8- Résidence temporaire

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Ridgefield, Connecticut.

Briar

- Et voilà ! S'exclame Benji en poussant la porte de la maison

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- Et voilà ! S'exclame Benji en poussant la porte de la maison.

Je pénètre dans l'immense bâtisse, ma valise à la main, mes yeux balaient les alentours et je ne pus m'empêcher d'être surprise par la superficie de la maison, cette dernière n'était pas si loin de l'endroit où le concert d'hier avait eu lieu, elle se trouvait sur une colline en face du lac, à l'écart des regards.

- Bienvenue dans notre humble demeure, Blondie. Me dit mon ami en souriant.

J'arque un sourcil, cette maison n'avait rien d'humble, bien au contraire, elle était deux fois plus grande que la mienne, et je me demandais bien comment ils avaient pu se payer une baraque pareille.

Benji était passé me prendre ce matin, mais sans son ami le criminel, ce qui m'arrangerait. J'avais préparé quelques affaires, à la va-vite, la veille, que j'avais enfouis dans ma valise n'importe comment. Ça se voit que j'étais emmené de force.

- Bon, là tu as le salon, fit Benji en agitant les mains dans la pièce où nous nous trouvons, et au fond, il y a la cuisine.

Je hoche la tête et observe le séjour lumineux grâce aux baies vitrées qui offraient une vue splendide sur le lac. La pièce était peinte d'une simple couleur blanche, un grand canapé beige était plaqué sur un des murs, et en face, il y avait une immense télé écran plat qui prenait tout l'espace, ainsi qu'une table basse au milieu de la pièce, une bibliothèque au coin, et un mini bar remplis de boissons alcoolisées en tout genre, plus quelques bibelots qui donnaient un côté décoratif.

Je relève les yeux et remarque l'escalier flottant noir, entouré d'un garde-corps en verre.

Mais, qui a des escaliers pareils ?

- Je vais te montrer ta chambre, me dit Benji en s'avançant vers l'escalier, viens.

Je suivis mon ami à l'étage, faisant attention à ne pas faire une chute dans les escaliers qui pourrait me valoir cher, ce qui n'est pas très évident. On dirait que c'est fait exprès pour me torturer.

Nous arrivons en haut, où se trouvait trois portes noires fermées, Benji m'informe que la première à gauche était la salle de bain, puis il s'avance vers la deuxième qui était à droite, il l'ouvre et mes yeux s'écarquillent.

- Putain ! Soufflé-je en entrant dans la pièce que j'allais occuper pendant, je ne sais combien de temps.

Cette chambre faisait deux fois la mienne, mais bizarrement elle lui ressemblait beaucoup. Un lit deux places trônait au centre de la pièce, à droite une grande commode blanche avec miroir, et à gauche, un dressing qui pourrait stocker mes vêtements ainsi que celles d'Audrey réunit.

- T'as vu, on ne fait pas les choses à moitié ici. Réplique Benji en déposant ma valise.

Ce n'est pas faux. Je n'y croyais pas mes yeux. Ils avaient braqué une banque pour avoir tout ça, ou quoi ?!

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