23- Nouveaux amis

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NDA: Il y a eut une petite modification dans le chapitre précédent, alors relisez pour ne pas vous perdre :)

Queens, New York.

Isaiah

Il arrive parfois que la frontière entre les rêves et la réalité se brouille et qu'on ne sache plus démêler le vrai du faux, comme une sorte de punition, on se retrouve piégé dans notre propre esprit à revivre les mêmes scènes en boucle

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Il arrive parfois que la frontière entre les rêves et la réalité se brouille et qu'on ne sache plus démêler le vrai du faux, comme une sorte de punition, on se retrouve piégé dans notre propre esprit à revivre les mêmes scènes en boucle.

C'est une putain de torture. Une torture devenue mon quotidien, depuis ces quatre dernières années. Chaque nuit, c'est la même chose, si bien que j'ai fini par connaître mes cauchemars par cœur, et chaque nuit, alors que j'ai la conviction que ça ne peut pas être pire, et bien mon putain d'esprit se surpasse.

Je n'étais pas étranger aux cauchemars, il m'arrivait d'en faire quand j'étais petit, mais pas aussi fréquemment, ni aussi intensément, surtout qu'à présent, un nouvel élément vient s'ajouter à l'équation.

Briar...

En effet, depuis peu, elle a décroché le rôle principal dans mes terreurs nocturnes. À croire que ce n'était pas suffisant de devoir la supporter tous les jours, il fallait en plus que je rêve d'elle.

Dans mes rêves, elle apparaît au centre d'une pièce sombre, entourée d'hommes, des hommes que j'avais torturés et tués. Même si le reste est plutôt flou, leurs visages à eux sont très distincts, si bien que je pourrais dessiner les traits de chacun d'eux, les yeux fermés.

Ils s'en prennent à elle, ils veulent lui faire du mal, elle me supplie de l'aider, seulement, je ne peux pas intervenir, alors je suis forcé de regarder la scène, les mains liées, n'ayant pas le moindre contrôle sur la situation, seuls ses hurlements faisaient écho dans la pièce.

C'est sûrement une façon qu'a trouvé dieu pour me torturer... comme si je ne l'étais pas assez.

Un ricanement silencieux quitte mes lèvres alors que je tire longuement sur ma cigarette, laissant la nicotine envahir tout mon être, l'effet du poison est immédiat, puisque mes muscles se détendent dès la première taffe.

Adossé contre le mur en brique du toit de cet immeuble en ruine, qui fu autrefois ma maison, je joue avec mon zippo entre les mains, mes yeux contemplant mon ancien quartier, avec un léger goût amer dans la bouche, qui n'était pas dû à la cigarette.

Je n'ai pas beaucoup de souvenirs de cette période de ma vie, plutôt normal puisque je n'étais qu'un gosse, or cette nuit-là restera à jamais encré dans ma mémoire.

Les coups de feu...

Les flammes...

Ses hurlements...

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