« Qu'est-ce que tu disais à propos d'attendre et de voir ? »
Mary avait lancé un regard dédaigneux à Sirius alors qu'ils prenaient tous la direction du bureau du professeur Dumbledore. La bataille qui s'était engagée entre Gryffondor et Serpentard avait été plutôt rapide. Le professeur Flitwick était très vite intervenu auprès du Professeur Chourave, tous les deux venant de quitter la salle des professeurs pour se rendre à leur prochain cours. Ils avaient été tentés de retirer des points aux deux maisons, surtout après avoir vu la préfète en chef elle-même, mettre son poing dans le nez de son ancien meilleur ami pour avoir tenté de lancer le sortilège doloris sur Remus, mais le début de l'année venait tout juste de commencer et les sabliers demeuraient pour le moment, presque vide. Ils avaient donc décidé de les emmener à Dumbledore, afin qu'il puisse lui-même décider de leur sanction. Les Serpentard s'étaient entretenus avec leur principal en premier, suivi par ensuite des Gryffondor. À la plus grande surprise des élèves, la plupart d'entre eux -ceux qui n'avaient pas tenté de lancer de sortilèges impardonnables sur leurs camarades- s'en étaient sortis avec quelques heures de colles et ainsi qu'une lettre aux parents. Peter avait eu l'audace de demander à son directeur, pourquoi par Morgane ces futurs mangemorts n'avaient-ils pas été renvoyés, Dumbledore avait répondu d'un ton très calme que dans l'enceinte du château, il pouvait les surveiller, ajoutant que les expulsés seraient les envoyer tout droit vers le seigneur des ténèbres, qui leur ordonnerait surement le pire pour faire entendre son idéologie. Il avait ensuite donné congés à ses élèves, qui étaient retournés en cours sans un mot.
«-On doit voler la carte du maraudeur, annonça James Potter, deuxième du nom alors qu'il était assis sur l'un des canapés que la salle sur demande avait mis à leur disposition. En effet, Albus avait émis l'idée de séjourner dans la salle à plein temps et d'abandonner leurs dortoirs. Il avait pensé que cela éviterait les incidents comme celui de la veille et que c'était tout simplement plus simple pour leur recherche sur les horcruxes. James et Lily avaient approuvé, se disant que c'était une bonne idée.
-Quoi ? S'exclamèrent Lily et Albus, confus par l'idée de leur frère.
-On devrait vol...
-On a entendu James, on est pas sourd mais pourquoi ? Demanda Lily.
-Et c'est moi le débile de frère ? Sourit James avant de prendre un air plus sérieux. Réfléchis Lil, à quoi sert la carte du Maraudeur ?
-Elle permet de voir tout le monde, de savoir où ils vont, ce qu'ils font à chaque minute de la journée, répondit Lily, ne comprenant où il venait en venir.
-Et si un jour grand-père, Remus, Sirius ou ce sale petit rat nous cherchent sur la carte, qu'est-ce que tu crois qu'ils vont trouver ? Demanda James avec un sourire en coin. Lily écarquilla les yeux, comprenant exactement où il voulait en venir. Si les maraudeurs les cherchaient sur la carte, ils trouveraient James, Albus et Lily Potter et ce serait le début de gros ennuis.
-James a raison, on doit la leur prendre, s'exclama Albus. Je veux dire, tant qu'on est ici, on risque rien mais on ne va pas pouvoir passer nos vies dans cette salle.
-D'accord mais comment on est censé faire ça ? Ils doivent surement protéger cette carte comme la prunelle de leurs yeux, fit remarquer Lily. Puis entre nous, je pense vraiment pas que ça soit facile de voler les maraudeurs.
-Si Rusard a réussi à leur confisquer, alors on réussira à leur voler, sois-en sûre, la rassura l'ainée de la famille.
-Ça aurait quand même été facile si on avait la cape de la famille, annonça Albus, faisant référence, à la cape d'invisibilité, véritable relique de la mort que les Potter se léguaient de génération en génération. Frères et sœurs se regardèrent quelques secondes, techniquement à cette époque, leur grand-père était détenteur de la cape et il n'y avait aucune chance qu'un fouteur de trouble tel que lui, est laissé une merveille pareille à la maison. Vous pensez qu'on devrait voler la cape aussi ? Après tout, c'est la cape de la famille, elle finira par nous revenir de toute façon, la prendre ne serait qu'une avance sur héritage.
-La voler ? Non, ça serait trop risqué, s'exclama la dernière de la famille. Voler la carte est une chose, les maraudeurs connaissent le château par cœur de toute manière et ils trouveront un moyen de se débrouiller sans. Voler la cape, ça serait comme nous jeter un avada. La cape est très importante dans notre famille, vous le savez, grand-père, je veux dire James, doit beaucoup y tenir. Si elle disparaissait, je crois qu'il serait capable de retourner le château pour la retrouver donc on peut pas la voler.
-T'as raison, on peut la voler, approuva James. Mais faut reconnaitre qu'elle nous aurait bien aidé.
-C'est pour ça que je me dis qu'on pourrait... L'emprunter ? Proposa Lily avec un regard malicieux.
-Donc tu veux la voler.
-L'emprunter nuance ! Des emprunts à court terme. Réfléchissez, on la prendrait que lorsqu'on en aurait absolument besoin et on la remettrait à sa place à la seconde où on aurait fini ce qu'on avait à faire. Grand-père a sa cape et nous aussi, tout le monde y gagne.
-Et si lui ou l'un des maraudeurs en a besoin en même temps que nous, comment on fait ? Demanda Albus.
-Et bien, ils s'en passeront, sauver le monde des sorciers est plus important que leur prochaine farce après tout. On remettra la cape dans un endroit où ils pourront la retrouver facilement pour ne pas éveiller les soupçons.
-Ça me semble être pas mal. Je veux dire, on a mis au point des plans bien plus farfelus et bancals ces dernières années, fit remarquer le frère cadet et James et Lily ne put s'empêcher de se dire qu'il avait plutôt raison. Bon, ça s'était la partie amusante, passons à la partie compliquée. Les horcruxes, il faut qu'on trouve combien il y en a à cette époque et où ils sont.
-Dans notre temps, il y en a sept, le journal, la bague, le médaillon, la coupe, le diadème, le serpent et papa, se remémora James. Reste plus qu'à savoir lesquels il a déjà créé. On peut déjà éliminer papa, pour d'évidentes raisons.
-On peut aussi retirer le serpent de notre liste, je suis un peu près que Voldemort la créer avant que papa n'entre en quatrième année, les informa Albus.
-Si c'est ça Al, il avait tué Bertha Jorkins pour le créer et elle est morte en 1994 si je dis pas de bêtise donc le serpent ne sera un problème, annonça Lily.
-C'est peut-être comme ça qu'il faut s'y prendre pour la plupart, proposa James. En voyant si les personnes qu'il a tuées pour créer les horcruxes sont toujours en vie ici.
-Pour ça, on doit savoir qui il a tué et c'est pas le cas pour le médaillon et le diadème, lui rappela Lily.
-Alors, on s'en occupera après. Concentrons-nous sur ce qu'on sait déjà.
-Si je me souviens bien, le journal est devenu un horcruxe lorsque Mimi Géniarde est morte, donc ça fait déjà un, la bague en est devenue une lorsque Voldemort a tué son père et pour ce qui est de la coupe, Hepzibah Smith a été la victime. Il nous reste plus qu'à voir s'ils sont en vie, mais je suis un peu près sûre qu'ils sont déjà tous morts.
-Ça coute rien de vérifier, annonça James. Le plus important maintenant est de savoir où ils sont s'ils ont déjà été créés. Vous pensez que Lucius Malfoy est déjà en possession du journal ?
-J'en sais rien, c'est possible mais s'il l'est ça veut probablement dire qu'il faut qu'on trouve un plan pour rentrer dans la chambre forte des Lestrange dès maintenant. Il est impossible que Voldemort ait donné le journal à Lucius avant de donner la coupe à Bellatrix. Il a bien plus confiance en elle.
-Tu marques un point Al. Par quoi on commence alors ?
-Par ici, répondit simplement Lily. Par Poudlard. L'un des horcruxes est peut-être juste ici les garçons. Il faut juste y penser assez fort pour le trouver.
-Le diadème. »
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FanfictionDans un monde où le mal l'emporte sur le bien, Harry Potter décide d'envoyer ses trois enfants à une époque plus sûr dans l'espoir de pouvoir changer les choses.