N'oublie jamais qui tu es /CHRIS EVANS/

XXVII. CHARLIE TU VAS PAS M'ABANDONNER LA !

Mardi 7 Septembre 2021...

Enfin ! Enfin une journée seule avec Chris. Mon oncle est repartie hier avec mes cousins et j'ai sombré dans le sommeille très rapidement la veille au soir. Ce matin quand j'ai ouvert les yeux, le bras de mon homme était passé autour de ma taille. Ca n'a pas changé mais il a en plus sa tête dans mon cou. Je ne bouge pas, je n'ai pas envie de me lever. J'aime ces moments simple de bonheur où je suis dans ses bras. Captain et Dodger sont allongé à nos pieds. Mon petit shiba est blottis contre le chien de Chris. Ils sont trop mignon comme ça. En me voyant réveiller Cap pousse un aboiement, se lève et se jette sur nous. J'entend Chris hurler :

- CAP ! 

Il remue dans tout les sens avec le chiot, qui a bien grandi depuis que nous l'avons, avant d'enfin parvenir à le poser au bout du lit. Il se remet dans la position dans lequel il était avec que le shiba n'aille le déranger. Il pose un bisous dans mon cou. 

- Bonjour ma Charlie, chérie. 

J'ai du mal à déterminer si ses paroles sont complétement culcul ou si c'est mignon. Je me retourne vers lui :

- Salut Chrisou. 

- Chrisou ? s'étonne-t-il. 

- Oui c'est mignon. 

Je lui offre un sourire qui l'empêche de répondre. Il finit par me demander espiègle :

- C'est mal si j'ai déjà envie de t'embrasser ? 

- Non. 

Il se penche et m'embrasse. Je répond à son baiser. Nous sommes interrompus par nos deux chiens qui reviennent à l'attaque. Je bondis littéralement hors du lit tandis que Chris commence à se battre avec les deux en hurlant :

- DOD !!! CAP !!! SALETES DE BETES !!! 

Il rigole et les deux chiens le savent bien puisqu'ils ne s'arrêtent pas. Moi, j'enfile un t-shirt à mon homme et je le laisse dans sa galère. Il me cris :

- CHARLIE TU VAS PAS M'ABANDONNER LA !

- Si. soupirai-je en trainant derrière moi mon chariot. 

Je descend les escaliers, Chris a prévu d'aménager une chambre en bas pour m'éviter de monter et descendre les escaliers avec mon cancer et ma canule. Il faut avouer qu'elle est lourde et que je suis a bout de souffle quand j'arrive en haut... ou en bas. Pour l'instant nous n'avons pas encore eu le temps de mettre ce projet à exécution. 

Je décide de cuisiner des pancake, j'ai le temps car mon fiancé est partie à la douche. J'entend l'eau et la musique d'ici. Je me rend alors compte de la vérité lorsque je fais cuire mes pancake et que je plonge dans mes pensées. Je vais détruire cet homme. Je vais le tuer. Il ne fredonnera plus. Il se lavera dans le silence. Je suis voué à la mort et à cause de moi il ne va pas vivre jusqu'à plus de soixante ans. Je suis un monstre, un monstre... Je crois que... je crois qu'il vaudrais mieux que je parte. Chris s'occupera de notre enfant mais je ne veux plus causer de malheur dans sa vie. J'aime quand ses bras m'entoure. J'aime nos moments à deux. J'aime ses caresses. J'aime son cote protecteurs. J'aime tout chez lui mais il mérite mieux que moi. Il mérite quelqu'un qui pourra être à ses côtés jusqu'à la fin de sa vie. Il mérite quelqu'un qui pourra faire ce que je ne ferais jamais. Et avec moi à ses cotés il ne trouvera pas cette personne. 

J'éteins le feu, laissant les pancake en plan. Précipitamment j'attrape la laisse de Cap et je l'attache avec. Il aboie gaiment pensant qu'on va simplement se promener. J'attrape une feuille et un stylo et je rédige rapidement une lettre sur un morceau de papier qui trainer là. C'est notre note de projet que j'avais imprimer pour pouvoir travailler dessus sans l'ipad. 

"Salut Chris,

J'ai réfléchis en cuisinant ces pancakes. Je pense... Non je suis sur qu'il y a mieux que moi. Je ne veux pas te détruire et pourtant depuis que je suis entré dans ta vie je te porte la poisse. 

C'est vrai quoi... Tu dois t'arrêter un an. Tu t'es fais poignardé. On t'a posé un pacemaker.

Comment tu vas réagir à ma mort ? Regarde comment tu as réagis lorsqu'on est aller faire une écographie. Je ne veux pas te laisser dans un état de zombies après ma mort. 

D'ailleurs tu auras un message lors de mon accouchement, j'espère au moins que tu seras là et que je pourrais te voir une dernière fois. 

Merci pour tout ce que tu m'as fait vivre. Merci pour tout ça. 

Je t'aime Chris mais tu dois trouver mieux, tu dois trouver quelqu'un qui sera avec toi jusqu'au bout. 

Charlie.

PS : J'ai emmener Cap."

Je ne prend même pas la peine de prendre des vêtements, je pose ma bague de fiançailles à cote de la lettre avec de sortir. Je monte dans mon 4x4 et j'explose en larmes. Je suis torturé depuis notre retour de Las Vegas mais je ne pensais pas être frappé par un tel élan de vérité aujourd'hui. C'est probablement parce que je devais être seule avec lui. Les larmes dévalent mes joues, Cap aboie doucement pour me calmer. Il sait. Il sait ce qu'il se passe. Il sait pour Dodger n'est pas avec nous. De là ou je suis j'entend les pas précipité de Chris dans la maison. Il hurle mon prénom :

- CHARLIE ! CHARLIE !

Mes larmes redoublent mais il faut que je parte. Il faut que je le laisse vivre sa vie. Il faut que j'arrête d'être un fardeau pour lui. L'heure du départ a sonné. J'essuie rageusement mes larmes, met Captain derrière dans sa cache. Cette journée avait pourtant si bien commencé, pourquoi a-t-il fallut que ma conscience se réveille ? J'entre les coordonnés de mon ancienne maison, je préfère mille fois finir avec Sebastien qui briser Chris qui est probablement la meilleur chose qui ne me sois jamais arriver. Je démarre le moteur de la voiture. Chris se précipite dehors, sur ses joues ruisselle des larmes. Il veut mieux qu'il est mal maintenant qu'à m'a mort. Il se relèvera de mon départ, pas de ma mort. Il se précipite derrière le 4x4. Je n'ai pas le droit de conduire à cause de ma canule mais je m'en fiche. Je vois ses lèvres bouger mais je parviens à peine à comprendre ce qu'il dit. 

- CHARLIE ! RESTE !

Il continue de pleurer mais je ne m'arrête pas, je dois partir. Le laisser vivre sa vie. Je me remet à pleurer lorsqu'il disparait de ma vue. C'est trop tard pour moi. 

Pas pour lui.