- Noor
Je le regarde presque boucle-bée, il se tenait vraiment dans ma chambre comme si de rien n'était ?
C'était réel ou c'était juste un cauchemar?En le voyant observer ma chambre avant de s'assoir sur la chaise de ma coiffeuse, j'ai réalisée la scène surréaliste que je vivais.
Moi: Qu'est-ce.. qu'est-ce que tu fais ici ? Dis-je d'une petite voix
Il a détourné le regard des photos accrochées à mon mur pour regarder vers moi
Islem : On va aller faire un tour Brahimi, dit-il en me regardant dans les yeux
J'ai cru hallucinée, mais il ne va pas bien?
Moi: Mais .. mais il est 3 heures, je peux pas sortir moi. Tu vas m'emmener où ?
Islem : Pose pas d'questions, viens c'est tout
Moi: Mais Islem .. dis-je complètement perdu
J'aurais voulus lui dire « mais tu vas pas bien espèce de taré » mais c'est Islem, un mot de travers et y'a que Allah qui sait où j'peux finir.
J'étais juste perdu, tétanisée et sans voix face à lui.Il avait escalader 2 étages pour atterrir dans ma chambre comme si c'était normal.
Et qu'est-ce qu'il me voulait putain ? Maintenant que je le "connaissais" , je savais que ça ne présageait rien de bon.Islem : Met une veste, bouge toi j'ai pas l'temps
J'ai d'autant plus halluciné quand je l'ai vu partir vers la fenêtre
Moi: Islem, je peux pas sortir
Islem : Tu veux que j'te prenne par les cheveux ? Bouge toi, dit-il en enjambant la fenêtre
Moi: Islem je.. je peux pas.
Il s'est retourné vers moi en me lançant un regard assassin qui m'a directement angoissé
Lui: Arrête de dire mon blase dans ta bouche, dit-il froidement
Je m'en bas les couilles, bouge toi putainMoi : Je ne peux pas sortir, mes deux parents dorment. Chez moi ce n'est pas un hôtel, dis-je en insistant
Le fait que je lui parle de cette manière devait sûrement lui tapper sur les nerfs mais j'allais absolument pas sortir à cette heure là avec lui.
Il était trop tard, j'aurais aucune excuse à présenter si je me faisais cramer.
Si il était minuit où vingt-trois heures, j'aurais pu inventer un petit mensonge mais là c'était niet.Depuis presque une minute, Islem me regardait, c'est comme si il réfléchissais à sa réponse, j'avais l'impression qu'il se retenait même un peu
Islem : Noor, j'ai pas envie de me salir les mains. J'te demande pas ton avis, je t'ai dis de venir donc tu ferme ta gueule et tu viens. J'vais pas te menacer tout l'temps, répond moi encore une fois juste, vas-y , dit-il en attendant ma réponse
J'ai faillis soupirer mais je me suis retenue en jouant avec mes doigts
Moi: Si je ferme la porte on va m'entendre
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« À la recherche du bonheur » - Noor
Roman d'amourEntre les lignes de mes blessures, j'ai recousus mon histoire. On avait rien de commun et pourtant nos coeurs se sont liées. Ils disent que « qui se ressemble s'assemble», moi je dirais plutôt que les opposés s'attire. Et si le soleil rencontrais l...