XVIII. Oui Chris. Mille fois oui.

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Mercredi 20 juillet 2022...

Chris et moi sommes rentrer aujourd'hui, les médecins disaient que le mieux c'était de limiter les déplacements en avion à cause de son cœur et de ma canule, nous n'avons eu aucun problème, heureusement. 

Nous sommes rentrés et Chris s'est installé sur le canapé, il était plus fatigué que moi et s'est endormis. J'ai commencé le repas mais, fatigué comme je l'étais, je ne suis pas arrivé à bout et je suis monté me coucher. J'ai hésité à me mettre sur le canapé au côté de Chris mais j'ai préféré monté, je ne me suis toujours pas débarrasser de ma culpabilité et j'ai du mal à affronter le regard de mon homme. 

Je prends rapidement une douche et je me glisse sous les couvertures. Je tombe sans tarder dans les bras de Morphée.

--------------------------- ellipse de quelques heures -------------------------------------

Quand je me réveille, je tâte la place à côté de moi, elle est vide. Je me redresse et je me met à pleurer, cela me rappelle trop mon rêve. J'entends quelqu'un monter les marches quatre à quatre et ouvrir la porte de la chambre, je n'ai pas besoin de lever la tête pour savoir que c'est Chris. Il me prend dans ses bras et me sers contre lui.

- Qu'est-ce qu'il y a mon ange ? 

- C'est ma faute... Ce qu'il t'arrive. 

Il me force à lever le menton et plonge son regard dans le mien :

- C'est faux, complétement faux. Tu n'es pas responsable de toute ça, j'ai choisis, Charlie. 

Il se lève et prend ma main. 

- Allez viens Charlie. 

Je le suis, je ne sais pas où est-ce qu'il veut qu'on aille mais je veux le suivre jusqu'au bout du monde, il m'emmène sur le ponton qui mène au lac. 

- Assis toi, je reviens.

J'obéis et je m'installe, je veille à ce que ma bouteille ne tombe pas et après avoir retiré mes chaussettes je laisse mes pieds glisser dans l'eau froide. J'entends des voix mais je n'y prête pas attention, je n'ai pas envie de rester focaliser sur quelque chose qui n'est probablement pas réel.

Chris reviens assez vite avec un plateau et deux flûtes de champagne. Il m'en donne une et en prend une puis il me la tend et nous trinquons. Les verres s'entrechoquent dans un "cling" sonore et après avoir bu une gorgé je lui demande :

- En quel honneur ? 

- En l'honneur de la meilleur femme de l'univers. 

J'esquisse un sourire. 

- N'exagère pas Chris. 

- Je n'exagère pas, ma chérie. 

Il se penche et m'embrasse, ses lèvres sentent le champagne mais ce n'est pas grave parce que je l'aime et que j'aime tout autant le champagne. Tout autant j'exagère, je préfère largement Chris. 

- Ecoute... commence-t-il et je sais qu'il va dire un truc sérieux. Je ne veux plus être ton copain. 

Mon cœur manque un battement, je crois que je sais exactement ce qu'il va dire et ça me fais peur parce que je ne sais pas quel réponse je vais lui donner. 

- Je veux être plus. poursuis Chris. Parce que je t'aime plus que tout, plus que n'importe quoi. Parce que tu élimines la noirceur de ma vie, parce que tu la rends meilleure, je serais capable de tout. 

Je souris, c'est beau, vraiment beau. Chris ne s'arrête pas là. 

- Je peux pas attendre, j'ai compris que la vie était courte et que nous n'avons pas assez de temps, nous devons profiter d'elle. Cueille le jour, c'était la référence de ma meilleure amie, je ne s'est plus de quel livre c'est tiré. 

Il se met à genoux sur le ponton et sors un petit boitier noir de sa poche. Il l'ouvre, une magnifique bague argenté avec une rose et un diamant blanc incroyablement beau. 

- Charlie Yuro, veux-tu me faire l'honneur de devenir ma femme ?

Des larmes dévalent mes joues et je n'arrive pas à répondre. Il y a cinq minutes je ne savais pas quoi répondre mais maintenant ma voix sors toute seule de ma bouche : 

- Oui Chris. Mille fois oui. 

Je me lève et je vais le prendre dans mes bras, lui aussi il pleure. 

- Attend ce n'est pas la seule surprise que j'ai. 

Il m'entraine avec lui à l'intérieur, en une dizaine de minute, la maison est métamorphoser. une grand banderole s'étend au-dessus du plan de travail, dessus s'étend en lettre grasse : "Félicitation !". Sur le plan de travail, il y a des décorations et un grand nombre de petits gâteaux et de boissons. J'éclate de rire, un rire de bonheur. 

Je ne suis pas au bout de mes surprises puisque de tous les coins de la pièces surgissent des gens que je connais, ma sœur, Mélanie, mon frère, Johny, mon oncle, sa femme, sa fille et son fils, Emilya, son mari, des amis, la mère de Chris, son père, son frère et ses deux sœurs que je reconnais assez vite puisqu'il m'a beaucoup parler d'elles. Il hurle tous :

- FELICITATION !

- Mais... Comment ? 

Chris se tourne vers moi et m'offre un éclatant sourire qui me fais fondre. 

- J'ai réunis tout le monde. Pour toi, mon ange. 

Là je l'embrasse, sans hésiter, devant tout le monde. 

- Mais... Et si j'avais dit non ? 

Scott se rapproche de nous, tous sourire.

- Tu n'aurais pas dit non. J'ai bien vu ta façon de regarder Chris. Tu n'aurais jamais dit non. 

De nouveau j'embrasse Chris. 

- Merci. Merci. 

Il me sers contre lui. 

- Je suis très heureux de faire ça pour toi, Charlie. Très, très heureux. 

- Moi je suis heureux d'être avec toi. Toi aussi tu es mon soleil, tu éclaires mon chemin et tu me guide. Je suis heureuse de finir ma vie avec toi, à tes côté et je serais encore plus heureuse de porter ton nom de famille. Madame Evans, ça sonne bien. Je ne sais pas ce que je ferais sans toi, Chris. 

Il me regarde en souriant.

- Je t'aime Charlie. Beaucoup, beaucoup, beaucoup. Je t'aime. 

Il répète ces paroles en se penchant et en m'embrassant. 

- Moi aussi, Chris. 

Nous nous embrassons ardemment devant tout le monde et sous les applaudissements. Je ne peux pas m'empêcher de sourire. Être condamné n'est peut-être pas forcément le pire chose au monde.  

N'oublie jamais qui tu es /CHRIS EVANS/Où les histoires vivent. Découvrez maintenant