(La musique ci-jointe n'est que suggestive pour se mettre dans l'ambiance de la fête du village, vous allez comprendre!
Le chapitre est un peu plus long que les précédents!
Bonne lecture à vous!)
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Samedi, 08h02
Les oiseaux chantent. Les feuilles tombent. Le soleil se lève en douceur sur le village qui se réveille aussi. Le paysage est calme. Je vais ouvrir mes volets. Aujourd'hui, c'est le grand jour. C'est enfin la fête du village !
Dans la rue, une joie flotte dans les airs. Il y a bien plus de monde, des petits rassemblements un peu partout. Toute la journée des activités sont proposées. Mais c'est surtout le soir que ce sera grandiose. Sous les étoiles, tout prend son sens.
Je passe ma matinée à faire du ménage. Je sais que je vais prendre du retard avec cette fête, hors, je ne veux pas culpabiliser de ne rien faire. Mais comme j'ai hâte d'aller à ce bal, surtout avec la grande robe que Julien m'a offerte !
D'ailleurs, où est-il ? Sûrement à la galerie. J'espère qu'il se décidera à venir au bal. Je sens qu'on peut vraiment bien s'amuser. Je n'ai envie que d'être avec lui. Même si je serais ridicule avec mes talons ou encore par le fait que je ne sais pas danser, au moins, il me fera rire...
J'entends la porte s'ouvrir. Julien rentre à la maison et dépose son manteau à l'entrée. Il lève ses yeux vers moi puis soupire lourdement. Je pense deviner que ma soudaine joie le dérange.
« -Ne me dites pas que c'est cette fête ridicule qui vous rend si joyeuse ?
-Mais si ! Et je vais pouvoir porter ma robe !
-Certes. Mais vous pouvez le faire rien que pour mes yeux, non ? dit-il en souriant avec malice.
-Non. Autant en faire profiter le plus grand nombre...
-Ah oui Antoine, vous voulez dire ?
-Exact. De plus, il a des yeux bleu océan, on dirait la mer...
-Quand vous voulez vous êtes poétique, mais pas avec moi... »
Soupirant, Julien va s'installer dans le canapé et se met à lire son journal. Je sautille jusqu'à la cuisine et vais préparer à manger. Même s'il me rabaisse, même s'il me blesse, je veux que cette journée respire la joie de vivre et les jonquilles.
«-Je peux être poétique à votre égard aussi...
-Ah bon ? Eh bien, commentez mes yeux de manière aussi romantique, on verra après...
-Vos yeux sont semblables certes pas à l'océan mais à un tourbillon de pétales de roses, oui c'est ça !
-Le rapport ?
-Un tourbillon, c'est tempétueux et rempli de doutes, comme vos yeux... Et les pétales de rose, parce que ça vous va bien comme fleur !
-Pourtant vous n'aimez pas cette fleur...
-Détrompez-vous, je l'apprécie à sa juste valeur... »
Je me retourne pour lui adresser un sourire rassurant, il se contente de rapprocher son journal de son visage pour que je ne le voie plus. Je finis par abandonner la cuisine, allant le rejoindre sur le canapé.
« -Alors, c'est poétique ?
-Non, c'est carrément minable.
-Vous faites mieux au moins vous ?
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Le jardin de mon coeur
Ficción histórica"Je m'appelle Ange. En 1944, mon jardin était tout pour moi. Jeune femme de la campagne, je n'avais conscience ni du danger ni du coup de foudre. Qu'est ce qui est le pire dans cette histoire ?" Mais bon, ce ne sont que des bouquets de fleurs, non? ...