VII. Au fond tu es célibataire, ce n'est qu'un anneau à ton doigt.

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Dimanche 3 juillet 2022

Je n'avais pas emmené de robe digne d'un restaurant de luxe alors Chris m'en a acheté une. Il tenait absolument à ce qu'on fasse notre date ce soir, je ne sais pas pourquoi. Je lui est bien fait comprendre que ce n'est pas une bonne idée et qu'à part détruire sa carrière en étant avec une femme mariée qui est de toute manière vouée à la mort. Je n'ai rien fait pour mériter la vie qu'il m'offre, l'amour qu'il me porte. Je ne mérite rien de tout ça pourtant Chris me l'offre sans rien avoir en échange. Ce matin Emilya m'a rappelé et je lui est tout raconté depuis le début, cette histoire de chalet, ma rencontre avec Chris, omettant juste (volontairement) de lui préciser qu'il s'agit de Captain America. Elle le découvrira en venant, ce sera ma dernière surprise pour elle. 

- Chris ? beuglai-je. 

- Oui ? 

- Tu sors de cette douche et tu te grouille s'il te plait. Tu as insisté, ne soyons pas en retard s'il te plait. 

Chris apparait devant moi, en smooking noir, il est beau comme un dieu. 

- Madame. dit-il en me proposant son bras tel un vrai gentleman. 

- Monsieur. 

Je pose ma main sur son bras, j'ai remis mon alliance pour ne pas aller trop loin et pour que Chris comprenne que l'amour ne sera pas quelque chose que je peux me permettre même si Sebastien fais partie de mon passé désormais. Nous descendons les escaliers, devant l'immeuble un taxi nous attend. Nous nous empressons de monter. Une fois à l'intérieure Chris me tend des lunettes et une casquette. C'est hors de question que je mette ça, je vais ruiner ma tenue. 

- Je ne porterais pas ça. déclarai-je. 

- Nous ferons la une des journaux demain et tu seras déclaré être la raison de mon arrêt de un an ce qui n'est pas faux. 

Il s'est arrêté ? Un an ? Pour moi ? Je penser qu'il prenait juste des vacances. Les larmes me montent aux yeux mais je ne les laisse pas couler, je suis émue mais je ne veux pas que Chris le voie. 

- Il ne me reste qu'un an Chris. Onze mois pour être précis. Alors je m'en fiche. Si tu veux que je les mettent je les mettrais sinon non.  

Je retire mon alliance, cela ne me dérange pas d'être prise en photo mais ruiner la réputation de Chris est une autre histoire. Je la laisse tomber, je renonce à Sébastien, définitivement. Je ne veux que Chris et dans mon cœur je ne suis plus mariée même si c'est ce que le veux l'état. J'ai le droit d'être heureuse, de penser un moi, rien qu'une fois, rien qu'un soir. 

- Tu vas la laisser la ? 

- Oui. 

Les yeux de Chris s'écarquille et je décide de lui expliquer. 

- Je me suis mariée il y a sept ans. On s'aimait vraiment avec mon mari mais depuis un an, il n'y a plus rien, ni passion, ni amour. Il me trompe et laisse même trainé ouvertement les soutifs de sa nouvelle copine sur le plan de travail de notre maison. Je ne supporte plus ça. Aux yeux de la lois, nous sommes mariés, dans nos cœur ça fait plus d'un an et demi qu'on est plus ensemble. Nous n'avons pas divorcé parce que je sais qu'il espère récupère ma fortune mais grâce à une collègue il n'héritera de rien. 

- Alors... hésite-t-il. Au fond tu es célibataire, ce n'est qu'un anneau à ton doigt. 

- Par terre. rectifiai-je. 

- Par terre. confirme-t-il songeur. 

Nous finissons le trajet en silence, Chris réfléchis. Il doit se demander si l'accès à mon cœur lui est possible. Je pense que s'il me le demander ma réponse serait simple et se ferait en un mot : "oui" mais tant qu'il ne demande pas, tant qu'il ne dit rien il ne se passera rien. Le restaurant dans lequel il m'emmène est chique et très cher mais nous avons tous les deux assez de sous pour payer ce genre de resto. Chris commence un champagne haute gamme et la salade du chef en entré, je le suis pour le champagne mais je prends une mini tarte au carotte, j'adore mais alors j'adore ça. 

- Dans le taxi tu m'as dit que tu ne voulais pas que ton mari récupère tes sous. me dit Chris. 

- Oui. 

- Mais alors qu'est-ce que tu vas en faire ? Tu ne vas pas le laisser à ta sœur ? Si ? 

- Elle m'a rappelé récemment. lui confiai-je. Son mari lui laisse une seconde chance, elle n'a pas besoin de mon argent et elle n'en veut pas. 

J'hésite, je sais que ce que je veux faire est compliqué, tant que je suis seule dans ce projet en tout cas. 

- J'aimerais créer un association pour donner le sourire au gens qui comme moi vont mourir. J'aimerais faire ce que tu as fait pour moi mais je n'y arriverais pas, j'ai l'argent mais pas de personne pour être directeur ni pour m'aider. 

- Je pourrais moi. dit Chris. 

- Tu tournes des films Chris. Je veux que tu fasse ce que tu aimes. 

- Ce que j'aime c'est aider les gens. Je ne renoncerais pas au métier d'acteur. Laisse-moi essayer de t'aider s'il te plait. 

- D'accord. On verra tout ça quand on rentrera. 

Chris hoche la tête. Notre entré et notre champagne ne tarde pas à arriver. Nous commençons à manger. Prise d'une envie de le connaitre, je lui pose une question. Pourquoi celle-là ? Je ne sais pas. 

- Chris, de quoi as-tu le plus peur ? 

Il lève la tête de sa salade pour me regarder.

- Je... Je pense que chacun à un part de lui qui ne change jamais, cette part de soi-même. J'ai peut d'oublier cette part de moi un jour, j'ai peur que les gens me change. 

Waouh. C'est beau ce qu'il dit. 

- Et toi Charlie ? Qu'elle est ta plus grande peur ? 

- Mourir seule je suppose. 

Chris me sourit et je fond. Il pose sa main sur la mienne. 

- Alors bannis toute suite cette peur. Je suis là. Jusqu'à la fin. 

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Je me lève, Chris a payé. Ce n'est vraiment pas donné mais tant pis. Nous sortons. Lorsque l'air fouette mon visage c'est comme si mes poumons se fermer. Ma respiration se bloque et je ne parviens plus à laisser l'air entré. Je m'arrête. J'alète violement. Chris me regarde très inquiet. 

- Charlie ? Charlie ? Ça va ? 

Je lui répond difficilement :

- Je... ne... peux... plus... respirer...

Mes jambes ne me portent plus et je m'affale par terre. Chris retire ma main de son bras, ses yeux sont voilé de peur et d'inquiétude mais surtout de détresse. 

- Quelqu'un est médecin ? hurle-t-il désespère. 

Il rentre dans le restaurant et tellement il cri fort que sa voix me parviens. 

- QUELQU'UN EST MEDECIN ? 

J'entends des pas précipiter se diriger vers. Chris m'attrape la main et je la sers. C'est le dernier geste que je peux faire. A cour d'oxygène, je perds connaissance. 

N'oublie jamais qui tu es /CHRIS EVANS/Où les histoires vivent. Découvrez maintenant