40- Éternelle amertume

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Ridgefield, Connecticut.

Briar

Je papillonne des yeux, aveuglée par les rayons du soleil qui transpercent les volets de la fenêtre de la chambre

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Je papillonne des yeux, aveuglée par les rayons du soleil qui transpercent les volets de la fenêtre de la chambre. Je me frotte les paupières et commence doucement à émerger. Je me redresse sur le lit et constate que je suis seule. Un petit rire s'échappe de ma gorge.

Mais à quoi je pensais, sérieux ?

Je passe une main dans mes cheveux et laisse échapper un soupir, déboussolée. La nuit d'hier a été épouvantable et, comme si ce n'était pas suffisant, il a fallu que je saute sur Isaiah !

Je me caresse les lèvres, ayant du mal à croire qu'il y a quelques heures à peine, je flottais dans ses bras. La descente est toujours extrêmement violente avec lui.

Ce que nous avions partagé était... incroyable, mais je ne peux m'empêcher de ressentir un arrière-gout amer dès le réveil. J'ai été stupide de penser que je pouvais tout oublier le temps de quelques minutes, mais la réalité me percute en plein visage, tout ça, c'était une belle erreur.

Bien joué, Bree ! Tu t'es fait avoir, encore.

Je grogne dans mon oreiller puis décide de quitter mon lit, je descends les escaliers, guidée par les voix familières qui provenaient de la cuisine. Arrivée dans la pièce, j'observe mes amis réunis autour d'un petit déjeuner. Alec et Audrey se disputaient pour un beagle, tandis que Benji leur racontait je ne sais quoi. Quand ils me remarquent, tous sourient.

– Bree ! s'écrit le garçon aux cheveux verts, la bouche pleine.

Il saute de sa chaise et fonce en ma direction, et avant que je ne puisse lui échapper, mon ami me serre de ses grands bras, mes pieds quittent le sol, et je me sens tournoyer dans tous les sens.

– Ben, je vais vomir ! Lui dis-je, afin qu'il cesse.

Mais mon ami se moque de mes plaintes, je lui griffe légèrement le dos, ce qui semble l'amuser, puis il me guide jusqu'à la table de cuisine avant de me poser sur une chaise. Une fois stable, je me serre une tasse de café, les trois individus me fixent avec des yeux pétillants, et je fronce les sourcils.

– Comment était ta nuit ? Me demande Alec en souriant.

– Ça va. Répondis-je, en apportant ma tasse à mes lèvres.

Dès la première gorgée, je me sens renaître.

– Pas trop agitée ? Fit Audrey, en jouant de ses sourcils.

Je lève les yeux au ciel et ils éclatent tous de rire. Je décide de les ignorer et de me concentrer sur mon café, mais mes pensées se dirigent tout droit vers le blond, qui manquait à l'appel.

– Il est à New York, m'informe soudain Ambre, qui était assise à mes côtés, il devait faire un rapport de ce qui s'est passé à sa famille.

Je hoche simplement la tête, essayant de refouler cette impression de déjà-vu. Pourquoi elle, elle sait où il se trouve et pas moi ?

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