08.

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- Noor

Deux jours que je m'étais enfermée dans ma chambre, j'étais en larmes tout le temps.
J'étais tellement triste et frustrée, j'aurais jamais imaginé une tel situation.

Mes parents étaient dégoûtés, eux parlaient de racisme. Selon eux, parce que j'étais maghrébine, j'avais été accusée directement.
Peut être qu'il y avait un peu de ça, mais sa me rendait encore plus folle.

Si y'avais bien une chose qui me tenait à cœur c'était ma formation, j'avais tellement galèrer et j'voyais enfin le bout du tunnel mais non, il a fallut que je me retrouve en stage de rattrapage.

Mais comme ma mère me le disait, sa servait à rien que je m'apitoie sur mon sort mais là je ressentais une injustice et wAllah j'crois que c'est le pire sentiment.

J'en voulais tellement à tout le monde mais surtout à moi même.
J'ai toujours eu cette tendance à aider n'importe qui, bah sa m'apprendra.

J'avais même pas tout raconter à ma cousine, j'avais même pas la force de dire la vérité.
J'suis rester pendant quelques jours dans ma frustration et surtout ma peine avant que Nahil me fasse sortir un soir.

Comme d'habitude Khalil, Brahim, Zahir et Nahil étaient aller manger avec Jannah sauf que cette fois j'étais venu.

J'me suis forcer à sortir de mon lit et me coiffé, automatiquement je me sentais un peu mieux.

Je les ai donc rejoins, ils étaient tous mort de rire, maintenant vous connaissez un peu les clown qui m'entourent.
C'est le gens de mecs qui sont capables de faire rire un fantôme donc voilà.

Moi j'étais un peu en retrait en train de siroter mon verre.
Khalil est venu s'assoir à coter de moi

Lui: Tu sirote comme une alcoolique, dit-il en souriant

Moi : Alcoolique avec un jus de coca

Lui : -rire- Ouais j'vois sa, qu'est-ce t'as ? T'as l'air triste

Moi : J'me suis fais virer de mon stage pour rien, Nahil il t'a pas dit ?

Lui : Si wAllah j'avais trop l'seum pour toi. Mais kheir, dit toi y'a une raison à ça

Moi : J'suis un peu sur les nerfs quand même

Lui : J'te comprend wAllah mais qu'est-ce tu veux y faire ? Y'a un problème c'est direct la rebeu qui prend

J'ai soupirée en regardant ailleurs

Lui: Tu vas faire quoi maintenant ?

Moi : Bah rien, j'vais me morfondre

Lui : Tu veux pas taffé ?

Moi : J'ai la flemme de chercher

Lui : C'est vite fais de trouvé à l'hôpital

Moi : J'ai même pas envie d'y retourner pour l'instant, je chercherais plus tard. Même dans la vente, j'sais pas. Juste pas à l'hôpital

Lui : Va taffé au hanout de mon père wesh

Moi: -rire- mais nan quand même pas

« À la recherche du bonheur »  - NoorOù les histoires vivent. Découvrez maintenant