Chapitre 41: S'éloigner pour se guérir

116 7 0
                                    

(Chapitre corrigé et modifié)

TW: discussion sur la fausse-couche, angst

1079 mots.




PDV Katelaria.

William déchargeait ma dernière valise de son coffre et je le regardai, un peu embarrassée.

Il en avait fait tellement pour moi ces derniers mois, et je profitai encore de sa gentillesse pour retourner en Guyane auprès de ma famille, avec un billet qu'il avait acheté avec son argent. Il avait même pris la peine de faire mes valises à ma place parce que j'avais passé mon après-midi à pleurer.

Il était trop gentil...

-Voilà, dit William en refermant le coffre de sa voiture. Tu as tout.

-Merci beaucoup...

Je le pris dans mes bras et il me rendit mon étreinte.

-Ce n'est rien. Tu m'appelles, hein? S'il y a un souci, tu me préviens.

-Oui, t'inquiètes pas. Je t'appelle dès que j'atterris.

-Ok...

Il regarda autour de lui, un peu nerveux et il soupira.

-Chérie, j'espère vraiment que ça va aller pour toi. N'hésite surtout pas à te confier à quelqu'un. Je ne veux pas que tu te sentes mal, ou abandonnée, ou même-

-Ça va aller, William. J'ai juste besoin de m'échapper de la réalité pendant un moment.

-Je comprends ça. Prends le temps qu'il faudra. Préviens-moi quand tu veux revenir.

-...Ouais.

Je hochai de la tête et après un dernier câlin et un bisou, je pris mes bagages et j'entrai dans l'aéroport.

°°°°°

-Katie!

Mon petit frère sauta dans mes bras en criant de joie. Je le rattrapai en riant.

-Henry! Comme tu as grandi!

Je le serrai fortement contre moi en l'embrassant alors qu'il me repoussait en se plaignant.

-Arrêteuuh, tu me fous la honte.

-N'importe quoi, tu n'aimes plus les bisous de ta grande sœur?

-Je suis grand maintenant, j'ai plus besoin de ça!

-C'est ça...

Je posai mon regard sur le reste de ma famille. Mon père, fidèle au stéréotype, vérifiait que j'avais bien tous mes bagages et mes papiers et ma mère s'approcha de moi avec un sourire.

-Ma chérie...

Elle me prit dans ses bras.

-Tu as fait bon voyage? me demanda-t-elle en caressant ma joue.

-Oui. Je suis un peu fatiguée...

-On rentre à la maison, t'inquiètes pas. Ta sœur a préparé ta chambre.

-Et je l'ai aidé! dit Henry, tout fier.

-Merci, t'es mon héros, petit frère!

Je saluai mon père d'une chaude étreinte aussi. Il prit mes bagages avec mon petit frère et nous sortîmes de l'aéroport de Guyane.

Sur le chemin vers la maison, je racontai à mes parents tout ce que j'avais fait cette année, comment je m'étais débrouillé scolairement, les rencontres que j'avais faites, comment j'avais eu mon permis, comment se passait ma relation avec William. Ils m'écoutèrent silencieusement jusqu'à notre retour à la maison.

How to be Grown (en pause)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant