XXXII. Quand j'entend ce qu'il ressens, c'est différent.

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Coucouuuuu.... (Et oui encore !) 

C'était juste pour vous dire, si jamais j'oublie des titre de chapitre comme celui d'avant n'hésiter pas à me le dire... Je ne l'ai remarqué que ce matin et ce n'est pas la première fois que ça m'arrive  (Je suis pas doué et j'ai tendance à oublié, je sais...)

Voila c'était juste pour ça.

Bonne journée/soirée/ après-midi

Levya Entel 

Jeudi 15 Septembre... 

Quand j'ouvre les yeux je ne sens pas les bras de Chris autour de moi, je me redresse brusquement, il n'est pas dans le lit. Sebastien n'est pas rentré hier soir alors nous avons fais comme chez nous bien que techniquement se soit encore chez moi aussi. Je me lève enfile mon t-shirt et un pantalon et je me précipite en bas effrayant Cap et Dod qui dormais au bout du lit comme ils ont l'habitude de le faire. Je descend quatre à quatre les marches, enfin quatre à quatre pour une cancéreuse du poumons ce qui veut plutôt dire une par une, trois seconde par marche. Je suis encore un peu fatigué mais ça n'a pas trop d'importance. Dans la cuisine je trouve une assiette avec des œufs au plat encore chaud et un vers de jus d'orange. A côté il y a un petit mot. 

"Je suis partie faire les courses et j'ai une interview. Je rentre bientôt."

J'esquisse un sourire et je m'assoie. L'absence de Chris étant justifié je suis rassuré, je commence donc à manger. Je suis en train de débarrasser mon assiette quand j'entend la porte claquer. Je pose mes couverts dans l'évier et me précipitant vers la porte tirant mon chariot, je demande :

- Chris ? C'est toi ? 

Mais la personne qui est dans le couloir n'est pas mon homme et elle n'est pas seul. C'est Sebastien et une femme. Je gronde :

- C'est elle la pute ? 

Sebastien secoue la tête puis me crache :

- Qu'est-ce que tu fais là ? Tu devrais être loin ! 

Il y a quelque semaines j'aurais pleuré à ces mots mais aujourd'hui je suis forte. Je garde la tête haut et je plonge mon regard dans le sien. 

- Je me suis enfuis, j'ai faillis mon perdre mon bébé, le seul endroit ou je pouvais venir c'était ici. Mais j'avais oublié que cette maison était habiter par un monstre. Je m'en vais. 

Je tourne les talons mais je n'ai pas le temps de m'éloigner que Sebastien m'attrape le bras. 

- Reste Charlie. 

Je ne bouge pas mais je rétorque :

- Tu as une invité et moi un fiancé alors laisse moi tranquille. 

- Tu... begaye Sebastian. Tu es fiancé ? 

J'ai envie de lui cracher à la figure que je suis enceinte aussi mais techniquement il le sait déjà. Il n'a simplement pas relever. J'ignore sa question et je monte. J'entends son téléphone biper, la femme que je ne connais pas et dont je me fous entièrement lui dire :

- Calme-toi !

Mais de là ou je suis, j'entend Sebastien pleurer. J'entend la femme essayer de le calmer :

- Ecoute... Vous deux c'est terminé, elle est passé à autre chose, essaye de faire de même. 

- Mais comment ? sanglote Sebastien. Comment passer à autre chose quand on est un connard qui n'a même pas pu lui offrir ce qu'elle voulait ? Un enfant. Qui a cessé de coucher avec elle parce qu'il avait peur de la voir pleurer au dessus d'un test de grossesse négatif. 

Je me fige. Soudain je comprend. Si depuis un an Seb refusait tout rapport sexuel c'était pour ne pas me voir pleurer. Et a la place il a détruit la flamme que j'entretenais pour lui et il est aller voir ailleurs. On a essayé pendant des années d'avoir un enfant sans succès et dès que je découvrais les test de grossesse négatif je pleurais. L'enfant qui grandit en moi est un miracle, un rêve que je peux enfin réaliser. J'arrête de rassembler des affaires et j'écoute Seb qui continue de parler :

- J'ai était voir ailleurs pour assouvir un besoin physique que je me refusais avec la seule personne que j'aimais vraiment. Et maintenant elle va s'éteindre et je ne peux même pas être à ses côtés. Je regrette tellement. 

Je pose une main sur ma bouche et je laisse quelque larmes coulaient sur mes joues. La porte s'ouvre de nouveau, pas de doute, cette fois c'est Chris. Je m'assoie sur le lit et je ne bouge plus encore trop choqué par les paroles de mon ex-mari que je décrivais comme un démon. Quand j'entend ce qu'il ressens, c'est différent, j'aurais du me mettre à sa place cinq minutes ou me poser à une table et parler avec lui. Mais ni lui ni moi ne l'avons fais et cela a laissé notre amour s'éteindre. A la place j'ai rencontré un homme fantastique qui prend soin de moi, qui m'aime et me chérit comme jamais Sebastien ne l'avait fais. J'entend Chris s'étonner :

- Sebastien c'est ça ? Qu'est-ce qui ne va pas ? 

- Rien ! Monte voir Charlie ! lui dit-il violement. 

Mon homme grimpe quatre à quatre les marches de l'escalier et me retrouve. 

- Tu ne m'en veux pas j'espère ? s'enquit-il en posant un bisous sur mon front. Tu as l'air choqué. 

Je reprend mes esprits et secoue la tête. 

- Ce n'est pas ta faute. lui dis-je. C'est Sebastien, ce qu'il a dit, j'ai toute entendu, je comprend beaucoup de chose maintenant comme pourquoi il m'a trompé. 

- Et tu regrettes d'être venu vers moi. constate tristement Chris. 

C'est faux ! Je ne regrette rien, je n'ai plus de temps pour regretter simplement j'aurais aimé qu'il me dise toute ces choses en face. 

- Non Chris. le contredis-je. Je ne regrette pas d'être venu vers toi, je regrette la façon dont ma séparation avec Sebastien à du se passer. Ce dont je suis sur c'est que nous ne devrions pas rester là. Je ne veux pas rappeler à Sebastien ce qu'il a perdu. Je suis trop gentil pour ça. 

- D'accord. soupire Chris en s'asseyant à côté de moi. 

Je pose ma tête sur son épaule et il prend ma main. Nous restons comme ça sans bouger les yeux perdue dans le vide, le regard tournée vers le peu de temps qu'il nous reste à nous aimer, à être ensemble. 

Vers le temps où nous devons encore profiter. 

N'oublie jamais qui tu es /CHRIS EVANS/Où les histoires vivent. Découvrez maintenant