«-Okay, qu'est-ce qu'il vient juste de se passer là ? Demanda Sirius, à la seconde où ils eurent fermé la porte du dortoir. Tout le monde, était aussi perdu que Sirius. Ils n'avaient jamais vu ça auparavant, quelqu'un d'aussi terrifié et paniqué par un simple cauchemar. C'était très triste à voir.
-Elle a fait un cauchemar Sirius, voilà, ce qu'il vient de se passer, répondit Remus, d'un ton calme, bien qu'aussi déboussolé que ses amis.
-Merci pour l'information Lunard, j'aurais jamais deviné.
-Vous pensez qu'elle va bien ? Demanda Alice. La pauvre, elle avait l'air plutôt chamboulée.
-Et ses frères avaient l'air super inquiets, fit remarquer Peter.
-Ce sont ses frères, c'est normal qu'ils soient inquiets, leur dit James. Honnêtement, si j'avais une petite sœur, j'aurais surement réagi de la même façon.
-Non, c'est plus que ça, intervint Marlène. Je dis pas que ses frères sont pas inquiets mais... C'est comme s'ils savaient déjà ce qu'elle avait. Comme si c'était pas la première fois que ça arrivait. Et vous l'auriez entendu crier ! C'était déchirant... C'était la douleur à l'état pur... Elle nous a regardées et elle était plus que paniquée... Elle était brisée...
-Y'a quelque chose qui va pas chez eux, annonça Mary. Je les sens pas du tout.
-Ne commençons pas à se méfier, ce qu'on a vu ce soir c'était une aiguille dans une botte de foin, raisonna Remus. Ne tirons pas de conclusions hâtives.
-Permets-moi de te contredire Lunard, s'exclama Patmol. Avec tout ce qu'il se passe en ce moment, on a toutes les raisons de se méfier, en particulier lorsqu'il se passe des choses pareilles. On ne sait rien d'eux. Qui débarque dans une nouvelle école lors de sa dernière année alors qu'il y a une guerre dehors ?
-Beaucoup de monde, l'informa Lily. Les gens ont peur et cherchent à protéger leurs enfants. Tout le monde sait que vous savez qui a peur du professeur Dumbledore. C'est donc logique que les enfants d'autres pays se réfugient à Poudlard.
-Lily a raison, annonça Alice. Et Remus aussi. Puis comme tu l'as si bien dit Sirius, c'est la guerre, qu'est-ce qui nous dit qu'ils n'en ont pas déjà fais les frais ?
-Ça expliquerait le cauchemar et l'inquiétude de ses frères, fit remarquer Marly. Après tout, ils sont là que depuis quelques heures, on peut pas apprendre à les connaitre en un repas seulement.
-Elle parlait de personnes blessées, de personnes mortes, est-ce qu'on peut vraiment faire confiance à ces gens-là ? Demanda Mary.
-C'était qu'un cauchemar Mary, rationalisa Lily.
-Qu'elle croyait réel !
-Qu'est-ce qu'on doit faire ? »
Tout le monde regarda Peter, quelques secondes, sans rien dire, cherchant la réponse idéale sans la trouver. Que devaient-ils faire ? Ils ne savaient pas. Sirius avait raison, dans les temps qui courraient, il valait peut-être mieux se méfier des nouveaux inconnus qui débarquaient comme des fleurs. Mais Remus et les filles avaient également raison. Ils ne savaient rien des nouveaux et ils ne pouvaient pas se faire une opinion basée sur un cauchemar seulement. Ces gens-là semblaient gentils, drôle et ils semblaient avoir le même respect des règles que les maraudeurs. Pour le moment, ils avaient tous pour bien s'entendre. Pourquoi devaient-ils laisser la guerre et Voldemort leur embrouiller le cerveau et leur faire se méfier de tout et de tout le monde. S'ils faisaient cela, ils ne pourraient même plus compter sur leurs amis. Tout cela était absurde, ces jeunes gens étaient surement juste des nouveaux étudiants qui tentaient de s'intégrer et qui avaient un passé difficile. Cela pouvait arriver à tout le monde. Ils ne devraient vraiment pas avoir à se méfier et pourtant, il y avait ce doute qui planait dans leur tête et ils n'étaient plus sûrs de savoir quoi faire.
«-Je pense qu'on devrait les surveiller, clama Mary après quelques secondes de silence. Ces gens-là me disent rien qui vaillent.
-Je suis pas d'accord, s'exclama Marlène. Je pense qu'on devrait d'abord apprendre à les connaitre.
-C'est ridicule Marly !
-Mary, si j'avais fait en première année, ce que tu fais maintenant et que j'en serais restée à la première impression, crois-moi tu serais pas ici à avoir cette discussion avec nous. Ce qui prouve qu'il faut leur laisser au moins une chance.
-Ça me tue de l'admettre, mais je crois que McKinnon a raison, s'exclama Sirius.
-Comme c'est gentil de me soutenir Black, mais avant que tu te fasses des films, je peux d'ores et déjà t'affirmer que tu vas utiliser ta main pendant un long moment. »
Tout le monde leva les yeux aux ciels ou souffla, comprenant ce qu'il allait suivre. Sirius et Marlène avaient cette relation compliquée. Ils étaient amis et couchaient ensemble dès que l'envie leur prenait. Enfin, c'était avant qu'une dispute n'éclate entre eux dans le manoir des Potter quelques semaines avant la rentrée. Leur relation reposait sur le fait qu'ils soient tous les deux libres. Sirius était toujours allé voir ailleurs, trouvant son plaisir auprès de filles et de garçons tous aussi différents les uns que les autres dès que ça lui chantait. Marlène, était plutôt du genre à se contenter d'un unique partenaire. Elle n'avait jamais ressenti le besoin d'en avoir plusieurs, si elle en avait un qui satisfaisait déjà ses besoins. À cause de cela, Sirius avait tendance à prendre Marlène pour acquise malgré son tempérament de feu et leur relation de chien et chat. Malheureusement pour lui, Marlène plaisait beaucoup et alors qu'ils s'étaient rendus à la soirée de Frank Londubat où Gideon Prewett n'avait cessé de jouer un jeu de séduction avec Marlène, il avait été plutôt énervé de voir la jeune femme rentrer dans le jeu du jeune homme. Ils s'étaient disputés durant une partie de la soirée, Sirius ne supportant pas l'idée qu'elle puisse se donner à une autre personne, et Marlène étant énervé par le comportement de Sirius, elle non plus, n'aimait pas le savoir avec d'autre personne mais elle n'en avait jamais rien dit. Elle détestait donc qu'il lui reproche une chose pareille. Ils avaient mis un terme à leur petit arrangement suite à ça. Mais, ce n'était pas la première fois que la fin de leur arrangement était annoncé et tout le monde savait que ce n'était qu'une question de temps avant que ça ne reparte de plus belle.
«-Qui a dit que je faisais ça par intérêt ?
-Oh pitié Black pas à moi, tu fais rarement quelque chose sans aucun intérêt.
-Les amis, c'est vraiment pas l'important tout de suite alors ça serait sympa si vous parliez de votre relation sexuelle, amoureuse, ou je sais pas quoi un autre jour, leur demanda gentiment Alice avant de se tourner vers celui avec qui Marlène et elle avaient passé leur enfance. James, qu'est-ce que t'en penses ?
-Je sais pas. Pour être honnête, je suis mitigé, avoua James. J'ai ce pressentiment envers eux, pas forcément mauvais mais je sais pas... C'est comme si...
-Tu les connaissais ? Comme s'ils étaient proches de toi d'une certaine manière ? Demanda Lily, en le regardant dans les yeux.
-Oui. Comment tu sais ça ?
-J'ai le même pressentiment.
-Génial, vous pouvez ajouter médium à votre C.V, s'exclama Mary. C'est absurde les amis. La question ne devrait même pas se poser. Puis, c'est pas comme si on avait besoins de plus d'amis.
-Mais ça n'a rien à voir avec ça Mary, lui dit gentiment Remus. Personne n'a dit qu'il fallait leur accordé toute notre confiance maintenant mais de là à se méfier ? Juste parce que Lilia a fait un cauchemar. Je trouve ça excessif.
-Alors, on fait quoi ? On attend et on voit ce qu'il se passe ? Demanda Queudver. Tout le monde se regarda, se disant que ce n'était pas une mauvaise idée. C'était même la meilleure chose à faire en vérité.
-On attend et on voit ce qu'il se passe, confirma Cornedrue. Allons voir si elle va mieux, proposa-t-il ensuite. Ils prirent donc tous la direction de la salle commune, espérant voir une Lilia calmée et rassurée dans les minutes qui suivait mais au lieu de ça, ils trouvèrent la salle vide, la petite fratrie avait disparu.
-Attendre et voir, s'exclama Mary. Vous êtes sûrs ? »
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Rewriting history
FanfictionDans un monde où le mal l'emporte sur le bien, Harry Potter décide d'envoyer ses trois enfants à une époque plus sûr dans l'espoir de pouvoir changer les choses.