How to be Grown (en pause)

Chapitre 18: Les vacances de Noël

(Chapitre corrigé et modifié)

TW: Aucun!

3677 mots.

William avait posé une semaine de congé, du vingt-quatre au premier janvier, pour passer les vacances avec sa famille et moi. Et il en avait une autre qui lui avait été donnée par son responsable. Alors, comme il était libre et que sa famille aussi, on allait passer la semaine dans un de leurs chalets. Ainy avait hérité de quelques biens à son divorce. Elle avait eu un appartement à New-York, trois chalets, un bateau et cinquante millions de dollars qu'elle avait réparti sur les comptes bancaires de ses enfants.

Ouais, je sais... Ça faisait beaucoup! Je ne savais vraiment pas que la famille de William était riche à ce point. Il me l'avait dit ce matin! Ma mâchoire s'était décrochée, tellement j'avais été choquée. Il avait oublié de me dire ça le jour où il m'avait dévoilé l'histoire de sa famille et le fait qu'il se mutilait.

Enfin, ça n'était pas important pour lui... Non, dix millions de dollars pour lui tout seul! Ça n'était rien...

Je bouclai mes valises et je les emmenai au salon avec toutes nos affaires. Je vérifiai que j'avais tout pris puis je criai à mon petit ami que j'étais prête. Il sortit de la cuisine avec Dogster. Le chien ne viendra pas avec nous, William avait peur qu'il prenne froid alors il préférait le laisser ici. C'était le gardien qui allait s'en occuper pendant notre absence.

William me donna les clés de sa voiture pour que je commence à y ranger nos affaires, et pendant ce temps, il emmena Dogster chez le gardien, au rez-de-chaussée. J'ouvris le coffre et je fourrai nos valises et nos sacs dedans. Mon copain me rejoignit quelques secondes plus tard et après un dernier voyage à l'appartement pour vérifier que tout était en ordre et que nous n'avions rien oublié, nous étions enfin prêts à partir. Mon copain alla d'abord redire au revoir à son chien -il avait du mal à s'en séparer- et il revint en courant.

Il était vraiment athlétique, alors quand il courait, on aurait dit qu'il sortait tout droit d'un film à la Alerte à Malibu, ou Baywatch. Vous voyez, il était très à l'aise et très beau et très charismatique... Tout le contraire de moi quand je courais! Enfin bref, juste pour dire qu'il était parfait.

-Bon, c'est parti pour quatre heures de route, dit-il en entrant dans la voiture.

°°°°

J'avais beaucoup mangé pendant ce long trajet en voiture. Faut dire que quatre heures de route à ne rien faire, ça creusait l'appétit. Enfin, je disais ça, mais William n'avait pas mangé, ni fait de pose, alors il crevait de faim, de soif et de sommeil. Alors quand nous étions arrivés, je lui avais proposé -ou plutôt, je l'avais obligé- d'aller se remettre à bloc pendant que je déchargeais la voiture avec Wally et son "ami" qui étaient déjà là.

Je crois plutôt qu'ils étaient en couple. Les regards qu'ils s'échangeaient n'étaient pas des regards platoniques. Ils s'aimaient, clairement.

Le chalet était très beau et très spacieux. On aurait plus dit une maison en bois très luxueuse. Il y avait trois étages et l'espace autour d'elle était grand et recouvert de neige et derrière, il y avait une étendue d'arbres enneigés. Plus loin, il y avait un lac gelé et un autre chalet plus petit que le nôtre.

J'entrai dans le salon et je soupirai de bonheur en sentant la chaleur qui y régnait. Il faisait tellement froid dehors, pas étonnant vu qu'en était en hiver, mais j'avais l'impression qu'il faisait -100 degrés! Je déposai mes bagages au sol et je demandai à Wally de me montrer la chambre dans laquelle je dormirais avec mon homme.