𝐂𝐔𝐑𝐒𝐄𝐃 𝐖𝐈𝐓𝐂𝐇 ━━ KLAUS MIKAELSON

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- BONJOUR, mon amour, la voix familière résonne à ses oreilles à la seconde où Emery répond à l'appel.

- Bonjour, murmura-t-elle, s'assurant que personne n'écoutait aux portes. 

Elle était au feu de joie, mais elle se dirigea vers un endroit tranquille pour répondre à l'appel une fois qu'elle vit qui l'appelait.

- Comment vas-tu ?

- Bien, dit-elle en allant s'asseoir sur le banc en bois le plus proche. Et toi ?

- Très bien, elle voyait qu'il souriait, elle entendait le bonheur dans sa voix. J'ai fait des hybrides. J'ai déjà transformé beaucoup de loups-garous. Ils ont tous réussi et m'ont engendré. C'est tout ce que j'ai toujours voulu.

- Eh bien, je suis contente que ça marche.

Elle était vraiment heureuse pour lui. Elle était curieuse de savoir qui était Mikael, car elle avait entendu Damon prononcer ce nom. Elle savait que c'était ce qui avait poussé Klaus à partir, alors elle était curieuse, même si elle n'osait pas en parler, sachant que ce n'était pas ses affaires, à moins que l'hybride ne décide de le lui dire lui-même. Elle n'irait pas trop loin.

- Moi aussi. Comment ça se passe là-bas ? Tout va bien ? Stefan est gentil ? Parce que je lui ai dit de t'écouter.

- Qu'est-ce que tu veux dire ?

- Comme, elle l'entendit claquer sa langue. Si tu lui dis de s'asseoir, il s'assiéra.

- Attends... les yeux d'Emery s'écarquillent. Quoi ?

- Quoi ? Je suis sérieux, l'entendit-elle glousser. J'essaye.

- Arrête, dit Emery en riant, incapable de croire ce qu'elle entendait. Tu ne l'as pas fait !

- Je l'ai fait ! il imite son ton, ce qui la fait rire encore plus fort.

- Bien sûr que tu l'as fait, marmonna-t-elle une fois qu'elle eut repris sa respiration. Je ne devrais pas rire. Elle secoua la tête même s'il ne pouvait pas la voir. Stefan est mon ami, pas une marionnette, même si cela explique certainement ce qui s'est passé tout à l'heure.

- Tout à l'heure ? répéta l'hybride. Que s'est-il passé tout à l'heure ?

- Il avait pressé Ric contre un casier...

- Attends, l'interrompit-il avec un grognement. Il avait qui pressé contre quoi maintenant ?

Au ton qu'il emploie, elle comprend immédiatement où il veut en venir. 

- Ce n'est pas ce que tu penses !

- Mais tu ne sais même pas ce que je pense ! Klaus imita à nouveau son ton, ce qui la fit gémir. Dis ça à n'importe qui et il pensera la même chose que moi.

- Peu importe, laisse-moi finir, dit-elle en roulant des yeux, mais elle rougit quand il ricana.

- Et maintenant... oh mon Dieu.

Elle ressentit le besoin de se frapper la tête contre l'arbre le plus proche. 

- Je te déteste tellement.

Il se mit à rire à gorge déployée tandis qu'elle restait assise, le visage aussi rouge qu'il pouvait l'être. 

- D'accord, d'accord, marmonna Klaus une fois qu'il se fut arrêté, je suis désolé. Je vais te laisser finir...

- Tais-toi.

- Quoi ? ricana-t-il à nouveau. J'ai dit que je te laisserai finir.

- Tu es si puéril, soupire-t-elle, incapable de lutter contre le sourire qui se dessine sur ses lèvres.

- Seulement avec toi, mon amour, il marmonna, se surprenant à vouloir lui parler pour toujours. 

Il était censé être dehors, à la recherche d'autres loups-garous à transformer, mais au lieu de cela, il était dans une chambre d'hôtel, sur un lit, et il lui parlait comme s'il n'avait rien de mieux à faire. Il savait qu'il avait déjà développé des sentiments pour la sorcière. Il était juste réticent à l'admettre, à la fois à lui-même et à elle.

- Stefan a menacé Ric, a dit des conneries sur le fait de ne pas se mettre en travers de son chemin, etc. Puis Elena lui a dit d'arrêter, mais il ne l'a pas fait. Et puis je l'ai fait et il a écouté. C'était un peu confus mais ça prend tout son sens maintenant.

- Je lui ai aussi dit de garder un œil sur toi. De te protéger au cas où, il a parlé doucement. Qu'est-ce que tu fais ?

- Je suis au feu de joie, répondit-elle, ses yeux tombant sur la vampire blonde originel qui était assise seule devant un feu. Rebekah est là aussi. Je vais aller lui tenir compagnie. Elle a l'air de se sentir seule.

- Rebekah, répéta Klaus avec un bourdonnement. Elle t'aime bien.

- Je l'aime bien aussi, se surprend à admettre Emery. Elle est dure à cuire, jolie, sexy, littéralement tout ce que je veux être.

- De quoi tu parles ? demanda l'hybride, fronçant les sourcils bien qu'elle ne puisse pas le voir. Tu es déjà tout ça.

- C'est fauxù***.

- Non, marmonna Klaus. Nous aurons une discussion à ce sujet quand je reviendrai.

- Je vais aller tenir compagnie à ta sœur maintenant, dit-elle, écartant le sujet précédent. Elle l'entendit soupirer à l'autre bout du fil.

- Très bien, amuse-toi bien. Dis-lui que je lui passe le bonjour, d'accord ? Au revoir, mon amour.

- Bye, et elle raccrocha. Se levant, elle se dirigea vers Rebekah et s'assit à côté d'elle. L'originale lui adresse un petit sourire. Bonjour.

- Bonjour, comment s'est passé ton premier jour ?

- Étonnamment agréable, dit la blonde en haussant les épaules. Même si ça aurait été mieux si je t'avais vue après le cours d'histoire. Mais ce n'est pas grave. J'ai une question plus importante à te poser.

- Je t'en prie.

- Est-ce qu'il y a quelque chose entre toi et mon frère ? elle a pris soin de baisser la voix. Parce qu'il m'a dit de veiller à ce que tu ne meures pas et a même menacé de me renvoyer dans mon cercueil si tu étais blessé. Je ne suis pas idiote. Je sais qu'il se passe quelque chose, alors je pense que la meilleure question est de savoir si tu ressens quelque chose pour lui. Parce que c'est sûr qu'il en a pour toi.

- Je- Emery se retrouve à court de mots. Elle finit par soupirer : Oui, je crois que oui.

- Tu crois ? répète Rebekah avec un sourire en coin. Tu peux me donner mieux que ça, ma belle.

- D'accord, d'accord, gémit-elle. Oui, je le pense. Je ressens quelque chose pour lui. C'est juste que... Je ne sais pas. Je n'ai jamais eu de relation amoureuse avec quelqu'un auparavant.

- Attends, ça veut dire que tu es une vi-

- Non, elle secoue la tête. Je ne le suis pas.

- Mais tu as l'air si innocente, rit Rebekah. Qui l'aurait cru ?

- C'était avec un gars du coin. J'étais bourrée, poursuit-elle. Je me souviens à peine des détails. 

Remarquant l'expression du visage de Rebekah, elle s'empressa d'ajouter : 

- C'était consensuel.

La vampire originel se détendit visiblement, acquiesçant. 

- Bien. Je ne voulais vraiment pas me salir les mains ce soir. Alors pourquoi ne pas m'en dire plus sur vous ?

Les deux se lancèrent alors dans une conversation, ignorant que plusieurs paires d'yeux jugés se posaient sur la sorcière.