𝐂𝐔𝐑𝐒𝐄𝐃 𝐖𝐈𝐓𝐂𝐇 ━━ KLAUS MIKAELSON

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EMERY DÉCOUVRE la pièce. Elle regarda autour d'elle, s'imprégnant de ce qui l'entourait.

- Qu'est-ce que tu voulais me montrer ? Cette pièce ?

- Ça, justement, il l'entraîna en avant jusqu'à ce qu'ils soient tous les deux devant un grand tableau fixé au mur. Une de mes passions.

La sorcière fixa l'œuvre d'art avec émerveillement. Elle remarqua tous les petits détails, ses sourcils se froncèrent et elle se tourna vers lui, le ton taquin :

- Je suppose que les conservateurs du Louvre ne sont pas sur la verveine.

Klaus rit, secouant légèrement la tête.

- C'est leur erreur.

Elle se remit à regarder le dessin, puis ses yeux tombèrent sur quelques croquis posés sur la table devant elle. Elle prit une page et l'amena devant ses yeux.

- Attends une seconde, dit-elle en regardant autour d'elle, se sentant soudain stupide de ne pas l'avoir réalisé plus tôt. C'est toi qui as fait ça ?

Klaus se mordit la lèvre et hocha lentement la tête.

- Oui, en fait, un de mes paysages est accroché à l'Ermitage, mais personne ne le remarquerait. Tu y es allé ?

- Je n'ai jamais vraiment été nulle part, je te l'ai dit.

- Et je t'ai dit que je t'emmènerai, il s'est avancé. Où tu veux, Rome. Paris. Tokyo ? il leva la main et écarta une mèche de cheveux de son visage. L'Italie ?

- Tu m'as déjà posé des questions sur l'Italie, marmonna-t-elle en se remémorant les textes.

Il lui avait dit de ne pas y penser mais maintenant elle ne pouvait s'empêcher de se poser la question. Il lui adressa un sourire.

- Je l'ai fait.

Elle allait dire quelque chose quand elle aperçut un tableau dans le coin de la pièce. Il se distinguait des autres. Jetant un coup d'œil à Klaus qui lui souriait toujours, elle se dirigea vers lui.
Ses yeux s'écarquillèrent à mesure qu'elle l'observait. C'était un portrait d'elle. La première chose qu'elle remarqua fut l'incroyable niveau de détail qu'il avait mis dans la peinture. Chaque mèche de ses cheveux bruns était parfaitement reproduite, et ses yeux verts semblaient pétiller de vie. Elle était stupéfaite de voir à quel point il avait su capturer son essence à la perfection.

Ce qu'elle ne savait pas, c'est que le tableau n'était pas seulement une représentation réaliste d'elle ; c'était aussi l'expression de l'admiration de Klaus pour elle.

Emery vit la façon dont il l'avait peinte avec une touche douce, presque révérencieuse, la rendant plus belle qu'elle ne l'avait jamais vue elle-même.

- C'est..., traça-t-elle du doigt sur son visage. À couper le souffle. Quand as-tu commencé à faire ça ?

- Depuis un mois environ, répondit-il en regardant son travail. Tu es une œuvre d'art, petite sorcière. Je ne pouvais pas ne pas te dessiner.

- Tu es bien meilleur que moi dans ce domaine, dit-elle en riant. Mais pour ma défense, tu as des années d'expérience.

- Nous devrions peindre quelque chose ensemble,la suggestion de Klaus la fit sourire.

Elle acquiesça, une idée se formant dans son esprit alors qu'elle se tournait vers lui.

- On devrait te peindre, Emery marqua une pause, le regardant en attendant qu'elle poursuive sa phrase, sachant que rien de bon ne découlerait de son expression. Nue.

Il laissa échapper un petit rire.

- J'aurais dû m'en douter. Et si on te peignait nue à la place ?