IX. Je rapproche ma tête de lui et je l'embrasse

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PDV Charlie

Dimanche 3 juillet 2022

- Reviens moi ma Charlie. Ouvre les yeux.

Je sens quelqu'un poser sa tête sur mon matelas. Ce quelqu'un c'est Chris. Je n'ai aucun doute la dessus. C'est sa voix. Je n'arrive pas à ouvrir les yeux alors je lui fais comprendre que je suis là en pressant mon pouce sur le dos de sa main. 

- Charlie ?

Ma main bouge de nouveau.

- Charlie ? Tu m'entend ?

Je presse la main de Chris

- Tu peux ouvrir les yeux ?

Pour la troisième ma main remus, je ne sais pas si je peux ouvrir les yeux mais je peux au moins essayer. Au début mes paupière ne répondent pas mais je force. Je veux voir le visage de Chris. Je veux pouvoir observer son sourire, ce serait beau comme dernière vision. Poussé par ma motivation mes paupières battent puis elles finissent par obéir et j'ouvre les yeux. Je ne fais pas attention au masque qui souffle de l'oxygène dans mon nez et ma bouche et je demande à l'acteur :

- Chris ? Ou sommes-nous ? Qu'est-ce que je fais ici ?

Il éclate de rire, je ne sais pas pourquoi. Peut-être est-il juste heureux de me voir. J'espère parce qu'il ne peut pas savoir combien son rire, son beau visage et son sourire m'ont manqué, bien que ça ne fasse pas longtemps que je suis partie. 

- Je ne comprends rien Charlie. dit-il en riant. Tu portes un masque à oxygène je te signale. 

Oh mon dieu, si le dernier son que je devais entendre était son rire je mourrais heureuse. Je lève la main mais une perfusion m'empêche d'aller plus loin. 

- Enlève moi ça Chris. grommelai-je. 

Son rire s'accentue. 

- Je ne comprends toujours pas Chacha. 

Chacha ? Beurk, quel surnom horrible. Dès qu'on m'aura retirer se masque je vais lui dire ce que j'en pense moi. 

Chris caresse le dos de ma main avec son pouce répandant une vague de chaleur plutôt agréable dans ton mon corps. Est-ce que je l'aime ? Oui. Est-ce que je vais lui dire ? Non. Est-ce que je vais l'avouer ? Non. Je reviens sur ce que je me suis dit dans le taxi, s'il me demande de sortir avec lui ma réponse serait simple. Non. Je suis mariée et je ne ferais rien d'autre que semer problèmes et chaos dans sa carrière. 

Chris se lève, lâchant au passage ma main, j'ai envie qu'il se rasseye et la reprenne mais je n'ai jamais eu ce que je voulais. Et puis ne dit-on pas que quand on aime on doit laisser la personne partir ? Si elle reviens c'est que c'est la bonne. 

Chris réapparait quelques minutes plus tard avec deux docteurs. L'un d'eux retire mon masque. Enfin mais avant que je n'ai pu parler il s'empresse de mon montrer un étrange objet, un tuyau avec au bout deux mini tuyaux. 

- Il faut que vous gardiez ça en permanence dans votre nez, c'est un apport constant d'oxygène. Ne parlez pas tant que vous ne les avez pas mis. 

Il me montre comment faire et je les glisse dans mon nez. 

- Je vais devoir garder ça tout le temps ? 

- Oui. Vos poumons ne fonctionne pas assez tout seul. 

Je ne dis rien mais je sens Chris serait ma main, qu'il a repris en s'asseyant. Ils me débranchent la perfusion, m'enlève un étrange objet que j'avais autour du doigt, pour mesurer le cœur et l'oxygène je crois. 

- Vous pourrez rentrer chez vous demain matin. Il est trop tard pour partir. (Il se tourne vers Chris) Et pour répondre à votre question Monsieur les vols en avion ne sont pas autorisé, nous ferons une exception pour quel rentre dans son pays mais ne rester pas ici plus de deux semaines.  

Oh... Je ne finirai pas ma vie dans le meilleur des cas. Les deux médecin quitte la pièce et je me retrouve seule avec l'acteur. Nous basculons sur du français, après l'anglais pendant quasiment deux jours c'est agréable. 

- Tu n'as pas eu trop de fan hystérique ici ? lui demandai-je.

- Oh... Je crois que la tête inquiète que je tirais à dissuader toute personnes autres que le personnel soignant de m'approcher. confie-t-il. 

J'éclate de rire mais je m'étouffe, poumons de merdre. 

- Ça va ? s'inquiète Chris. 

- Oui excepté mes poumons de merdouille. 

- T'es poumons de merdouille. Ca ce n'est ni français ni autre chose. 

- Quand j'étais petite ma cousine disait tout le temps ça. expliquai-je à Chris. 

Il hoche la tête en signe de compréhension puis son visage deviens sérieux. 

- Charlie. Il faut que je te parle. 

- Vas-y. 

Il me fais peur, je crois que je n'ai jamais vu Chris aussi sérieux. 

- Les médecins ont fait des analyses et il m'ont affirmé qu'il ne te rester que sept mois. 

- Sept... je manque de m'étouffer de surprise, je devais en avoir encore onze. Sept mois ?

- Oui. Je n'ai donc pas de ton à perdre. déclare-Chris. Je veux que tu saches Charlie que...

Sa voix devient chevrotante et il hésite, il finit quand même par finir. 

- Que mon cœur est à toi.

- Non. murmurai-je. Non , non, non...

Une larmes coule sur ma joue, ce que je redoutais est finalement arrivé, je vais détruire Chris, jusqu'au plus profond de son être, je suis maudit. Il ne faut pas m'approcher ou la malédiction vous frappera. 

- Ecoute je sais que... que tu vas partir et c'est pour ça que je veux en profiter. me dit-Chris. Je ne choisis pas mes sentiments et toi non plus. Hier quand tu as lâcher ton alliance, dans le taxi, j'ai pensé que... que tu me donnais le feu vert.

Je savais que je n'aurais pas dû lâcher mon alliance. Chris serre ma main, il a peur de ce que je vais répondre. 

- Je vais te détruire Chris. Quand je vais mourir. 

Il me force à lever la tête en posant sa main libre sur mon menton et en le relevant. 

- Je m'en fiche. Prend mon cœur et piétine le mille fois. Ce sera un honneur qu'il soit détruire par toi et on finit toujours par se reconstruire, je ne serais pas seule. Je veux juste kiffé avec toi. 

J'esquisse un sourire. 

- Tu aimes bien le mot kiffer un ? 

- C'est un mot qui marche avec cette situation. 

Une autre question me vient en tête bien que Chris aura la réponse j'en suis sûr. 

- Et ta carrière, Chris ? Si on apprend que tu es avec une femme mariée...

- On ne diras rien. Moi perso, je te dirais bien de divorcer mais ton mari ne voudra pas et... 

- Pour toi, coupai-je. Je suis prête à essayer. 

- Est-ce que ça veut dire que moi aussi je tiens ton cœur entre mes mains. 

Je rapproche ma tête de lui et je l'embrasse, il passe une main derrière ma nuque et me rend mon baiser. 

- Est-ce que c'est plus clair ? m'enquis-je. 

- Carrément. dit-il en riant. Mais tu veux bien me remontrer, histoire que je comprenne encore mieux ? 

Je ris légèrement retenant un fou rire qui m'étoufferais et je pose de nouveau mes lèvres sur celle de Chris laissant des milliers de papillons prendre possession de mon ventre. 

N'oublie jamais qui tu es /CHRIS EVANS/Où les histoires vivent. Découvrez maintenant