04.

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- Noor

Assise sur les escaliers, je reprend ma respiration doucement après avoir essuyé les larmes qui avaient perlé sur mes joues.

Mais quel genre de malade était-ce ?
Mais qu'est-ce que j'venais de vivre ?
Moi j'avais pas l'habitude de tout sa, ce monde violent et froid, je ne le connaissais pas.
Comment est-ce qu'on pouvais ce comporter avec une personne de cette manière ?

Qu'est-ce que je lui avais fais de mal?

Je venais juste lui donner des nouvelles de son cousin.

Chacun de ses mots repassait en boucle dans ma tete, chaque phrase qu'il avait employé. 
Je ne comprenais pas.

Je connaissais pas ce genre de personne, et pourtant on m'avais prévenu.

Il m'avait presque étrangler jusqu'à m'en couper le souffle, juste parce que j'avais sortie un téléphone de ma poche, mais je n'arrivais même pas à y croire.

Al Hamdoullilah, Al Hamdoullilah je m'en étais sortie.

Qu'est-ce que j'aurais fais si il m'avait enfermé chez lui ?
Je me demandais bien de quoi il était capable.

Mon regard s'est posé sur ma main qui saignais légèrement, en arrachant l'alcatel il m'avait coupé et laissé une bonne marque rouge.

Mais qu'est-ce que je venais de vivre?
Je réalisais même pas vraiment.

Je me suis relever quelques secondes après et j'ai foncée chez moi sans prêter attention à rien.

J'étais en état de choque, jamais j'avais de problème avec qui que ce soit, et au grand jamais personne n'avait poser la main sur moi.

Lui m'avait étranglé, il m'avait littéralement étranglé pour rien.

Comment c'était possible ?
Ça m'apprendra a jouer les âmes charitable, plus jamais. Plus jamais !

[...]

Ma mère: Mais qu'est-ce que t'as benthi?

Moi: Rien maman, j'ai mal au ventre

Elle: Oh.. t'as tes régles?

Moi: Bientôt yemma

Elle est venu s'assoir sur mon lit en passant sa main dans mes cheveux

Elle: Tu veux te reposer tranquillement ?

Moi: Ça te dérange pas?

Elle: Nan, je vais dire à l'autre hagoune de pas venir t'embêter.
Dort, je te laisse une assiette dans le micro-onde si t'as faim

Moi: Merci la plus belle

Elle a émis un petit rire avant de sortir de ma chambre.
Depuis que j'étais rentrée, j'avais pas dit un mot.
J'étais encore un peu choquée de ce qui venait de se passé mais je ne pouvais en parler à personne alors je me suis isolée, sauf que chez moi ça n'existe pas.

Je suis celle qui raconte toute sa vie durant le dîner alors forcément j'avais dû inventer un mensonge pour être un peu tranquille.

J'me suis quand même lever, assise en face du miroir de ma coiffeuse.

J'observais ses traces rougeâtres sur mon cou à cause des mains d'Islem.

« À la recherche du bonheur »  - NoorOù les histoires vivent. Découvrez maintenant