PDV CHRIS
Lundi 13 juin 2022
Je pose l'assiette sur la plateau avec un verre de coca et des couverts. Hier soir j'ai mis Charlie dans son lit et ce matin je l'ai laissé dormir. Son cancer à l'air de vraiment l'affaiblir. C'est une femme formidable qui mérite plus que ce qu'elle a. Je suis tombé sous son charme alors que je la connais à peine, j'ai envie de prendre mon temps. Dodger remus à côté de moi puis il se frotte à mes jambes.
- Elle n'est pas là depuis longtemps et puis de toute façon se sera toujours toi Dodger.
Je vais finir par la perdre de toute façon alors je veux lui faire kiffer sa vie. Si elle n'a plus beaucoup de temps elle a au moins le droit d'en profiter sans avoir sa sœur relou sur ses épaules, sans ses boulets de frères. J'ai bien remarquer l'alliance qu'elle porte toujours, c'est une femme mariée. Je ne l'approcherais pas, pas sans en savoir plus. Je prends le plateau et je monte les escalier, mon chien sur les talons. Je pousse la porte de la chambre de ma colocataire. Elle dors encore comme une souche et j'hésite à la réveiller. Il est déjà treize heure trente et elle a besoin de force. Je pose le plateau sur la table basse et je secoue légèrement son épaule.
- Charlie ?
Ses paupières battent rapidement avant de s'ouvrir complétement. Je suis soulagé, j'ai peu dormis cette nuit parce que j'avais peur que lorsque je me réveille elle ne soit plus de ce monde. Elle a dit à John qu'elle avait un an, cela ne fais que quelques jours.
- Chris ? C'est toi ? me demande-t-elle en se redressant lentement.
- Oui. Je t'ai ramener un repas. Tu as besoin de manger.
Elle s'assoie dans son lit.
- C'est adorable Chris. Je ne comprends pas pourquoi tu prends aussi soin de moi alors que je ne te connais pas depuis longtemps mais c'est super sympa.
Moi non plus je ne comprends pas tout, ce que je ressens, pourquoi j'ai autant envie qu'elle kiffe sa dernière année. Mais je m'en fiche parce qu'il ne lui reste pas beaucoup de temps, parce qu'elle me permet d'oublier que je suis célèbre et que je ne peux pas sortir ailleurs que dans ce village sans être abordé. Aujourd'hui j'aurais bien aimé être Captain America. J'aurais parlé à Tony Stark et il aurait trouvé une solution mais ce n'est pas possible car ce ne sont que des gens qui n'existe pas, des gens qui sorte tout droit d'une fiction. Charlie met le plateau sur ses genoux et commence à manger. Entre deux bouchée elle me questionne :
- Comment ça ce fait que tu parler aussi bien français ?
- On m'avait proposé un contrat, lui expliquai-je. Mais je devais connaitre le français alors j'ai appris. Au final, ils ont retiré leur proposition. Et ta fortune... si ce n'est pas trop personnelle, comment tu la eus ?
- Mon père, murmure-t-elle tristement, il est mort en même temps que ma mère, dans un accident de la route. Il y a dix ans. Il m'a tout laissé. Je n'y est pas touché a pars pour acheter ma maison et pour... mon mariage.
Son mariage n'a pas l'air d'être un sujet qu'elle apprécie, je me demande pourquoi. Je laisse ces questions dans un coin de ma tête. Je ne veux pas aller trop vite, je ne voudrais pas la mettre mal à l'aise. Je veux prendre soin d'elle.
- Est-ce que... commence ma voix, mal assuré. Qu'est-ce que tu souhaites le plus au monde ?
- Je crois que... Je voudrais visiter les Etats-Unis. New-York... Los Angeles... Las Vegas.
Je me promet de l'y emmener très, très, prochainement et de lui en faire la surprise. Je suis sûr que ça va lui faire plaisir. Il faut que ce soit avant que son état de santé ne lui permette plus. Je suis sûr que pour juillet ça devrait être possible. Il faut que j'appelle mon agent à qui j'ai mis trois vents ces derniers jours, je suis sûr qu'il pourra faire quelques chose.
--------------------------- ellipse du repas -------------------------------------
J'ai laissé Charlie dormir, elle était vraiment fatigué, j'espère que ça ira mieux ou au moins que ça ne s'empirera pas. La maladie qui la ronge je la connais, Quand j'étais petit, j'avais douze ans je crois, une fille de ma classe qui était super gentil et qui parlé à tout le monde en est morte, je l'aimais plutôt bien. J'avais fait quelques recherche pour savoir qui était les personnes qui avait le plus de chance d'attraper un cancer, ma famille n'était pas dedans et je ne pense pas que celle de Charlie non plus. Je pense que le monde me laisse une seconde chance parce que cette fille de ma classe j'ai longtemps regretté de ne pas lui avoir fait kiffé sa vie. Je peux faire kiffé Charlie maintenant. Je me rends compte que c'est une maladie qui peut toucher tout le monde, personne ne sais quand elle arrive et ceux qui ont de la chance s'en sorte, les autres non. Charlie n'est pas née sous une bonne étoiles. Je vais faire en sorte qu'elle meure sous une bonne, peut-être même sous un miracle, une étoile filante. Je laisse mes pensées de côté et j'appelle, Joris, mon agent.
- Tu daigne enfin à répondre. décroche-t-il froidement.
- Bonjour à toi aussi Joris. dit-je pour lui faire comprendre que son comportement n'est pas le meilleur.
Il sait que je ne le virer pas, entre nous c'est comme ça, on dit ce qu'on pense et c'est pas plus mal mais la politesse existe.
- Désolé Chris. soupire-t-il. C'est juste que depuis un mois je croule sous les contrat et les lettres de tes fans. Et au fait bon anniversaire.
C'est vrai... J'avais oublié ce petit détail alors qu'en plus j'ai déjà reçu un message de mes parents. Je suis plus occupé à penser à Charlie. Je ne réfléchis pas à deux fois avant de lui donner mes ordres.
- Merci... Dis leur que pendant un an, peut-être quelques mois en plus, je ne jouerais dans rien, je ne répondrais à aucune lettre. Je disparais. Dis leur que...
J'hésite, je sais que tout ça va probablement me créer des problèmes mais je peux bien faire ça pour une mourante... Je n'emploierais plus jamais ce mot, il m'envoie la réalité en pleine face et il n'est pas beau.
- Dis leur que je suis désolé.
Joris ne peut s'empêcher de protester :
- Mais Chris, je ne pourrais pas leur dire pourquoi, je ne pourrais pas...
- Ne leur dis rien, j'expliquerais tout ça après...
Après la mort de Charlie.
- Autre chose Joris ?
- Non... abdique mon agent.
- Moi si. Reserve deux billets de l'aéroport le plus proches de ma position à Boston. Je vais aller passer une semaine chez moi et une autre dans mon pays natal.
- Aller-retour ?
- Oui.
- Deux semaines ?
- Oui.
- Entre 30 et 60 ans ?
- Oui.
- Place côte à côte ?
- Oui.
- 1 er classe ?
- Oui.
- Bon ok... je vous acheté aussi des lunettes et des casquettes je suppose.
- Tu supposes bien.
Je discute encore un peu pour régler les détails et le fais que Dodger doit venir aussi. Il doit être quinze heures lorsque j'entends un cri en haut c'est Charlie. Je coupe ma discutions précipitamment avec Joris et je monte les marches quatre à quatre. Quand j'entre dans la chambre de Charlie sans toquer, elle est assisse dans son lit la tête entre les mains. Je m'approche d'elle et je m'assoie sur le lit, je me rend alors compte qu'elle pleure.
- Charlie ? chuchotai-je. Ça va ?
Elle lève la tête vers moi.
- J'ai fait un cauchemars, me confie-t-elle entre deux sanglots. J'ai rêvé que je mourrais Chris. Et j'étais seule... seule au monde.
Je ne peux pas m'empêcher de la prendre dans mes bras.
- Je suis là. murmurai-je. Je suis là et je ne vais nulle part Charlie. Je reste avec toi.
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N'oublie jamais qui tu es /CHRIS EVANS/
FanficCharlie Yuro a 32 ans, elle travaille dans le droit et elle est marié à un homme qui la trompe depuis maintenant trois ans. Comme elle le sait, Charlie entre dans une procédure judiciaire qui lui permettrait de faire en sort que son mari n'hérite d'...