XVII. Non. Il m'ont viré de l'hôpital. Il voulait que je me repose.

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Dimanche 17 juillet 2022...

Ma sœur me fixe, mon frère me fixe, mon autre frère me fixe, mon père me fixe, ma mère me fixe. Je les fixes. Je ne sais pas ce qu'ils font là mais ils sont là et ils me fixent. Je suis allongé dans mon lit et eux sont tout autour de moi et me regarde, la place à cote de moi est vide, Chris n'est pas là, ses bras ne m'enserre pas et je me sens vide de ne pas sentir sa présence. J'ai beau tâté la place à cote de moi elle est vide, je sais que ma fin est proche, je sais que je serais seule. Je sais que je vais mourir seule. J'ai envie de crier mais ma voix ne veux pas sortir de ma bouche. Ma respiration s'accélère, mon cœur bat plus vite, je porte la main à mon nez mais ma canule n'y est pas. Ma vue se trouble et je cherche autour de moi, à tâtons, avec mes deux mains. Je ne la trouve pas, j'ai envie de hurlé mais je n'arrive toujours pas à ouvrir la bouche où a laissé  le bruit sortir de ma bouche. J'aimerais que Chris sois là, qu'il me la donne mais il n'est pas là et il ne peut pas me la donner. Soudain j'arrive enfin à crier :

- Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah !

J'ouvre les yeux et je me redresse brusquement. Des gouttes de sueurs coulent sur mon visage et le reste de mon corps. Je cherche Chris mais il n'est pas à côté de moi. Je me recroqueville et je pleure, j'aimerais qu'il soit là pour me dire que tout va bien mais il est à l'hôpital au mains des infirmiers qui se battent pour sa vie. Les médecins ont refusé que je reste à ses cote et je suis rentré à l'appartement de Chris. Mon téléphone vibre, je jette un rapide coup d'œil. C'est la mère de Chris, "Lisa". Je décroche, elle a le droit de savoir ce qu'y est arrivé à son fils. 

- Allô Lisa ? 

- Salut Charlie. me salut-elle. J'espère que je ne te dérange pas. Avec le décalage horaire tu dois être fatigué. Est-ce que Chris est avec toi ? 

Je soupire et de nouveau je me met à pleurer. 

- Ca va Charlie ? Vous êtes bien rentré ?

Mes larmes continu de couler et je finis par murmurer :

- Je... Ce n'est pas encore sortit au info ? 

- Non. s'inquiète Lisa. Qu'est-ce qu'il s'est passé ? 

- Il... Quand on était à Las Vegas, un homme m'a abordé et, quand je lui ai dit que je n'étais pas intéressé, il a voulus me frapper. Chris la retenue. On la vus à l'aéroport et... il a poignardé Chris. 

- Quoi...

La voix de Lisa faiblit. 

- Tu... Tu es à côté de lui ? 

- Non. Il m'ont viré de l'hôpital. Il voulait que je me repose. 

- J'arrive, je passe te chercher avec Scott, on laisse Dodger à la maison et on va voir Chris. Sois prête. 

Avant même que je n'ai pu répondre, elle raccroche. Je me lève et je me change. Mon rêve me reste en mémoire, c'était vraiment étrange. Je veux l'oublier mais je n'y arrive pas vraiment, cette place vide à côté de moi représenter l'absence de Chris. Je ne pourrais pas vivre sans lui, c'est maintenant une évidence. Je l'aime et je veux qu'il reste avec moi. Aller le voir me fera le plus grand bien. 

Lisa ne tarde pas à arriver et quand la sonnette retentie je sais directement que c'est elle. Je me précipite à la porte et j'ouvre, j'entends les aboiements de Dodger que Scott a du ramener. Le chien, excité, cour dans tout l'appart en cherchant son maitre. Pièce après pièce il finit par se rendre compte que Chris n'est pas là. Je me met à pleurer, de nouveau, je suis une vrai madeleine depuis hier soir. C'est pas possible. Lisa se précipite vers moi et me prend dans ses bras. Elle me sert contre elle. 

- Ca y est, des articles sont sorti. Certain porte des titres horrible tel que "La mort de Captain America". murmure-t-elle. Dis-moi que mon fils n'est pas mort. 

- Il ne l'était pas quand les pompiers l'ont emmener. lui assurais-je. 

Soudain, pris d'un excès de culpabilité je me met à débité :

- C'est ma faute. C'est ma faute. Sans moi il serais encore vivant. Si je n'avais pas était là il n'aurais pas eu ce couteau planté juste à côté du cœur. Il ne serais pas entre la vie et la mort. 

- Chut, ma chérie. m'ordonne Lisa, très calme en me caressant les cheveux. Chut, ça va aller. Je connais mon fils, il est fort, il s'en sortira. 

Je redresse la tête et arrête de pleurer puis je plonge mes yeux dans les siens et je déclare :

- Tu sais parfois il ne suffit pas d'être fort ou d'avoir la volonté, mon père étais fort, il voulait vivre et pourtant il est mort. Il n'y a pas trois mille solutions, il faut avoir la force de tenir après que quelqu'un sois partit. Le plus dur c'est pour ceux qui restent. 

Lisa hoche lentement la tête, mes paroles l'atteignent en plein cœur, je continue :

- Je suis condamné et pourtant j'ai la motivation de vivre, je ne veux pas détruire celui que j'aime. 

De nouveau quelques larmes dévalent mes joues.  

- Je veux vivre mais cela ne sers à rien parce que je ne vivrais pas et si en plus Chris meurt alors je n'ai plus d'intérêt à rester. Je... Je ne veux pas détruire Chris, vraiment. 

Touché, Lisa s'approche de moi, elle pleure, sa main vient se poser sur ma joue. 

- Tu l'auras aimé sincèrement. Il le sait et ça lui suffit. Tu auras rendu mon fils heureux Charlie. En attendant c'est à nous de veiller sur lui. Allons-y. 

--------------------------- ellipse de dix minutes -------------------------------------

Dans la voiture je reçois un appel de l'hôpital. Au début j'hésite à répondre puis après mure réflexion je décroche. Une boule me sers la poitrine, j'ai envie de vomir tellement la peur me sers les entrailles. 

- Hôpital de Boston bonjour. Ici l'infirmière en charge de Chris Evans. 

- Dites-moi qu'il va bien. m'écriai-je avant qu'elle ne m'ai dit quoi que ce soit d'autre. 

- Heu........

Sa voix hésitante ne fais que resserrais la boule qui s'est formé dans ma poitrine. Ma voix est chevrotant lorsque je redit la même chose en une question :

- Est-ce qu'il va bien ?

L'infirmière soupire avant de me donner une réponse claire et net :

- Son cœur a été gravement touché, je ne pourrais pas vous expliquer ce qu'il a en détail mais normalement il va survivre. 

- Mais... dis-je parce qu'il se fait ressentir dans sa voix. 

- Mais il devra porter un pacemaker qui se rechargera grâce à l'énergie de son cœur. L'opération se fera cette après-midi. Il ne vivra pas plus de soixante ans.

De nouveau je me met à pleurer, je me sens coupable, sans moi rien ne serais arriver. S'il ne m'avais pas rencontré, il ne serais pas aller là-bas. Je devrais partir mais je ne vais pas le faire parce que je sais que Chris va me haïr plus que tout et que je veux mourir dans ses bras, vivant. 

--------------------------- ellipse de cinq minutes -------------------------------------

J'entre rapidement dans sa chambre, Chris à les yeux ouvert et il est à moitié assis sur le lit, un immense bandage recouvre sa poitrine. Je me précipite vers lui, sa mère et son frère sur les talons, Dodger est rester à l'appartement, mais je ne le prend pas dans mes bras de peur d'aggraver sa blessure. 

- Je rejoins le groupe des condamné. dit-il en ouvrant grand les bras et en souriant. 

Je m'y refugie sans hésité et je réponds par une question rhétorique :

- Ne né-t-on tous pas condamné ? 

N'oublie jamais qui tu es /CHRIS EVANS/Où les histoires vivent. Découvrez maintenant