How to be Grown (en pause)

Chapitre 27: Les triplés en primaire! (partie 2)

(chapitre corrigé)

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1700 mots.

— Hey, petit frère ! Vas-y, entre.

William lança un regard noir à son jumeau en entrant, portant sa fille dans ses bras, suivi par ses triplés qui coururent à l'intérieur de la grande villa.

— Hey, vous ne dites pas bonjour à oncle Wally ? les interpella William.

Les triplés s'arrêtèrent, firent demi-tour et saluèrent leur oncle poliment, en parfaite synchronisation, avant de rejoindre Charlie, leur cousine, dans le salon.

— Ils sont très excités aujourd'hui, dit William en se tournant vers son jumeau.

— Oh, t'inquiète, répondit Wally en refermant la porte avec un sourire. J'ai l'habitude maintenant. C'est quand même la quatrième fois qu'ils viennent dormir chez moi pour le week-end.

William déposa les trois sacs de ses triplés sur le meuble de l'entrée et arrangea sa fille dans ses bras, qui avait la tête nichée dans son cou.

— Je sais, mais je préfère te prévenir. Ils sortent tout juste de leur activité sportive et ils ont encore plus d'énergie qu'avant d'y aller.

— Ça doit être l'excitation de passer un week-end avec leur oncle préféré !

— Andy habite à une heure d'ici.

Wally leva les yeux au ciel et son regard se posa sur sa nièce. Il se pencha vers elle en pinçant ses grosses joues.

— Hey, petite chipie, tu ne me dis pas bonjour ?

Kenza regarda son oncle un moment avant de recacher sa tête dans le cou de son père.

— Elle sera définitivement lesbienne, dit Wally en hochant la tête.

— Arrête de dire ça, le gronda William.

— Bah, c'est vrai ! Elle se cache dès qu'un homme l'approche.

— Non, elle se cache dès que TU l'approches. Tu lui fais peur avec ton apparence de vilain.

— T'es juste jaloux parce que je suis plus beau que toi. Regarde-moi ces pectoraux de super-héros...

Wally contracta ses biceps et les embrassa avec un sourire fier sous le regard blasé de William.

Lui aussi vieillissait, mais n'était pas touché par la vieillesse pour autant. Avec le temps, il avait arrêté de teindre ses cheveux, alors il ne pouvait plus cacher sa ressemblance totale avec son jumeau. Et ça n'aidait pas qu'ils aient tous les deux des moustaches et des barbes. Il avait gardé son corps de bodybuilder et son titre de champion du monde, même s'il prévoyait de laisser sa place à un jeunot et d'ouvrir sa propre salle pour entraîner les futurs boxeurs de demain.

C'était un papa dévoué, presque père au foyer puisqu'il s'entraînait uniquement lorsqu'il ne s'occupait pas de Charlie et de son mari. Il gâtait sa fille, la noyait de cadeaux et d'affection, même si elle rejetait de plus en plus ses bisous et ses câlins, préférant plutôt se bagarrer avec lui.

— Du coup, tu laisses Kenza avec qui ? demanda le boxeur. Tu ne vas quand même pas rater une occasion de passer tout un week-end seul avec Kate.

— Elle veut aller chez sa grand-mère, alors je vais l'y déposer.

— Tu ne veux pas rester avec moi, Kenza ?

Wally attendit une réponse, mais il ne reçut qu'un regard vide d'amour de la part de sa nièce. Il hocha la tête, résigné.