05.

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- Noor

Mon regard reste fixe face à cette scène stupéfiante.

Combien de voiture ont brûlé ici ?
Presque chaque semaine une voiture brûle sauf que là, c'était la mienne.

La voiture que j'avais acheté en travaillant acharnement entre les cours et mes stages.

Pour eux c'était rien, juste une voiture comme une autre qui leurs servaient à ce déchaîner et sortir leurs côtés pyromane.

Pour moi, c'était comme si on me volait une partie de ce que j'avais galéré à accomplir et ça mon frère le savait.

C'est pour ça qu'il s'est interposé et mangé autant de coups, il savait que j'allais être triste de perdre ma voiture même si c'était qu'un tas de ferraille.
C'était le fruit de mon travail, de ma sueur.

J'étais dégoûté, ça me dégoûtais du quartier.

Mais ça reste du matériel, ça ne valait pas grand chose tandis que mon petit frère lui, valait la moitié de mon coeur.

Mon petit frère c'était fais frapper pour ça, pour rien.
Tout simplement parce qu'un grand avait demandé à ce que la voiture soit brûlé, mais c'est quoi un "grand" ?

C'est pas ceux qui sont censer donner l'exemple ?
Ceux qui donne des conseils et montre les vrai valeurs aux jeunes en prenant en compte leurs propre erreurs ?

Quelqu'un qui ne fais pas de vague pour ne pas attirer l'attention et mener à bien ses affaires ?

Quel bêtise, quel connerie.

Ryad s'était bien foutu de ma gueule et croyez le ou non, j'aurais préféré être endetté que voir Nahil dans cet état.

C'était quoi? Une manière de me punir ?
Parce que j'avais abîmé sa voiture sans même le faire exprès ?

Alors pourquoi il m'avait laisser partir ?!

Pourquoi il ne m'avait pas tout simplement dit droit dans les yeux qu'il allait brûler les restent de ma voiture pour se venger ?

Qu'est-ce que ça pouvais bien lui apporter ?
Ma voiture ne valait rien, il voulait simplement gonfler son égo mais le fait que mon petit frère ai été mêlé à ses histoires ça, ça ne passait pas.

J'avais des larmes de frustration qui envahissaient mes joues, j'aurais tellement voulus être forte ou avoir un grand frère qui aurait permis à ce que personne ne s'attaque à nous.

Mon petit frère m'a regardé tristement en me prenant la main.

Lui: Smeh Noor, j'ai pas réussi

J'ai hochée la tête négativement parce que les mot me manquais, je voulais lui faire comprendre que ce n'était pas de sa faute

Lui: T'inquiète pas moi je t'achèterais le monde si j'pouvais. Un jour je t'achèterais une voiture à 5 chiffres wAllah ! Dit-il en me regardant dans les yeux

Je lui ai fais un petit sourire triste en serrant simplement sa main.

Jannah a mis sa main sur mon épaule et me regardait avec empathie

« À la recherche du bonheur »  - NoorOù les histoires vivent. Découvrez maintenant