- Noor
Le regard vide face au reflet du miroir de l'ascenseur, je rentre chez moi complètement déroutée.
Tout le monde dormait, il était tard.
J'enlève machinalement mes vêtements avant de m'assoir sur mon lit et reprendre ma respiration correctement.J'essaye de me contrôler et pourtant mes larmes ne cessent de coulé.
Je retiens mes sanglots pour ne pas faire de bruits, la main sur ma bouche.Je finis par suffoquer, je remarque qu'un hématome presque noir s'est imposé sur ma main légèrement gonflée par la portière.
Je ferme les yeux en repensant à cette scène où une arme est pointée sur moi, comme si c'était quotidien pour eux.
Mon estomac m'a fait mal, je me suis relever en ressentant des nausées.
J'ai eu le temps de courir dans ma salle de bain avant de vomir immédiatement.J'étais épuisée et en larmes.
La pression que j'avais vécu redescendais et c'était horrible à vivre.J'étais assise par terre en larmes en train d'essayer de me calmer.
Qu'est-ce que j'avais fais pour atterir la bas?
J'avais attérie à rien de la mort, j'étais à rien de partir juste parce que j'avais rendu de l'argent à Islem.Tout ça c'était de sa faute, tout partait de lui.
Ce grand malade mental , ce psychopathe.
Il a pas de coeur, aucune âme, il a rien.Il me dégoûte, son monde me dégoûte.
Je me sens tellement impuissante, j'ai aucun moyen de défense face à eux.
Si seulement j'avais quelqu'un pour me protéger.Moi qui était si bien entouré, je me sentais si seul ses derniers temps.
Je voyais plus la fin, à chaque fois il revenait me faire une dinguerie encore plus folle.Un jour j'allais finir par mourir, et j'suis sûr que sa serait de sa faute.
[...]
La nuit a été longue pour moi, je n'ai pas trouver le sommeil.
A force de pleurer je m'étais assoupie puis un cauchemar où cette balle atterrissait finalement dans mon coeur m'a réveillé.J'étais en sueur en train de suffoquer face à la pleine lune.
Je n'avais même pas pris la peine de fermer mes volets, la lune me servait de veilleuse alors que j'étais dans un état second.J'arrivais pas à croire ce qu'il m'était arrivé.
J'avais honte, je sais que je ne devrais pas mais j'avais honte.Si mon père savait que tout les "gros bonnet" du quartier avaient marqué mon nom au fer rouge dans leurs tête, il serait mort de honte.
Je ne suis pas dans les histoires, jamais.
Pourtant ces derniers temps, j'avais atterri dans un cercle infernale dont je ne voyais pas la fin.Pourquoi il avait fallut que je rende ce putain d'Alcatel à Wahib ? Tout avait commencé ici, et si seulement j'avais su putain, si seulement.
[...]
Quelques heures plus tard
Zahir : Noor s'il te plait dit à Nahil qu'il arrête de venir chier chez moi
Nahil: Mais ferme ta gueule, dévoile pas ma vie intime
Moi: -souffle- Bande de crasseux
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« À la recherche du bonheur » - Noor
RomanceEntre les lignes de mes blessures, j'ai recousus mon histoire. On avait rien de commun et pourtant nos coeurs se sont liées. Ils disent que « qui se ressemble s'assemble», moi je dirais plutôt que les opposés s'attire. Et si le soleil rencontrais l...