XIII. Tu pleures, mon ange. constate Chris.

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Mercredi 6 juillet 2022...

- Chris ! Attend moi. 

Il se retourne, il est sortie comme une fusée à la fin de l'interview. On a était retenue bien plus longtemps qu'on ne le pensait et il est actuellement 00h03. Il fait deux pas et se retrouve face à moi. Il me prend dans ses bras.

- Pardon CharlieJe suis furieux, complétement furieux. 

Je lève la tête vers lui. 

- Pourquoi ? 

- Parce que je comptais passer la soirée avec toi, parce qu'on passe pas beaucoup de temps ici et que je veux te faire visiter plein de truc. 

- Ecoute, ce n'est pas très grave. Je veux juste qu'on parle d'un truc. 

Il se détache de moi pour plonger ses yeux dans les miens. 

- De ce que j'ai dit toute à l'heure ? 

- Oui. 

- On n'a pas de temps à perdre Charlie, tu le sais bien. 

- Oui mais je ne pensais pas que tu irais jusque-là. 

Il sourit tendrement. 

- Je t'aime alors je ne vois pas pourquoi attendre. J'ai vu un film dans lequel le personnage principe disait : "Pourquoi garder le meilleur pour la fin ?" C'est vrai. Pourquoi attendre ?

J'éclate de rire, je ne vais pas lui dire que je vais le détruire c'est inutile, il le sait et il fait ses choix, ça me suffit et ça me rend heureuse. 

- Alors pourquoi tu ne me le demande pas toute suite ? 

Chris pose un bisous sur mon nez, encore...

- Parce que je veux faire ça bien. C'est clair ? 

Je l'embrasse. 

- Entièrement. 

Il attrape ma main et de l'autre il tire ma bouteille d'oxygène. 

- Aller viens maintenant je veux te montrer quelques choses. 

C'est avec un grand sourire que je le suis, je crois qu'à pars lui, en ce moment, personne n'arrive à m'en arracher. Pourtant c'est tellement agréable d'être heureuse. 

--------------------------- ellipse de quinze minute -------------------------------------

Assis au bord de l'eau, je regarde la lumière des lampadaires se reflétait dedans. Je ne me souvenais plus qu'un reflet pouvait être si beau. Chris sert ma main, il est à côté de moi, comme toujours. 

- Central Park. me dit-il. C'est beau n'est-ce pas ? 

- C'est... je n'en trouve même pas les mots. C'est magique. 

Je pose ma tête sur son épaule et il lâche ma main pour passer un bras autour de mes épaules et me caresser les cheveux. Il pose un bisous sur mon crane en déclarant :

- On peut rentrer à l'hôtel si tu es trop fatigué.

- Non, ça va. 

Nous restons longtemps comme ça à contempler l'eau en souriant. Je me sens vivante, pour la première fois de ma vie je me sens vivante. Nous sommes surpris par des "pan". Ça aurait pu être des coups de feu mais lorsqu'on lève les yeux on comprend. Des feux d'artifice. 

- C'est à la statue de la liberté. m'informé Chris. Il dure une heure. Allons voir. 

Je me lève et je le suis. Je ne suis pas fatigué, ce feu m'intrigue et je veux le voir. Chris aussi visiblement. On saute dans le premier bus et après vingt minute de voyage on arrive. C'est déjà bondé mais les gens connaissait Chris et ils nous laisse passer. Nous nous asseyons et nous regardons le ciel. Un mélange de couleur, rose, rouge, vert, bleu, jaune. Un arc en ciel fabuleux. 

- En quelle honneur ? demandai-je à Chris. 

- On n'a pas pu fêter l'indépendance il y a deux jours suite à un problème technique ici à New York alors ils ont reporté le feu d'artifice. Le voilà. m'explique mon homme. 

Je souris. 

- Ce problème technique a peut-être un peu de bon. 

- C'est sûr. ris Chris. 

Les yeux levé vers le ciel, nous laissons ce magnifique spectacle nous attirer à lui, nous emporter, nous transporter. Nous permettre d'oublier nos problème, ma mort prochaine. C'est sublime et je suis contente d'être ici avec Chris. 

Lorsque le feux d'artifice se termine, des larmes de bonheur dévale mes joues. 

- Tu pleures mon ange. constate Chris. 

- Il se pourrait bien. confirmai-je en essuyant mes joues mouillés. 

Nous nous levons lentement, je ne veux pas y aller, pas encore. 

- On y va ? me demande Chris. 

Je me tourne vers lui et je l'embrasse sans répondre à sa question. Il répond avec ardeur à mon baiser et lorsque nous nous détachons il m'offre un éclatant sourire qui me fait fondre. 

- En quel honneur ? 

- Aucun. souriais-je. Juste, je t'aime et je suis heureuse d'être ici à tes côté. 

Il penche la tête et me réembrasse, avec douceur et tendresse. Il m'embrasse dans un baiser qui traduis tout son amour. Je le lui rend. Il m'aime, je l'aime. C'est aussi simple que ça. 

Pour l'instant. 

--------------------------- ellipse de quatre heure -------------------------------------

Nous nous sommes endormis il y a quatre heure mais je suis réveillé par mon téléphone qui vibre et je suis obligé de pousser le bras de Chris pour me dégager. Je décroche d'une voix ensommeillé sans même regarder qui c'est, grossière erreur :

- Allô ? 

- Charlie. 

Je trésaille en entendant cette voix, la dernière fois c'était-il y a deux ans je crois. La personne qui est à l'autre bout du fil n'est autre que mon petit frère, Johny. 

- Qu'est-ce qu'il y a pour que tu m'appelle si tôt ? 

- Tôt ? s'étonne-t-il. Il est dix heures. 

HEIN ? Je regarde mon téléphone, il est quatre heure, il doit être dix heures en France. 

- Ouais bon laisse tomber. Qu'est-ce qu'y a ? 

- Je... hésite-t-il. Je sais pour ton cancer, pour ton divorce, pour Chris et Ugo aussi. 

Je soupire. 

- Il fallait bien que ça arrive. déclarai-je. 

Sa voix est chevrotante. 

- Pourquoi nous l'avoir cacher ? 

- Parce que tu n'en a que faire de moi. répondis-je calmement. 

- C'est faux. 

Je l'entends sangloter mais je me dis que c'est impossible, il est insensible et se fout complétement de sa famille et encore plus de sa sœur qui a toute hérité.

- Je suis devant chez toi. finit-il simplement par dire. 

C'est pas possible.

Si ?  

N'oublie jamais qui tu es /CHRIS EVANS/Où les histoires vivent. Découvrez maintenant