Chapitre n°16 : War survivors

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«-Avez-vous une idée de ce que vous avez déclenché en venant ? Demanda Dumbledore d'un ton grave alors que frères et sœurs venaient de s'assoir au bureau du vieillard. Votre voyage peut détruire le monde comme on le connait aujourd'hui.

-Loin de moi l'idée de vous contredire Dumbledore mais si on serait pas venu ici, le monde tel qu'on le connait aurait été détruit de toute façon parce que Voldemort gagnait, lui répondit James d'un ton défensif et presque hautin, face au vieillard. Albus Dumbledore était sage et intelligent mais il ne savait rien de ce qu'attendait le futur s'ils n'étaient pas venus.

-Ne jouons pas à ce petit jeu James, voulez-vous. Nous savons tous ici que nous parlons de bien plus que du monde des sorciers tel qu'on le connait. D'après ce que le professeur Bones m'a dit, vous avez tous les trois pourtant fait un essai très complet dessus.

-La théorie de Flamel n'a jamais été prouvé, ce n'est qu'une théorie, fit remarquer Albus Potter, comprenant exactement ou Dumbledore voulait en venir.

-Elle l'était, jusqu'à ce qu'une faille temporelle n'apparaisse au sein même de ce château juste sous vos yeux, annonça Dumbledore. Le sortilège que vous avez utilisé pour venir dans cette époque, était-il sûr ? Demanda le professeur et il comprit face au silence des trois élèves que ce n'était pas le cas. Vous rendez-vous compte de ce que vous avez déclenché ? Vous avez peut-être détruit deux espaces temps, peut-être même un multivers entier.

-On fait ce qu'on avait à faire pour sauver le monde, pour sauver notre monde, pour sauver des dizaines de vies dont la vôtre ! C'est vrai, on ne savait pas les effets de ce sortilège, on ne savait même pas s'il fonctionnait. Mais on a décidé de faire confiance à notre tante, car c'est une sorcière brillante qui savait que c'était ce qu'il y avait de mieux à faire pour sauver le monde et qui ne nous aurait jamais laissé l'utiliser si les dégâts n'étaient pas réparables. Peut-être qu'on a détruit deux espaces temps, ou peut-être au contraire que si on étudie le phénomène et qu'on trouve des solutions, on peut en sauver les deux et donner une vie meilleure à deux fois plus de personnes, s'exclama froidement Lily, légèrement énervée par ce qu'elle entendait. Il n'avait aucun droit de les juger, il était pourtant le premier à savoir qu'un geste désespéré qui se transformait vite en erreur pouvait avoir des conséquences énormes. Le sage sorcier parut légèrement surpris par les mots de la jeune femme mais la vérité était qu'ils laissaient à réfléchir.

-Je vais entrer en contact avec mon vieil ami, Nicolas Flamel et essayé de trouver des solutions en espérant qu'il ne soit pas trop tard, s'exclama Dumbledore après quelques secondes de réflexion. Vous n'aurez qu'à vous concentrer sur ce pourquoi vous êtes venus. Comment cela avance ?

-Bien, on a déjà un horcruxe et on est sur le point d'aller en chasser un deuxième, si tout se passe bien, on les aura tous avant la fin de l'année scolaire, expliqua brièvement Albus.

-Êtes-vous sûrs qu'il ne serait pas plus judicieux de mettre quelques-uns des membres de l'ordre sur cette mission pour vous aider ?

-Non, ça serait trop dangereux, personne ne doit savoir pour les horcruxes, l'informa James, il avait confiance en l'ordre mais si Peter avait été un traitre, peut-être que d'autres personnes à cette époque pouvait l'être. En plus, c'était aussi une quête personnelle, une vengeance pour tout ce que Voldemort avait infligé à sa famille.

-Y'a-t-il quelque chose que je peux faire pour rendre votre mission plus facile ? Demanda Dumbledore, ne comprenant pas pourquoi ses jeunes adultes s'obstinaient à refuser son aide. Les horcruxes étaient très dangereux et Voldemort l'était encore plus. L'aide d'un sorcier aussi expérimenté que lui ne serait pas de trop.

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