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Chapitre n°28 : Valentine's date

«-Vous avez entendu ? Il parait que Rogue a demandé Parker d'être sa valentine, annonça Sirius alors qu'ils étaient tous dans la salle commune des gryffondor, partageant les canapés. Tout le monde se retourna vers lui, pris d'intérêts. Les gossips de Patmol étaient de retour.

-Okay Sirius, définit demander à quelqu'un d'être sa valentine, demanda Lily en posant son livre sur ses genoux, clairement surprise par cette annonce. Parce que même si je suis plus amie avec lui, je peux t'assurer que c'est pas du tout son genre.

-Bah il l'a fait à la façon Servillus. Il a dit qu'il faisait rien et que si elle faisait rien non plus, ils pouvaient ne rien faire à deux, ce gars là est pathétique.

-Deux mangemorts ensemble ça s'assemble, fit remarqué Marie, qui avait la tête posé sur les genoux de Marlène.

-On a aucune certitude que s'en est une, leur rappela James, assis entre Sirius et Marlène et tout le monde lui lança une regard qui en disait long. Quoi ? C'est vrai.

-Commençons pas avec ça s'il vous plait, demanda Alice. Elle en avait marre de toujours faire le procès de la fratrie. A part un pétage de plombs d'Albi sur Peter qui pouvait être expliquer de dix milles autres manières et des phénomènes inconnus qui montrait Voldemort leur donnant des mots incertains, rien ne prouvait qu'ils étaient du mauvais côté. Ils les laissaient tranquilles, comme James leur avait demandé il y a des mois, c'était le plus important. Ses amis devaient arrêter de les descendre à la moindre occasion.

-Qu'est-ce qu'il y a Cornedrue ? Ça te dérange de savoir que Rogue en pince pour Parker ? Tu te la tapes entre deux rondes et t'as pas envie qu'il te la vole ? Se moqua Sirius.

-Pourquoi t'es jaloux ? Demanda James avec un sourire fier. Il préférait montrer fier face pour ne pas alerter les autres mais son meilleur ami avait touché dans le mille. Il n'aimait pas l'idée de savoir que Rogue lui tournait autour. Il était peut-être fou mais il sentait qu'il pouvait faire confiance à Lilia et il était sûr que Rogue ne lui apporterait rien de bon. Il avait encore une fois ce sentiment qui prenait le dessus et il ne pouvait rien y faire.

-Bah ouais ! Elle est plutôt bonne !

-T'es un porc Sirius, cracha Marlène. Ces derniers temps, les choses étaient de nouveaux tendus entre eux pour une raison que seuls Sirius et Marlène connaissaient.

-Ou un chien, renchérit Remus. Tout dépend du point de vue.

-C'est tout moi Lunard ! Sourit Sirius. En tout cas, il parait qu'Albi était furieux. Vous savez, ses frères ont toujours faits fuir les autres mecs mais là il était prêt à le tuer.

-Ses frères n'aiment pas vraiment Rogue, leur rappela Lily et c'était évident qu'elle avait raison. Mais Albus, en particulier, haïssait Rogue. C'était d'ailleurs ironique qu'il porte son prénom. Son père avait beaucoup de respect pour Rogue mais Albus, lui, ne pouvait pas. Il avait vu les souvenirs que Rogue avait offert à son père avant de mourir et lorsqu'Harry voyait de la loyauté et de l'amour d'un homme incompris, Albus voyait juste un homme cruel. Il avait fait tout ce qu'il avait fait par culpabilité et la vérité c'est que Rogue aurait lui-même achevé son père et son grand-père s'il avait l'assurance que Voldemort ne toucherait pas à Lily. Il se fichait de sauver le monde, il se fichait de torturer ou tuer, tout ce qui comptait était Lily. Pour Albus, ce n'était pas de l'amour mais de l'obsession et c'était vraiment malsain. Puis, il ne pouvait pas haïr Peter comme il le faisait et excuser les actes de Rogue. Rogue était l'idiot qui avait cafté la prophétie condamnant sa famille à Voldemort. Il était responsable de tout ça tout autant que Queudver et le pire dans tout ça était qu'il n'aurait eu aucun scrupule à l'avoir fait, si Lily Evans Potter n'avait pas été concernée par cette prophétie. Rogue n'était pas un homme bien aux yeux d'Albus-Severus Potter et jamais il ne le laisserait approcher sa petite sœur et la détruire comme il avait fini par détruire sa grand-mère. En début d'année, Jamie et Rogue en seraient presque venus aux baguettes lorsque Jamie m'a défendu.