20- Perte mutuelle

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Ridgefield, Connecticut.

Briar

Je coupe l'eau de la douche et quitte la cabine, après avoir enroulé mon corps dans une serviette, j'essuie le miroir afin d'observer mon reflet à travers la glace

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Je coupe l'eau de la douche et quitte la cabine, après avoir enroulé mon corps dans une serviette, j'essuie le miroir afin d'observer mon reflet à travers la glace. Je ne pouvais retenir le sourire qui était scotché sur mes lèvres depuis mon réveil. Mon père devrait arriver ce matin, et j'avais vraiment hâte de le revoir, et de voir à quoi ressemblait cette fameuse Gia.

J'avais retrouvé le confort de ma maison depuis quelques jours, n'ayant pas la date exacte du retour de mon père, je tenais à prendre mes précautions et éviter de lui causer une crise cardiaque. Après avoir expliqué aux garçons la situation, ils m'ont laissé partir temporairement, cependant je les soupçonnais se passer la nuit sous ma fenêtre comme des psychopathes.

Quand je pénètre dans ma chambre, je retrouve Audrey affalée sur mon lit, elle pianotait sur son téléphone en chantonnant.

- Comment t'es entré ? Demandé-je en penchant la tête.

- Par la porte. Répondit la brune, comme si c'était évident.

Je secoue la tête et me dirige vers mon armoire à la recherche de vêtements propres.

- Alors, fit Audrey en se redressant, quand est-ce que la nouvelle méchante belle-mère arrive ?

J'arque un sourcil.

- Qu'est-ce qui te fait penser qu'elle est méchante ? Lui dis-je en en attrapant un jean de couleur noire.

- Les belles mères sont toutes méchantes. Réplique-t-elle en haussant les épaules.

J'enfile mon jean avant de lui lancer un regard perplexe.

- Pas Susannah.

Audrey lève ses yeux sombres au ciel.

- Ça, c'est parce que mon père rempli très bien le rôle de méchant, me lance-t-elle en croisant les bras. Il faut bien qu'il y ait de l'équilibre dans la maison.

C'est à mon tour de rouler les yeux. Je passe mon pull blanc par-dessus ma tête, avant d'enfouir les doigts dans mes cheveux pour les démêler.

- Tu sais Audrey, parfois il vaudrait mieux que tu te taises.

Face à ma pique la brune me balance un oreiller que je reçois en pleine tête. Mon amie éclate de rire et je lui renvoie l'oreiller qu'elle pose sur ses genoux.

- Dis, tu pourrais m'accompagner au centre commercial ? Me demande-t-elle en souriant de toutes ses dents.

Oh merde, les cadeaux !

- Ce n’est pas vrai, tu es encore en retard sur tes cadeaux ! Lui lancé-je l'air faussement outré.

Audrey plisse les yeux et me considère un moment.

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