Rewriting history

Chapitre n°33 : The phoenix arrival

James Potter commençait sérieusement à regretter de penser qu'il pouvait faire confiance aux Parker. Il ne savait pas ce qu'il avait pu se passer durant les vacances de Pâques mais il n'aimait franchement pas la douceur que Lily adoptait envers les Parker, en particulier lorsqu'il s'agissait des garçons. Elle était gentille, intentionnée et à l'écoute, elle avait toujours un mot où un geste gentil à leur égard. Elle recommençait même à passer du temps avec eux, James avait l'impression qu'à chaque fois qu'il retrouvait la jeune femme, elle était en train de rire avec l'un d'entre eux. Cela avait généré plusieurs dispute entre James et elle. Lily savait clairement quelque chose et James n'aimait pas l'idée qu'elle le lui cache. Lily quant à elle, lui reprochait de ne pas lui faire confiance, ajoutant qu'elle n'était pas forcée de détester ces trois-là juste parce qu'il le faisait. A cause de toute cette histoire, le jeune homme marchait sur des œufs avec elle désormais et il détestait cela. Il avait l'impression de perdre quelque chose qui n'existait pas encore et ça le frustrait. Il se demandait parfois s'il n'était pas fou et s'il réagissait de la mauvaise manière mais ses amis lui assuraient que ce n'était pas le cas et qu'ils ne comprenaient pas le changement d'attitude de Lily envers les Parker. Il n'y avait qu'Alice qui insistait sur le fait de respecter le choix de Lily, qui était assez intelligente pour savoir ce qu'elle faisait.

         En ce deux mai 1978, Lily était d'ailleurs assise sur l'un des banc de la grande salle, en train de discuter avec les trois voyageurs temporel tout en mangeant, sous le regard tendu de ses amis qui se tenait juste à côté, lorsqu'un phénomène étrange se produisit. Lentement, le sol de la grande se mit à trembler, d'abord si doucement que s'en était à peine perceptible, puis de plus en plus intensément, commençant à faire trembler les tables et tout ce qu'il se trouvait dessus, forçant les gens à tenir leurs assiettes et leurs verres pour ne pas que ces derniers ne leurs tombent dessus. Ensuite, alors que tout le monde ou presque jurait face à ce qu'il se passait -certains élèves et professeurs ayant de la nourriture un peu partout sur eux- un cri aigué était apparu au loin, devenant de plus en plus imposant alors qu'il se rapprochait, faisant taire tout le monde dans la salle. Certains crurent à une blague des maraudeurs mais ils comprirent vite en voyant l'expression inquiète des quatre amis, que ce n'était certainement pas le cas. Le cri entra dans la grande salle, laissant apparaitre avec lui, l'illusion d'un magnifique phénix qui virevolta quelques secondes dans la salle avant d'aller se poser juste en face du directeur de l'école, à l'endroit il tenait d'ordinaire ses discours. Le vieux sorcier tenta de déchiffrer dans le regard de cet être illusoire mais avant qu'il ne puisse y trouver quoi que ce soit, les ailes du phénix bâtirent d'une force impressionnante, alors que l'oiseau poussait son dernier cri. Les deux ailes entrèrent en collision et le phénix disparu, remplacer par une lumière blanche et aveuglante qui força toute la salle à fermé les yeux ou du moins à les plisser durant quelques temps.

         La lumière devint de moins en moins étincelante, laissant des silhouettes se dessiner doucement à l'intérieur de cette dernière, se multipliant alors que la lumière ne cessait de diminuer. Bientôt, la lumière disparu complétement laissant toute la grande salle sans voix. Et, alors qu'une femme d'une quarantaine d'années, aux cheveux bruns et aux yeux marrons se dirigeait vers Dumbledore aux côtés d'un homme aux cheveux flamboyant semblant être dans la même tranche d'âge, le reste des arrivants scrutèrent les environs et plus particulièrement, la table des Gryffondor, semblant chercher des personnes en particulier. L'un d'entre eux, surement le leader du groupe, frappa Remus. La ressemblance que ce dernier avait avec son meilleur ami était hallucinante, Remus aurait presque pensé qu'il s'agissait de James avec quelques années de plus si sa manière de se tenir, n'avait pas été si différente. Il n'était pas le seul à ressembler à l'un de ses amis, puisque près de cet homme, se tenait une jeune femme, aux cheveux blonds, ornés de deux mèches noir qui encadraient son visage et James n'aurait su dire si elle ressemblait plus à Marlène ou à Sirius.