Regulus Black était badass et jamais Lily Luna Potter ne l'avait autant respecté que lorsque Pandora et lui s'étaient présentés à eux le soir de la rentré et qu'il avait montré le journal de Jedusor, ordonnant de savoir toute la vérité sur eux en échange du journal. Ses frères et elle avaient tenté de négocier bien entendu, si quelqu'un savait qu'ils étaient réellement ça pourrait tout compromettre, pourtant rien n'avait pu y faire, Regulus n'aurait pas cédé tant qu'il n'aurait eu la vérité sur eux. Il insistait également pour que Pandora sache elle aussi, refusant de cacher ce qu'il s'apprêtait à découvrir à sa meilleure amie, la seule en qui il avait vraiment confiance. Les trois Potter avaient tenté de trouver une solution miracle à toute vitesse mais Regulus les avait mis sur le fait accompli et ils n'avaient pas d'autre choix que lui donné ce qu'il voulait, s'ils voulaient le journal. Ils avaient donc demander une pensine à la salle sur demande et lorsqu'elle était apparue, ils avaient tout les trois mis plusieurs de leurs souvenirs dedans. Regulus avait semblé hésité, plongé dans leurs souvenirs, il n'aurait plus aucun contrôle sur le journal mais il avait dû reconnaitre qu'il avait été impossible que la fratrie puisse modifier leurs souvenirs en si peu de temps. Il avait donc convenu avec eux qu'ils auraient le journal, seulement lorsque Pandora et lui en auraient fini avec leurs souvenirs. La jolie blonde avait bizarrement réussi à le convaincre qu'il fallait les croire lorsqu'ils disaient qu'ils ne toucheraient pas au journal avant qu'il ne leur donne lui-même. Après ça, ils avaient tout deux plongés dans la pensine sous le regard tendu de la fratrie. Lorsqu'ils en étaient ressorti, Regulus était plus blanc que neige et Pandora semblait encore plus à l'ouest que d'habitude.
«-Vous êtes des Potter, annonça Pandora.
-Oui, répondit Albus.
-Et vous venez du futur, renchérit la jeune femme.
-C'est exact, confirma Lily.
-Ma cousine a sauvé votre père, s'exclama Regulus choqué. Et mon autre cousine a tué mon frère, sa sœur et sa nièce.
-Je suis désolé Regulus, fit doucement James d'un ton compatissant.
-Tu baises ma petite nièce ! S'exclama le jeune Black, légèrement affolé par l'information et James se sentit presque coupable.
-C'est arrivé oui.
-On de la même famille ! Se réjouit Pandora en prenant Lily dans ses bras. Je ne vois pas quelqu'un d'autre que toi pour rendre mon petit-fils heureux !
-Merci, répondit la jeune femme, touchée par les mots de Pandora.
-Votre père peut tuer vous-savez-qui ! Par les couilles de Salazar vous devez sauver le monde ! Annonça Regulus d'une voix aigué, complétement sonné par tout ce qu'il venait de voir. J'ai besoin de m'assoir ! Une seconde plus tard, un canapé apparu et le jeune homme se laissa tomber dessus, relatant tout ce qu'il venait de voir dans sa tête en une poignée de seconde. Je suis un héro, s'exclama Regulus après être sorti de la pensine.
-Disons que t'es pas un vilain, ça c'est sûr, lui répondit doucement Albus. Il y eu quelques secondes de silence pesant, puis Regulus sortit le journal de la poche de sa cape et le tendit à Albus qui le prit et après une courte vérification, prouvant que ce n'était pas une copie, le jeune homme le donna à sa petite sœur qui le rangea avec les deux autres artefacts.
-Comment tu as su ? Demanda James après que Lily ait rangé le journal qui avait causé tant de mal à sa mère. Pour les horcruxe.
-Grâce au seigneur des ténèbres lui-même. Il les apporté l'année passé pour Noël. Il a dit à Lucius et Bella que c'était un cadeau pour leur loyauté et qu'ils devaient en prendre soin et que personne d'autre ne devait savoir qu'ils les avaient, expliqua Regulus. Tout ça semblait bien trop important pour être juste une récompense, ça m'avait intrigué, il semblait presque effrayé à l'idée que quelqu'un d'autre que nous découvre leurs existences alors j'ai fait mes recherches et ça m'a pris quelques mois mais j'ai fini par découvrir les horcruxes et il m'a fallu quelques mois de plus pour savoir tout ce qu'il y avait à savoir dessus. Quand j'ai vu la blessure d'Albus, j'ai tout de suite reconnu les séquelles du feudaymon et avec votre passé incertain, vos heures à disparaitre et vos semaines passés à l'infirmerie, j'ai compris.
-Et qu'est-ce qui t'a dit que tu pourrais nous faire confiance ? Demanda Albus.
-Honnêtement ? Avant de sortir de cette pensine, j'étais pas encore sûr de pouvoir le faire.
-Et maintenant ?
-Vous avez le journal, pas vrai ? Leur fit remarqué Regulus. Et d'après ce que j'ai vu, vous aurez besoin de moi pour entrer dans la chambre de Bellatrix.
-Parce que tu comptes nous aider ? Demanda Lily, légèrement surprise de ce qu'elle entendait.
-C'est ce que j'aurais fait dans le futur de toute façon. Il reste deux horcruxes à aller chercher, c'est bien ça ? Questionna Regulus en connaissant déjà la réponse et les trois Potter acquiescèrent. Si Lucius et Bellatrix ont déjà les horcruxes, ça veut dire que le médaillon est déjà dans la caverne ou j'étais censé mourir. Vous irez là-bas et moi je m'occupe de la coupe.
-Et pourquoi pas l'inverse ? Demanda James.
-Le but c'est d'être discret, non ? S'exclama Pandora. Et si votre plan pour voler les Lestrange c'est de faire comme votre père a fait, autant envoyer une lettre à vous-savez-qui pour lui expliquer que vous chercher les horcruxes. Bellatrix a confiance en son cousin. Elle le laissera entrer dans sa chambre forte et vous savez exactement ce qu'il faut faire pour obtenir le médaillon. C'est à vous d'aller là-bas. Mais avant ça, il faut qu'on prépare le meilleur plan possible.
-Tu comptes nous aider toi aussi ? L'interrogea Lily.
-Evidement, et pendant que vous vous concentrez sur les horcruxes, moi je vais étudier la théorie de Flamel pour vous aider à retrouver votre famille.
-Est-ce qu'on va vraiment se lancer là-dedans tous ensemble ? S'exclama Albus, surpris par le tournant que prenait les choses.
-C'est déjà le cas Al, répondit Regulus. Détruisons ce monstre comme il a détruit nos familles. »
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Rewriting history
FanfictionDans un monde où le mal l'emporte sur le bien, Harry Potter décide d'envoyer ses trois enfants à une époque plus sûr dans l'espoir de pouvoir changer les choses.