XXXVIII. Nous devons procéder à la césarienne la semaine prochain

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Plus que 3  (celui-ci compris) et l'épilogue...

Vendredi 10 février 2023...

Je sais que je ne suis pas loin de la mort. On m'avais 11 mois et nous arrivons presque à 11 mois. Je n'ai refais qu'un seul crise début la naissance d'Esteban. J'avais promis à Emilya d'être la marraine de son fils mais j'en mentis, j'ai fais en sorte de reporter le batême début mars lorsque je ne serais plus en vie. Et si je le suis toujours alors je le reporterais encore. Cet enfant à le droit d'avoir une marraine présente pour lui et moi je ne serai pas là et ce n'est pas ce que je veux. Je n'ai pas eu le courage de dire à Emilya que je refusais d'être la marraine d'Esteban, je ne voulais pas lui mentir, je veux être la marraine de son fils simplement... C'est bien plus compliqué de ça. 

- Chérie ? 

Je lève le regard. J'étais perdu dans mes pensées. 

- Oui Chris. 

- Je voulais m'assurer que tu était toujours là. Tu avais l'air ailleurs.

Il s'assoie à côté de moi et je pose la tête sur son épaule. Il me caresse tendrement les cheveux. Nous ne sommes plus que deux. 

- Bientôt tu pourras reprendre tes tournages. déclarai-je. 

Il soupire. 

- Tu le pense vraiment ? Que je vais pouvoir ? 

Sa question est étrange. 

- Bien sur. 

- En fait ce n'est pas comme ça que je voulais dire. Je ne sais pas si j'en est vraiment envie. 

- Ca fais partie de toi Chris. m'écriai-je.   

J'ai peur que ce sois ma faute, qu'à cause de moi il n'aime plus le tournage alors que c'était sa profession, sa vocation. 

- Non. dit-il. Ca faisait partie de moi. Mais je t'ai rencontré, j'ai découvert une autre partie de moi qui n'a qu'une envie rester au côté de sa fille ou son fils et de sa femme. Bien que ce sois impossible. 

Je soupire, ce n'est pas ma faute. Enfin si d'un côté mais de l'autre le jour où il aurait rencontré quelqu'un d'autre ça serait arriver aussi. 

- Et puis, ajoute-t-il. Maintenant j'ai aussi "The Last Life" à gérer.

- Tient en parlant de ça. 

J'allume l'ipad et je montre à Chris le logo que j'ai dessiner pour notre association. 

Chris écarquille les yeux

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Chris écarquille les yeux.

- C'est magnifique. 

Je lui explique alors pourquoi j'ai choisis de faire ça comme ça. 

- L'attrape rêve pour symboliser l'arrêt des cauchemars et l'envie de rêver. Les deux L pour "Last...

Avant de finir je me met à tousser, je sens une crise arriver mais cette fois elle est bien plus forte. Je lâche la tablette qui pars s'écraser au sol. Je ferme les yeux et lorsque je bascule la tête en arrière, la dernière chose que j'entend c'est Chris : 

- Charlie ?!

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J'ai comme l'impression que ma route ne cessera jamais de m'amener à l'hôpital. Je mourrais là ou je suis née. En même temps, c'est le cas pour la plupart des gens alors ça ne m'étonne pas trop. Chris a sa tête entre ses bras et dors sur mon lit. Je m'en veux de le faire autant souffrir, je m'en veut tellement. Je décide de ne pas le réveiller et je caresse simplement ses cheveux si soigneux. Je reste comme ça quelques minutes avant que mon homme ouvre les yeux. 

- Charlie ? 

Il s'essuie les yeux, encore à moitié endormis. 

- Comment tu te sens ? 

J'ai les poumons qui brûle, je suis fatigué, maigre et très faible mais à pars ça, je me sens bien. 

- Ca va. Ca ira. répondis-je plus pour me convaincre moi que lui. 

Il se lève mais je lui attrape la main. 

- Reste avec moi. 

Je ne veux pas rester seul, j'ai trop peur de partir et de ne pas l'avoir à mes côtés.

- Je vais simplement appuyer sur un bouton pour prévenir que tu es réveillé. Je ne pars pas. me murmure-t-il tendrement. 

Pour me prouver ce qu'il dit il appuie sur le bouton sans lâcher ma main et se rassoie immédiatement après. Un médecin ne tarde pas à arriver. 

- Bonjour madame Evans. 

Ha oui c'est vrai, j'ai toujours du mal à m'y habituer. Seul le temps pourrais faire les choses. Le temps... Je n'en ai plus beaucoup. Je suis prisonnière du temps.

- J'ai une mauvaise nouvelle à vous annoncer. 

- Est-ce qu'elle concerne le bébé ? m'enquis-je en premier lieu. 

Si c'est moi je n'en est que faire sinon...

- Non. annonce le médecin. Enfin si mais il se règle.

Je retient mon souffle en le laissant poursuivre. 

- Nous devons procéder à la césarienne la semaine prochain sinon oui il y a de forte chance pour que les mauvaise nouvelle concerne votre enfant. Votre placenta se décroche de nouveau et votre corps est envahis de tumeur. Vous êtes physiquement trop faible pour pouvoir marcher, nous allons vous fournir un fauteuils roulant. 

Chris sert ma main dans la sienne. Nous avons tout les deux compris ce qu'engendrera une césarienne. Mon décès. Et le docteur le confirme avec sa phrase suivante :

- Hors la césarienne vous sera probablement mortel. Le choix vous appartient à vous et à vous seul. 

- Je vais mourir dans tout les cas. déclarai-je. Sauver l'enfant. 

Le médecin hoche la tête et quitte la pièce. 

--------------------------- ellipse de quelques heures -------------------------------------

Je suis monté dans ma chambre. Enfin Chris m'a monté dans ma chambre. Cela fait longtemps que nous nous sommes installé en bas mais aujourd'hui j'avais besoin de solitude, j'avais besoin d'être en haut. Mais si j'ai besoin de tout ça aujourd'hui c'est parce que je veux écrire ce que je ne pourrais jamais lui dire, ce que je n'arriverais jamais à lui dire en face. Je suis devant le bureau, une feuille poser devant moi, un stylo à la main. Alors je fais la seul chose que je suis capable de faire. Je laisse courir ma main sur la feuille 

"Cher Chris, mon cher amour..."

N'oublie jamais qui tu es /CHRIS EVANS/Où les histoires vivent. Découvrez maintenant