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- Noor

« Opposition de vécu, de caractère.
Quand les sentiments se font la guerre. »

L'abandon, l'incompréhension, la détresse.

Trois sentiments bien différents mais qui ont fait de moi une femme brisés au moment où Islem à prononcé cette phrase.

Pendant l'espace de trois secondes le monde s'est arrêté autour de moi.
Je me suis figée.

J'avais l'impression que ce que je vivais était irréel, ce n'était qu'un mauvais rêve, j'étais sûrement dans un délire, j'hallucine, je n'ai pas du bien entendre ses mots.

Paralysée, mes yeux étaient braqués vers lui qui était en train de jouer nerveusement avec ses mains.

Le silence régnait dans la voiture, je ne comprenais pas le sens de ses mots, bien qu'ils étaient plus que claires.

En voyant que la situation était bien réelle, j'ai avalée ma salive difficilement avant de prendre la parole.

Moi : Tu.. tu me dis quoi là Islem ? Dis-je en sentant ma gorge de nouer

Il est resté silencieux quelques seconde, fixant son volant.
De mon côté je me repassais la scène en boucle et je n'arrivais toujours pas à croire qu'il avait vraiment prononcer ces mots.

Sans pouvoir me contrôler, mon estomac s'est nouée.
Ma respiration a ralentis, tout comme le rythme de mon coeur qui me donnait l'impression de ralentir.
J'avais cette douleur à la poitrine qui se formait petit à petit, m'offrant une sensation d'oppression.

Je cherchais éperdument du soutiens dans les yeux d'Islem mais il m'évitait du regard.

Lui : Rentre chez tes parents, c'est mieux comme ça. Dit-il quelques seconde plus tard

Qu'est-ce qu'il me disait ? Comment est-ce qu'il pouvait me dire ça ?

Mon coeur s'est immédiatement serré à l'entente de cette phrase.
Je n'ai même pas réussi à prononcer d'autres mots, j'avais l'impression que tout mes sens étaient altérés.

Moi : Islem, dis-je la voix brisée.

Son regard à croiser immédiatement le mien avant qu'il ne détourne celui-ci et se concentre sur le volant.
Je l'ai vu mettre le contact, j'ai clignée des yeux plusieurs fois en sentant mes yeux pleins de larmes.

Je n'arrivais pas à parler, mon coeur me donnait l'impression de se faire arracher. J'avais mal, tellement que j'étais figée, le regard droit sur lui qui m'ignorait.

Lui : Pleure pas, ça sert à rien, dit-il toujours en fixant le volant.

Non, cette scène ne peut pas être réelle.
Islem a fait de moi sa femme, je sais qu'il m'aime ne serait-ce qu'un minimum.
Il ne peut pas me faire ça, c'est impossible.

Alors que les larmes coulaient le long de mes joues, mes lèvres ont exprimés difficilement ces mots.

Moi : Islem qu'est-ce que tu viens de me dire là ?

« À la recherche du bonheur »  - NoorOù les histoires vivent. Découvrez maintenant