« À la recherche du bonheur » - Noor

15.

- Noor

Un faux sourire sur les lèvres, je me retrouve face à une amie qui était peut-être la copine de Khalil.
Ça je ne l'avais pas vu venir et j'me surprenait à être presque hypocrite.

Assise dans sa chambre, j'écoutais Hayat parler avec Jannah comme si de rien n'était.

Moi je regardais mes mains, j'fixais la cicatrice qu'Islem m'avait laisser sur la mains gauche.

En y pensant j'arrivais toujours pas à croire la violence qu'il avait eu envers moi.
Il était si froid, si nonchalant, y'avais rien de bon chez lui.
Il m'avait laisser une marque à vie sans parler de mon autre mains qui avait pris plusieurs jours à dégonfler après s'être pris la portière.
Je n'avais cesser de mentir à mon entourage depuis que j'avais croisé mon chemin, à chaque fois que je le voyais c'est comme si tout mes sens se mettaient en alerte.
Il avait juste a se tenir devant moi que j'perdais tout mes moyens. À chaque fois c'était pareil, j'avais jamais vu quelqu'un d'aussi froid avant lui.
Il était tout le contraire des gens que je côtoyais, tout le contraire de moi également.

Jannah: On te parle miss monde

Je me suis ressaisie en secouant la tête

Moi: Pardon vous disiez quoi?

Jannah: Hayat me racontais ces péripéties à l'école, elle t'a demandé et toi c'est comment?

Moi: Ah pardon, bah moi je.. j'dois retaper un stage et j'aurais fini ma formation

Hayat: Ah c'est hella ! Noor notre infirmière de la cité

Je lui ai fais un petit sourire avant de détourner le regard.
J'me sentais mal de venir chez elle juste pour mes raisons personnelles.

J'étais triste parce que j'avais jamais agis de cette manière, mais comme on me l'a toujours dit : les garçons rapportent des histoires, et me voilà en plein dedans

Hayat : T'es toujours avec Brahim toi?

Jannah : Bah bien-sûr, base

Hayat: Ahalala vraiment les plus mignons vous

Jannah: Et toi c'est comment ? Dit-elle en me lançant un regard

Hayat : -rire- Laisse tomber moi, c'est mieux j'reste cloitrer chez moi

Moi: Pourquoi ?

Hayat: Ah ma go, l'histoire elle est longues

Jannah: On a l'temps

Hayat : -souffle- Je vous raconterai plus tard, dit-elle un peu dégoûté

Jannah et moi on s'est regardé sans parler
J'pense qu'on s'est compris automatiquement, connaissant Jannah elle allait continuer à essayer de gratter des infos mais moi j'avais envie de foncer dans le tas directement. J'avais la flemme de faire semblant de m'intéresser à sa vie soit disant juste pour prendre de ces nouvelles.

Jannah: Vas-y raconte wesh

Hayat: L'histoire me fais chier donc vas-y flemme