(Chapitre corrigé et modifié)
TW: consommation d'alcool, conversation suggestive, tromperie
4513 mots
(Villa de Wally en média)
Je crois que William ne m'aimait plus.
Ça faisait déjà plus d'une semaine depuis la soirée à l'université.
J'avais repensé à ce moment que j'avais passé avec William tous les jours, me demandant ce qu'il se serait passé si nous n'avions pas été interrompus.
Ça ne m'avait pas gêné sur le moment, mais quand j'y repense, j'avais honte de l'avoir fait dans un couloir alors qu'il y avait d'autres personnes avec nous.
Mais ce que William m'avait fait... Oh, bordel... J'avais tellement aimé! J'aurais voulu qu'il le refasse, mais j'étais trop gênée pour lui en parler. Je n'avais pas le courage.
J'avais l'impression d'avoir passé un petit cap avec lui, alors qu'on avait régressé. J'étais un peu plus à l'aise au fait de penser à faire l'amour avec lui.
Faire l'amour... Rien que d'y penser, j'en rougis.
Je ne sais pas comment j'avais eu ce petit déblocage. Peut-être était-ce le fait de vivre avec lui depuis un certain temps, peut-être que je m'étais habitué à sa présence, ses caresses, ses baisers... Je ne savais pas trop, mais j'étais contente de ne plus me sentir mal dès qu'il me touchait.
S'il me touchait.
Du coup, depuis ce soir-là, William ne me touchait plus et ne m'embrassait plus. Nos conversations étaient courtes et on se voyait à peine. Il partait tôt le matin pour faire son footing et quand il revenait, je partais à l'université. Et quand je revenais des cours, il n'était pas là car il travaillait tard. Je dormais quand il rentrait du travail. Des fois vers minuit, des fois vers une heure du matin.
Je ne savais pas s'il était réellement occupé avec le travail, ou s'il m'évitait, mais je commençais à en avoir marre.
Nous étions en week-end. Le mois de Novembre avait bien commencé, l'automne était bien installé et l'air commençait à se rafraîchir.
Wally nous avait invités à un barbecue chez lui, dans sa villa. Ouais, le mec était tellement riche qu'il avait une villa à New-York. La vie de champion du monde de boxe... Le pire, c'est qu'il y vivait seul. Il n'avait pas de compagnon ou de campagne et il avait carrément engagé des gens pour s'occuper de sa maison et de son jardin, grand fainéant qu'il était.
J'étais en train de faire mon sac quand mon petit ami entra dans le dressing. Il me regarda brièvement et il prit quelques affaires pour les mettre dans son sac de sport. Je reportai mon attention sur mon sac que je fermai, puis je me levai en le portant sur mon dos et je me rendis dans la chambre. Je pris mes écouteurs et mon téléphone et je me rendis au salon.
William arriva quelques minutes plus tard.
-T'es prête? On y va.
°°°°°
Wally avait une très jolie maison. Elle était gigantesque! Il y avait huit chambres avec une salle de bain chacune, une grande cuisine, deux salons, une salle à manger, une salle de jeu et une salle de sport. Je ne savais pas pourquoi il avait acheté une aussi grande propriété pour lui tout seul... Peut-être qu'il prenait de l'avance sur sa vie d'adulte et qu'il prévoyait de forger une grande famille.
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How to be Grown (en pause)
Romance(Tome 2 de "How to be Lucky") (Composé de deux parties) [En pause pour réécriture] Katelaria, toujours aussi maladroite mais un brin plus mature -selon ses dires-, rejoint William aux États-Unis, après sa deuxième année de licence. Elle s'installe a...