60.

24K 398 965
                                    

- Partie final -

- Noor

Il était une fois, un jour de paix.

Quel mélodie peut être plus agréable que les bruits d'un bébé ?
Ou qu'est-ce qui peut-être plus délicat que l'odeur d'un enfant?

Deux jours déjà que je sentais ce parfum plus que parfait chaque fois que j'ouvrais les yeux.

Je vivais un rêve éveillée en posant les yeux sur mes enfants.
Nayla & Marwane.

2 kilos 400 de bonheur pour Marwane, née le premier, et 2 kilos 800 d'amour pour Nayla.

La sensation que je ressentais étais inexplicable, j'avais même l'impression de ne pas le mériter.
J'avais passé des heures juste à observer les petits bouts que j'avais mis au monde.
Je n'arrivais pas à croire que j'avais eu cette chance.

À part remercier Allah, je ne savais pas quoi faire.

Et mon mari, mon amour lui je crois qu'il était tombé amoureux une deuxième fois en prenant Nayla pour la première fois dans ses bras.

Je me rappelle encore de ce regard qu'il m'avait lancé, comme si il se demandait si la situation était bien réelle, ou encore de ses yeux brillants lorsque Marwane s'était endormis dans ses bras.

Les images que j'avais enregistrée dans ma tête étaient inoubliables.

J'étais totalement apaisée et j'avais complètement oublié la douleurs, l'angoisse que j'avais ressentis avant d'accoucher.

Tous ça étaient derrière moi, et la vérité c'est que je n'avais plus rien à faire de tout le malheurs que j'avais pu vivre auparavant.

J'avais longtemps attendus ce moment, mais je n'aurais jamais imaginé qu'il serait aussi agréable.

Les prénoms de mes enfants avaient été choisis minutieusement par Islem et moi.
Nous avions passé des heures et des heures à débattre sur des prénoms qui au final avaient été trouvés plus que simplement.

Le lendemain de mon accouchement, Islem c'était rendu fièrement à la mairie de notre ville faire la déclaration de nos enfants.

Nayla et Marwane Idrissi comme leurs père.

Nayla, choisis en hommage à mon frère décédé Naim, et la mère d'Islem Layla.
Nous avions décidé de mélanger ces deux prénoms pour former celui parfait pour notre fille.

Marwane ? C'était un prénom que Wahib affectionnait beaucoup.
Islem m'avait dit qu'il voulait appeler son fils ainsi.
Alors c'est tout naturellement que notre choix c'est porté vers ce prénom afin de lui rendre aussi une sorte d'hommage.

Islem et moi avions créé une famille, notre famille.
Et personne ne pouvait imaginer à quel point nous étions heureux, délaissant tout le passé derrière nous.

La famille Idrissi allait donc bientôt sortir de la maternité.
La seul Idrissi manquante c'était moi, mais ça ne serait tarder.

Je me remettais petit à petit de mon accouchement pendant qu'Islem s'occupait des enfants.

Tous les deux avions très peur de portés les enfants, il étaient si petit, si fragile.
C'était une première pour nous deux, enfin surtout pour mon Islem.

« À la recherche du bonheur »  - NoorOù les histoires vivent. Découvrez maintenant