55.

15.1K 265 661
                                    

- Noor

[...]

Quelques temps plus tard

Islem : Vas-y frère, quel travail ! Reste avec moi !

Moi : Je suis obligée de reprendre Islem

Lui : Mais wAllah je te donne tout ce que tu veux, juste dis moi et tu l'as

Moi : -soupire- Je suis infirmière Islem, si je travaillais pour l'argent ça se saurait

Islem : Noor wesh, reste avec moi !

Moi : Mais je suis avec toi tout les jours !

Islem : Mais c'est pas assez wAllah

Moi : Arrête de faire l'enfant

Islem : Mais quel enfant, t'es ma femme encore heureux tu reste avec moi

Moi : Bébé, on va se voir le soir

Islem : Quand j'suis malade tu te casse, vas-y Noor tranquille.

Moi : T'es malade toi ? T'as voulus me serrer trois fois à l'hôpital avec 3 litres de sang en moins, après t'être pris 2 balles, c'est ça que t'appelle être malade ?

Islem : J'fais c'que j'veux, dit-il en se recouchant

Comme vous l'aurez compris, Islem était enfin sortit de l'hôpital après une longue convalescence.

Il avait passé au total presque 7 semaines à l'hôpital, et moi j'avais enchaîné les aller-retour entre chez nous, chez mes parents et l'hôpital.

Maintenant qu'Islem était enfin rentré, je pouvais enfin retrouver une certaine stabilité dans ma vie.

J'étais tellement soulagée qu'il soit de nouveau près de moi.
Mais il y avait un énorme changement dans son comportement, et pas des moindre.

Le sourire.

Mon grand aigris avait un énorme sourire presque à chaque fois qu'il s'adressait à moi ou un de nos proches.

J'avais vraiment l'impression qu'il était apaisé.
Il y avait quelques choses de différents aussi, Islem passait tout son temps avec moi.

Non pas que ça me déplaisait, il était vraiment tout le temps collés à moi.

Il ne sortait plus trop, juste pour régler « deux-trois affaires » comme il me disait, mais la plus part du temps il rentrait assez rapidement.

Depuis son retour, je n'avais pas passé une nuit sans lui et connaissant Islem c'était vraiment incroyable.

J'avoue que je comprenais que quelque chose avait dû changer après cette attaque mais je ne voulais pas en parler, de peur qu'il redevienne comme avant.

Avec lui c'était comme ça, tout ou rien.

Je profitais juste de ses petites fossettes et de ses bras qui réclamaient beaucoup mon attention.

Il n'était pas tout à fait remis sur pied, il avait encore des soins à faire que je lui faisais chaque jour.
Mais il allait mieux, sur tout les points.

« À la recherche du bonheur »  - NoorOù les histoires vivent. Découvrez maintenant