La dernière chose qu'Albus Potter avait voulu était de se disputer avec Regulus Black. Il venait tout juste de sortir de l'infirmerie après trois semaines cloués au lit et Pandora et Regulus avaient été les deux seuls à son chevet et à celui de son frère et sa sœur. Il aurait pensé que leurs états auraient inquiété ses grands-parents et leurs amis, mais il fallait croire qu'il s'était fourré le doigt dans l'œil. Il avait été trop loin en s'en prenant à Peter. James et Lily ne pouvaient surement pas prendre le parti d'une personne qu'ils ne connaissaient que depuis quelques mois plutôt que celle d'un ami vieux de plus de six ans. Albus les comprenait, mais c'était tout de même douloureux de se rendre compte que ses grands-parents le haïssaient. Il se rassurait en se disant que c'était mieux ainsi, que son grand frère, sa petite sœur et lui n'étaient pas même pas censés devenir leurs amis au départ et qu'ils comprendraient lorsque tout cela serait fini. Puis, il avait toujours Pandora. Et, en quelque sorte Regulus qui après toutes ses semaines ne savaient toujours pas sur quel pied danser avec eux. Il était méfiant certes, mais il avait le mérite d'être là, à sa manière. Albus n'aurait pas dû le pousser ainsi à s'approprier une vérité que le cadet des Black n'était pas encore prêt à attendre.
«-Qu'est-ce que tu fais ? S'était exclamé Albus, hurlant presque à l'oreille de R.A.B, le faisant sursauter et grillant ainsi la cachette du jeune homme si l'on pouvait l'appeler ainsi.
-Merlin Parker ! Avait répondu Regulus, une main encore plaquée sur sa poitrine alors qu'il se remettait de ses émotions. Madame Pomfresh ne t'a pas dit te ménager ? Parce que hurler dans l'oreille d'un camarade pour lui faire peur, c'est tout le contraire.
-Ce qu'elle ne sait pas ne pas lui faire de mal, en plus, j'ai eu trois longues semaines pour me ménager. Et t'as pas répondu à ma question. Qu'est-ce que tu faisais ?
-Rien qui te regarde, se braqua directement Regulus, mais il fut trahi lorsque au loin, ils entendirent les échos des voix de Sirius et Marlène qui semblaient rire.
-Ah, tu gardes encore un œil sur ton grand frère, comprit Albus en souriant.
-N'importe quoi ! Je surveillais l'ennemie, c'est différent !
-Tu considères ton frère comme ton ennemie ? C'est triste d'en arriver là.
-Garde ton jugement pour toi Parker, on n'a pas tous la chance d'avoir la famille parfaite !
-Parfaite ? Et, tu te bases sur quoi pour dire ça ? Tu sais rien de ma famille.
-Toi non plus !
-Il faut pas chercher bien loin pour savoir tout ce qu'il y a savoir sur la noble famille des Black. Des parents froids et vieux jeux, incapable de montrer l'amour qu'ils portent à leurs enfants, s'ils les aiment réellement. L'ainé de la famille qui a fui chez une famille considérée par vous autres comme des traitres à leurs sangs, la plus vielle des cousines a épousé un né moldu avec qui elle a eu un enfant, la seconde cousine est complétement détraquée et probablement amoureuse d'un mage noir. La dernière cousine est un peu près normale mais tout le monde sait qu'elle croit aux débilités d'importances de sang surtout pour faire plaisir à ses parents qui ne cache pas leur aversion pour les idées de Voldemort. Enfin toi, le petit dernier, celui sur qui la pression de ne pas décevoir la famille repose sur ses épaules, mais qui n'est pas sûr de ce qu'il veut.
-Je sais parfaitement ce que je veux et toi tu ne sais rien du tout de moi ou de ma famille ! S'était énervé Regulus, refusant d'admettre qu'Albus avait touché dans le mille. Puis, je sais même pas pourquoi je te parle ! Tu fais partie de l'ennemie !
-Parce que je suis un gryffondor ou parce que je refuse de croire en l'idéologie stupide d'un mage noir qui n'a même pas la décence d'avoir un véritable nez ? Avait demandé Albus, appréciant presque cette discussion qui permettrait peut-être à Regulus de dire tout haut ce qu'il pensait tout bas.
VOUS LISEZ
Rewriting history
FanfictionDans un monde où le mal l'emporte sur le bien, Harry Potter décide d'envoyer ses trois enfants à une époque plus sûr dans l'espoir de pouvoir changer les choses.