Chapitre 1: Les retrouvailles

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(Chapitre corrigé)

TW: Aucun, pour le moment, que du love!

3720 mots


PDV Katelaria

J'étais à l'aéroport de New York, assise sur mes bagages à attendre que mon petit ami vienne me chercher.

J'avais vingt ans, je sortais de ma deuxième année de licence en Guyane, et me voilà aux États-Unis. Je pouvais enfin vivre ma vie de couple avec mon fabuleux petit copain, dans son appartement.

J'avais tellement attendu ce moment. Trois ans, depuis qu'on s'était séparé à l'aéroport de Guyane. Trois ans à travailler, à économiser pour le rejoindre.

Au départ, je voulais partir après mon Bac, mais une année n'était pas assez pour préparer un aussi gros déménagement. Ce n'était pas en Métropole que je partais après tout, et puis, mes parents furent difficile à convaincre. Surtout mon père en fait, ma mère était toujours contente de se débarrasser d'un de ses enfants pour la vie. Moins de dépenses, disait-elle toujours. J'avais dû attendre jusqu'à cette année, où j'eus assez d'économie, pour partir.

Nous étions au milieu du mois d'Août et il faisait particulièrement chaud à New-York. Je m'attendais à ce qu'il fasse froid, mais la température n'était pas bien différente de celle de Guyane. J'imagine qu'en hiver, il fera beaucoup plus froid...

Je soupirai en regardant autour de moi, tapant nerveusement mon pied contre le sol. J'étais tellement excitée, tellement impatiente de le revoir! Ça faisait pratiquement un an qu'on ne s'était pas vu, à cause de ses journées remplies par le travail et de mes partiels -aussi parce qu'il n'avait pas eu le temps de prendre un billet pour venir me voir, alors que les années précédentes, il l'avait fait. Malgré la distance qui nous séparait, on avait trouvé le moyen de s'appeler quelques soirs, et on discutait pendant des heures.

Enfin, je devais avouer qu'on ne s'était pas parlé aussi souvent qu'avant depuis le début des grandes vacances. J'avais vécu quelque chose d'assez... Bref. On ne s'était pas souvent parlé.

J'avais du mal à croire que j'allais emménager avec un homme qui était reconnu comme étant "le mannequin le plus beau de New York" -enfin, faut pas exagérer non plus, le mec n'était pas plus beau que Chris Evans- en plus d'être très bon cuisiner. Il travaillait dans l'hôtel quatre étoiles de son oncle depuis le début de l'année et il m'avait dit qu'il avait des shootings photos une ou deux fois par mois. Je le voyais des fois dans des pubs internationales et sur des sites internet qui vendaient des vêtements en ligne. Et il était juste trop sexy!

Je suivais tout le temps son actualité grâce aux réseaux sociaux et ça m'amusait parfois de voir les gens se questionner sur sa vie amoureuse. Dans les interviews auxquelles il était invité, le journaliste lui demandait toujours s'il avait quelqu'un et sa réponse était toujours la même. Il disait toujours que sa vie amoureuse n'était pas inexistante. Et c'était tout. Je lui avais demandé de ne rien révéler sur nous. Pas tant que je serais loin de lui, en tout cas.

Enfin.

La nuit commençait à tomber, le soleil se couchait et le ciel avait pris une teinte orangée. Les personnes qui passaient près de moi me regardaient bizarrement ou me souriaient chaleureusement. Je crois que c'était parce que j'avais une mine fatiguée et six valises autour de moi. Le vol avait été très long. J'avais passé une journée sur Paris entre mes deux vols, mais je n'avais pas pu me reposer comme je le voulais. Mon excitation m'avait tenu éveillée toute la nuit et j'avais juste dormi deux heures dans l'avion.

Mon portable vibra soudainement dans la poche de mon pantalon et je le pris pour répondre à l'appel que je recevais.

-Allô? Dis-je.

How to be Grown (en pause)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant