08 : jeu dangereux

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Peau d'Aïcha:

Je me réveille avec difficulté, j'avais mal partout. C'est normal cet abruti ne m'a pas raté. Je prend mon téléphone qui était juste à côté pour regarder l'heure et je vois mercredi. Non mais comment cela mercredi ? Il était lundi non ?
Je vois une perfusion , ne me dîtes pas que je me suis dormi du lundi jusqu'au mercredi ?
Au même moment Even et une infirmière entre dans la pièce.

Infirmière : bonjour vous avez mal ?

J'essayais de parler mais aucun son ne sortait de ma bouche , j'avais la gorge sèche. L'infirmière me sert un verre d'eau.

Je le bois d'un trait .

Moi: merci

Infirmière : je vous en prie, je suis heureuse de vous voir réveiller. Vous avez mal quelque part ?

Moi: oui sur tout le corps et au dos aussi.

Infirmière : d'accord vous utiliserait la pommade qui a été prescrite pour ses massages.

Even: d'accord infirmière merci beaucoup.

Infirmière : de rien et prenez soin d'elle.

Elle s'en va et me laisse avec Even.

Even: pourquoi es-tu en larmes ?

Moi: je me suis dormi depuis lundi. J'ai mal partout sur le corps sniff ma famille me manque. C'est un monstre je ne veux plus rester ici , je veux rentrer.

Au même moment les autres entre dans la pièce.

Dounia et Sofia me sautent dessus.

Moi: Aïe

Elles : désolées

Sofia: tu nous as manqué

Dounia: trop même

Farid: content de te voir . Tu n'as plus mal ?

Moi: non hamdoulilah  dis-je avec un faible sourire.

Eux: hamdoulilah

Fallou :  je suis heureux de te voir sourire petite sœur.

Saïd : oui grave.

Ils sont restés avec moi pendant une heure de temps et après ils sont partis me laissant avec les filles qui sont partis faire les courses une trentaine de minutes plus tard.

J'étais seule dans ma chambre. Je ne veux plus rester dans cette maison. Je compte rentrer à Paris la semaine prochaine in cha Allah. Je veux aussi déménager, je n'ai rien contre mes amis mais je ne veux plus le voir , je le hais de toutes mes forces. Il n'a pas de coeur il est méchant, je l'ai cherché aussi vu que je l'ai giflé. Il est toxique.

J'étais dans mes pensées jusqu'à ce que la porte s'ouvre sur Abdel. Il avait le visage neutre tout comme moi.
J'envoyais des messages à ma famille et à Ramata qui était très énervée, elle a insulté Abdel de tous les noms d'oiseaux.
Je voulais lui dire de sortir mais il est chez lui. Je compte ne plus lui adresser la parole.

Abdel: salut dit-il en me regardant

Moi: ...

Abdel: je sais que tu m'en veux dit-il en se grattant la tête.

Moi : ...

Abdel: sâches que je suis dé ...

Il s'arrête et était gêné, il a tellement de fierté qu'il ne peut même pas s'excuser. Je n'ai jamais vu ce genre de personne.

Moi: c'est bon gardes tes excuses je n'en veux pas, ne t'approches plus de moi , ne me parles plus c'est tout ce que je te demande dis-je sèchement.

Abdel : c'est vraiment ce que tu veux ?

Amour Toxique Où les histoires vivent. Découvrez maintenant