« Il était le démon qui hantait ses nuits...
Elle était l'ange qui sauvait sa vie...
Ses mains détruisaient tout ce qu'il touchait...
Son sourire effaçait toutes ses larmes...
Son corps...
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- Alors là, tu peux oublier ! Dis-je à l'égard du blond avant de me lever du canapé.
Les deux hommes me fixaient en silence, alors que je leur faisais comprendre qu'il n'y avait aucune chance pour que j'accepte de faire un truc pareil.
- Allez Bree, me dit Benji en s'avançant vers moi, tu verras ce sera juste pour une soirée.
Je grimace en secouant la tête, n'arrivant pas à croire qu'ils sont en train de me demander de risquer ma vie pour des pauvres documents.
- Mais vous êtes complètement inconscients, ma parole ! Lancé-je en fronçant les sourcils.
Les mots me manquaient tant la situation était insensée, ce qu'ils voulaient que je fasse l'était encore plus. Ils se croyaient dans un film de James Bond ou quoi ?
- Il ne t'arrivera rien, c'est promis. Me rassure le garçon aux cheveux verts.
Je croise les bras, surprise par son insistance, alors que son ami, restait silencieux observant la scène, pourtant c'était lui qui avait lancé cette idée aussi diabolique que farfelue, et j'étais persuadée que c'était fait exprès pour me déstabiliser.
- Je refuse. Fis-je déterminée.
Sur ces mots, je tourne les talons afin de regagner ma chambre, quand la voix du criminel me retiens avant même que je ne puisse atteindre la première marche.
- On avait un accord Briar, tu t'en souviens ? Dit-il d'un ton aussi calme que dur.
Je me tourne pour faire face au blond qui se tenait toujours près du bar, ses yeux me détaillaient avec intérêt, dans sa tête il devait sûrement s'imaginer les différentes façons avec lesquels il pourrait me tuer.
En ce qui me concerne, c'était le cas.
- Oui, mais ça n'impliquait en rien que je me mette en danger pour toi. Répliqué-je l'air mauvais.
- Il ne t'arrivera rien, m'assure Benji, Isaiah sera avec toi tout le long.
Un ricanement amer quitte mes lèvres.
- Voilà qui me rassure, tiens. Ironisé-je en roulant les yeux.
Je pousse un long soupir, agacée, avant de monter les marches des escaliers, une fois que j'arrive au haut, je jette un regard à mes deux colocataires par-dessus le garde-corps, et leurs murmures me parviennent aux oreilles.
- J'ai dit non, pas la peine d'insister. Ajouté-je afin de bien leur faire comprendre ma position.
Et alors que les deux hommes relèvent la tête, je quitte le garde-corps en direction de ma chambre.
