Chapitre n°42 : Awake

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Les maraudeurs et les filles n'avaient plus eu de contact avec les voyageurs du futur après cela. Ils se saluaient tous lorsqu'ils se croisaient et lorsque les filles et les maraudeurs allaient à l'infirmerie, ils leur laissaient toujours la place, les voyageurs temporels savaient qu'ils avaient rarement l'occasion de le faire avec leurs cours et qu'ils semblaient très inquiets pour la jeune femme. Un soir avant le couvre-feu, alors que les six amis avaient décidé de faire un tour dans le parc, ils avaient vu James II et sa petite amie Eliana. Le petit couple avait surpris les parents de Jay en train de discuter, ou plutôt Ginny pleurer en avouant à son mari à quel point elle était inquiète pour leur fille, Harry l'avait rassuré en séchant ses larmes, la vue de cette scène avait fait énormément de mal à leur ainé -qui en plus d'être mort d'inquiétude pour leur sœur, ne supportait pas de voir ses parents souffrir autant- et Eliana l'avait à son tour consolé.  Ce même soir, ils avaient vu mini Alice- ils avaient décidé d'appeler leur descendance avec cet acronyme- faire de même avec Albus alors qu'ils remontaient dans les appartements des préfets en chef, et lorsqu'ils avaient décidé de passer à l'infirmerie, pensant que ses réactions étaient peut-être dû à une mauvaise nouvelle sur l'état de Lily Luna, ils avaient vu cette blonde d'une quarantaine d'années qui était souvent avec Ginny, son nom était Luna, s'ils se rappelaient correctement, elle se tenait auprès d'un jeune homme qui lui ressemblait trop pour ne pas être son fils. Sirius était certain -d'après ce qu'il avait vu lors de l'arrivée des voyageurs- qu'il était le petit-ami de mini-Lily. Sa mère le réconfortait quant à l'état de celle qu'il aimait. C'est ainsi qu'ils avaient appris que plus mini-Lily restait dans le coma, moins ses chances de se réveiller étaient élevés. Lily première du nom avait passé la nuit à pleurer dans les bras de James suite à ça. James était resté fort pour Lily mais à l'intérieur, il pleurait tout autant qu'elle. Il ne voulait pas que sa petite-fille meurt.

         En ce mardi soir-là, le repas se passait dans le calme dans la grande salle, loin du bruit ordinaire dont faisait face la plupart des repas. Les repas étaient plus calme depuis la bataille mais celui-ci avait passé un autre niveau. Les héros du futur, comme les avaient surnommé la gazette du sorcier avaient pris par au repas avec les élèves, surement pour que les plus grands puissent s'assurer que les plus jeunes mangent, beaucoup d'entre eux ne cessant de mentir sur le sujet. Seul Lyscender manquait. Il était sans aucun doute rester avec Lily Luna. Ils ne la laissaient jamais seule, dans l'éventualité où elle se réveillait et pour être réactif si une complication faisait son apparition. Ils avaient pris place à la table des Serdaigle. On pouvait voir, en un seul coup d'œil qu'ils étaient tous assez mal-à-l'aise à l'idée de se tenir ici et de manger auprès des élèves. Comment ne pouvaient-ils pas ? Tout les élèves et même certains professeurs, ne faisaient que les fixer en faisant des messes basses. Certains alternaient par fois entre eux et les maraudeurs mais tout le monde savait qu'ils étaient le sujet de conversation de l'ensemble de la salle.

         Rose était seulement heureuse qu'aucun élève ne vienne leur parler. Aucun eux n'avaient la tête à cela. Elle aurait voulu disparaitre pour toujours pour échapper à tout ces regards. Elle regardait son oncle Harry, qui mangeait en face d'elle et elle fut impressionnée de la facilité qu'il avait à ignorer tout ces regards, à oublier toutes ces messes bases. Elle se rendait compte qu'il avait vécu ça toute sa vie. Cela lui faisait de la peine. Elle espérait que ces regards et ces messes basses disparaissent. Elle serait incapable de supporter ça plus d'un repas. Les gens ne pouvaient-ils pas avoir de manières ? Par Merlin, ils venaient de vivre la plus grande bataille du monde des sorciers -du moins, du monde des sorcier de cette ligne temporelle- mettant fin à une vie de violence, ils avaient perdus des proches, l'une de leur proche étaient actuellement entre la vie et la mort et ces gens ne trouvaient rien de mieux à faire que remuer le couteau dans la plaie en ne se cachant pas d'en parler, juste devant eux, les fixant, comme si c'était la bonne chose à faire. Et ils disaient à leur époque leur génération était irrespectueuse.

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