07.

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- Noor

Me voilà assise sur un brancard en train de me faire recoudre une plaie qu'il m'avait causé.
Mon regard était dans le vide, je ne savais pas quoi faire ni quoi penser.

Je n'avais qu'une envie, c'était de ne plus jamais le recroiser.
Il me faisait peur et il y avait de quoi.
Il n'est pas comme les autres personne que j'ai pu croiser dans ma vie.

Moi qui avait déjà fait un stage en psychiatrie, je n'avais jamais vu ça.
C'était pas un problème mental, c'était de la méchanceté pur et dur.

Plus je pensais à lui, plus j'me disais qu'il empestait les problèmes.
Il dégageait rien de bon, de loin comme de près.
Son aura ne laissait aucune bonne trace dans mes pensées.

Il n'y avait absolument aucune vie dans son regard, il était vide et froid.
La seul once d'émotion que j'ai pu apercevoir était de la haine.
Je voyais rien d'autre en lui, juste une sombre personnalité.

J'avais eu le malheur de croisé son chemin, je priais intérieurement pour ne plus jamais le voir.

Je ne savais pas quoi faire mais en voyant le bandage qui entourait maintenant ma main, je savais que j'avais qu'une chose à faire. Rester le plus loin possible de Wahib.

Après tout, ça partait de lui à la base.
J'avais eu affaire à Islem au départ pour son téléphone à lui.

J'avais pas poser de question ni fait de vague mais avec le recul j'aurais peut-être dû avant de jouer les âme charitable.

La façon dont Wahib c'était détendu une fois qu'il avait compris que l'alcatel était entre les mains de son cousin m'étonnais toujours.
Lui aussi, malgré son beau sourire et ses yeux lumineux, lui aussi devait être au fond une personne sombre et infréquentable.

De toute manière c'était le cas, il était infréquentable car c'est après avoir sympathisé avec lui que petit à petit je m'étais créé des problèmes.

Et puis si je réfléchis bien, Islem ne me demanderais jamais rien si ce n'est en rapport avec Wahib, alors je devais juste m'éloigner de lui pour ne plus croiser le chemin de son cousin.

[...]

Quartier des Odyss

Nahil : Grr caliente, Noor la balafré

Moi : Tu dégage d'ici, dis-je en le poussant en dehors de ma chambre

Il me montrais ses griffes en continuant de faire un semblant de crie animal

Nahil : Grr, t'es une meuf de la rue toi

Moi : Nahil sah j'suis pas d'humeur

Lui: Pourquoi wesh ? Tu rentre balafré même pas tu raconte

Moi : J'ai déjà dit à papa que j'avais pris des morceaux de verre sur la main

Lui : Mais pourquoi tu touche une vitre qui est peter ? Sah t'es pas maligne toi aussi

Moi: J'sais pas, j'étais choquée c'est tout

Lui: wAllah t'as pas de chance avec les voiture. En 1 jour t'as niqué celle de Khalil

Moi: Laisse tomber, dis-je en soupirant

« À la recherche du bonheur »  - NoorOù les histoires vivent. Découvrez maintenant