, en serrant sa main dans la mienne. Elle est belle est bien de retour parmi les vivant. 

N'oublie jamais qui tu es /CHRIS EVANS/Où les histoires vivent. Découvrez maintenant