« À la recherche du bonheur » - Noor

43.

- Noor

Le monde s'est arrêté pour moi quelques secondes.
J'ai clignée plusieurs fois des yeux sans pouvoir calmer mon coeur qui battait de plus en plus fort.

Il y avait un silence dans la pièce, mon père semblait surpris alors qu'Islem lui, semblait plus que sûr de lui.

Je n'arrivais même plus à avancer, ni parler ou quoi que ce soit.
J'étais en tachycardie, à la limite de convulser.
Je n'arrivais pas a y croire.

Islem venait vraiment de prononcer ces mots ?

Islem : Je sais pas c'que j'dois faire, j'sais juste que je la veux. Maintenant dite moi quoi faire

Mon père : Tu veux ma fille ?

Islem : Oui, dit-il fermement

Abi : Noor ? Ma seul fille ?

Islem : Je sais que c'est votre seule fille, je veux pas la prendre de votre famille. Je veux juste ne pas faire n'importe quoi avec elle

Abi : Je comprend Islem, mais t'es pas le premier qui me demande sa main. Elle a que 20 ans, elle vient juste de sortir de l'école

Islem : Je veux pas aller contre vous, j'vous demande parce que je la respecte. Qu'elle est 20 ou 30 ans pour moi sa change rien

Abi : - soupire - Wouldi j'étais pas préparé là. Noor elle est petite, à chaque fois que sa mère lui parle de mariage, elle ne veut pas

Islem : Elle veut se marier, c'est pour ça que j'suis venu. J'aurais pas perdu mon temps sinon.

J'ai fais les gros yeux, Islem et son tact il ne changera jamais
Mon père m'a regardé et m'a fais signe de venir vers lui.

J'avais les joues toutes rouges, je n'osais même lever pas les yeux.

J'ai simplement fait 3 pas vers eux, en gardant une grande distance.

Abi : Tu veux te marier toi ? Me dit-il en me fixant

J'avais perdu tout mes moyens, j'ai à peine oser lever les yeux vers mon père

Lui : Noor ? Benthi tu peux me répondre ?

J'ai pris mon courage a deux mains en levant les yeux vers mon père.
Je jouais avec mes mains pour me détendre, j'étais dans un stress indescriptible.
Je sentais leurs deux regards sur moi, certes je voulais me marier avec Islem mais je m'attendais tellement pas à ce qu'il vienne vraiment demander ma main, j'étais complètement déstabilisée.

J'ai avalée ma salive difficilement en bafouillant ces quelques mots.

Moi : Avec.. Avec Islem oui, dis-je timidement

Mon Dieu comme j'avais honte, j'avais jamais parler de garçon avec mon père et là.. c'était juste horriblement gênant mais je devais saisir l'énorme perche qu'Islem m'avait tendue en venant chez moi.

Mon père m'a regarder droit dans les yeux, je sais qu'au fond de lui il était surpris.
Il a ensuite détourné le regard vers Islem