Chapitre n°22 : Christmas break

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Dire que leur chasse aux horcruxes s'était révélée être un échec cuisant était un euphémisme, n'étant pas sûrs que Lucius et Bellatrix aient déjà les horcruxes en leurs possessions, ils avaient tenté de les trouver dans les endroits qu'ils pensaient susceptibles d'être significatifs pour le seigneur des ténèbres, sans succès. Ils étaient donc rentrés à Poudlard bredouilles et avait passé noël l'esprit lourd et le cœur triste, mélancoliques de ne pas être auprès de ce qu'ils aimaient. Et comme une mauvaise nouvelle n'arrivait jamais seule, lorsqu'ils s'étaient entretenus avec Dumbledore afin de faire une mise au point sur la situation, ils avaient appris que ce dernier ne pourrait pas leur procurer le venin de basilic. Ils pouvaient remercier leur grand-père pour cela, puisqu'en effet, James avait averti Fleamont qu'il se méfiait des nouveaux arrivants alors lorsque Dumbledore avait demandé de l'aide à Fleamont, ce dernier avait tout de suite fait le rapprochement et malgré le respect qu'il avait envers Dumbledore, le père de famille avait préféré faire confiance à son fils et refuser l'accès au venin au vieux sorcier.

         Albus avait émis l'idée de se rendre au chemin de travers pour qu'ils puissent se changer les idées et également pour qu'ils puissent le découvrir sous un autre jour que désert et complétement détruit par les mangemorts. Ils avaient transplanné dans l'allée la plus commerciale du Londres sorcier sans même demandé l'autorisation à Dumbledore et ils avaient fait le tour des magasins, admirant les incroyables produits que le monde magique avait à leur offrir sans jamais rien acheté étant donné qu'ils n'avaient qu'assez d'argent pour se payer une bière au beurre chacun au chaudron baveur. Lorsqu'ils s'étaient enfin assis à l'une des tables du petit pub sorcier, ils avaient directement senti des regards sur eux. Ils avaient tournés la tête et avaient reconnu James, Sirius et Marlène, tout trois assis à une table, ayant surement laisser en suspend une conversation intéressante lorsqu'ils avaient vu la fratrie arriver. Lilia avait annoncé qu'il valait mieux les ignorer et avait pris le journal abandonné sur la table voisine avant le poser sur leur table, tous trois se penchant dessus afin de savoir l'actualité du monde sorcier. Ils remarquèrent assez vite un article sur leur arrière-grand-père, la gazette questionnait l'habilité de Fleamont Potter à diriger le bureau des aurores à son âge avancé, ce qui était stupide aux yeux de la fratrie.

         Puis dans le brouhaha des conversations joyeuses, étaient apparu une vingtaine de mangemorts tel une explosion. Prenant les autres sorciers de court, ils s'étaient mis à envoyer toute sorte de sortilèges impardonnables et d'incantations noires sur tout ce qui bougeait. James, Albus et Lily avaient riposté à la seconde où le premier sort avait été envoyé, sauvant un moldu d'un sortilège de la mort avant d'envoyer Rabastan Lestrange dans l'étagère des verres une seconde plus tard, le faisant tomber dans l'inconscience sous les yeux de Sirius. Ils avaient défendu le petit pub du mieux qu'ils avaient pu, tentant de sauver le plus de gens possible avec l'aide de quelques personnes assez courageuses ou idiotes pour se tenir face à l'ennemie. Les aurores n'avaient pas tardé à débarquer, Fleamont Potter en première ligne et la première chose que James Sirius s'était dit en le voyant, c'est qu'il était impressionnant de voir à quel point les gènes masculins prenaient le dessus dans la famille, tout les hommes se ressemblaient. Il avait vite chassé tout cela de son esprit et avait continué à repousser les mangemorts du mieux qu'il le pouvait. Puis, encore une fois, une faille était apparu et Lily n'avait pu s'empêcher de se demander pourquoi les failles apparaissaient toujours lorsqu'un bataille faisait rage dans l'une des époques et si tout cela n'était qu'une coïncidence. Cette fois, la bataille n'était que dans le pub, dans l'autre époque se trouvait Voldemort, entouré de ses sbires les plus fidèles, arborant un sourire victorieux et malfaisant, fixant les trois enfants de son plus grand rival, ses mots leur étant destinés.

« J'arrive. Je suis tout près. »

         James n'avait pas réfléchi à l'entente de ces mots, c'était presque comme si sa baguette avait envoyé un sort toute seul au seigneur des ténèbres. Et, à la seconde où son sort avait passé la frontière de la faille, cette dernière s'était refermé. Il avait senti Albus lui agrippé le bras dans la seconde qui suivait, les faisant transplanner à Préaulard. Ils se rendirent directement à l'infirmerie après cela, se rendant compte qu'ils n'étaient pas autant remis des blessures de leur escale chez les Gaunt qu'ils l'auraient pensés, alors qu'au chaudron baveur, Fleamont fixait l'endroit où s'était trouvé la faille quelques secondes plus tôt, l'incompréhension et la peur se lisant sur son visage, ses fils et leur amie le rejoignant rapidement alors que le reste des aurores finissaient de capturer les mangemorts qui n'avaient pas encore fui. Fleamont Potter ne savait rien des trois petits dont son fils se méfiait mais il était sûr d'une chose, ils avaient sans le vouloir déclencher quelque chose de dangereux qu'ils n'étaient surement pas en mesure de contrôler et qui pourrait causer leurs morts à tous.

«-C'est ça que vous avez vu ? Demanda doucement Fleamont aux trois adolescents. A Poudlard ?

-Oui, répondit Sirius.

-Dumbledore a dit que c'était un acte de magie noire créé par les mangemorts pour torturer les Parker, expliqua Marlène. 

-Dumbledore vous a menti Marly, répondit simplement le père de famille.

-Mais pourquoi il ferait ça ? Demanda James. Papa qu'est-ce que c'est ?

-Je ne suis pas sûr. Je crois que ce sont les conséquences abominables d'un geste désespéré.

-Qu'est-ce que ça veut dire ? S'exclama Sirius, qui voulait du concret plutôt que des phrases poétiques débiles qui lui embrouillaient l'esprit.

-Quelque chose dont vous ne devez pas vous préoccuper pour le moment. Mais gardez un œil sur vos camarades d'accord ? Je ne sais pas qui ils sont ou dans quelle camps ils sont mais une chose est sûre, ils sont importants. »

         Pendant ce temps à des centaines de kilomètres de là, dans le majestueux manoir des Malfoy, se trouvait la nouvelle madame Malfoy, accompagnée de son plus fidèle cousin. Elle s'enfonçait dans les escaliers sous l'immense salon du manoir aux côtés du jeune homme, les baguettes dans leurs mains leurs servant d'illumination. Une fois les escaliers descendus, Narcissa murmura une incantation, permettant ainsi d'ouvrir la grille de fer se trouvant devant eux. Elle fit entrer Regulus puis entra à son tour avant de fermer la grille derrière eux. Le cadet de la famille regarda devant lui, impressionné par le nombre d'objet corrompu par la magie noire détenus par les Malfoy. Il ne doutait pas que cette collection d'objets avait dû être commencée il y a maintenant des siècles et qu'elle faisait la fierté de cette vielle famille de sang purs. Il avait parfois entendu Lucius vanter les mérites de cette collection auprès de leur cercles d'amis intimes mais Regulus avait toujours pensé qu'il en rajoutait. Il fallait croire que ce n'était pas le cas pour une fois.

«-Tu t'intéresses au vieux artéfacts des Malfoy maintenant ? Demanda doucement Narcissa, en s'enfonçant dans les allés, sa baguette presque collé à son visage, éclairant ce dernier.

-En quelque sorte, répondit brièvement Regulus. Je voulais m'assurer que ma cousine préférée n'avait pas épousé un menteur, annonça-t-il nonchalamment et la concernée leva les yeux aux ciels face aux paroles du jeune homme.

-Alors, satisfait ? Demanda-t-elle d'un ton mi-exaspéré, mi-condescendant face aux mots de son cousin alors que les yeux de ce dernier se posèrent sur un petit livre, à la relaure en cuir noire.

-Oh oui. Plus que tu ne le crois. »

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