𝐂𝐔𝐑𝐒𝐄𝐃 𝐖𝐈𝐓𝐂𝐇 ━━ KLAUS MIKAELSON

68

EMERY laissa échapper un cri de surprise lorsque Klaus enroula ses bras autour de sa taille et l'attira à lui.

- Nik, dit-elle en gloussant. Qu'est-ce que tu fais ?

- J'aime quand tu m'appelles comme ça, il effleura son nez de ses lèvres. Je ne peux pas te prendre dans mes bras ? demanda-t-il, un sourire se dessinant sur ses lèvres.

Il la regardait avec rien d'autre que de l'amour et de l'adoration.

- Mon Dieu, Emery. Je veux passer l'éternité avec toi. Je ne veux pas que tu me quittes. Jamais.

- Je ne vais nulle part, dit-elle en plaçant sa tête contre sa poitrine, juste au-dessus de son cœur.

Elle sourit lorsqu'elle le sentit presser ses lèvres contre ses cheveux avant de poser son menton sur sa tête. Ils restèrent tous les deux dans les bras l'un de l'autre dans un silence total, le bruit des battements de son cœur étant la seule chose qu'elle pouvait entendre.
Elle pouvait l'entendre aussi fort et clair que le jour. Jusqu'à ce qu'elle l'entende ralentir.

- Nik ? elle entendait à peine les battements de son cœur malgré le fait que son oreille se trouvait juste au-dessus de sa poitrine. "Klaus, ton cœur ralentit.

Ne recevant pas de réponse, elle fronça les sourcils et se dégagea de l'étreinte. Elle leva la tête pour le regarder et s'aperçut qu'il la fixait, les yeux écarquillés par le choc, et que son visage commençait à devenir gris, comme s'il était victime d'un coup de poignard qui fonctionnait.

- Oh mon dieu, souffla-t-elle en portant ses mains à son visage. Qu'est-ce qui se passe, bordel ?

- Je-

Klaus s'étouffe, sa peau devient de plus en plus grise avant que ses genoux ne se dérobent. Emery tenta de le rattraper, mais elle était trop petite pour lui, ce qui l'obligea à le laisser tomber au sol.

- Merde, qu'est-ce qui se passe ? elle avait les larmes aux yeux et le regardait, la tête posée sur ses genoux. Comment... elle déglutit. Comment je fais pour arranger ça ?

Il ne répondit pas. Il ne répondait plus.

- S'il te plaît, réponds-moi, elle était en pleurs à ce moment-là. S'il te plaît. Reviens.

- Il ne peut pas", une voix familière lui fit tourner la tête rapidement.

Bonnie se tenait à la porte avec une expression coupable sur le visage, ce qui fit froncer les sourcils d'Emery.

- Qu'est-ce que tu veux dire par "il ne peut pas", hein ? elle retira délicatement sa tête de ses genoux et se leva pour faire face à son amie. Qu'est-ce que tu as fait ?

- Emery, tu dois comprendre...

Bonnie fut interrompue par la sorcière.

- Je ne veux rien comprendre, Emery s'approcha d'un pas. Ramène-le. Et tout de suite. Arrange cette merde.

- Elle ne le fera pas.

Elena apparut dans l'embrasure de la porte, les bras croisés. Emery fronça les sourcils.

- Qu'est-ce que tu fais là ?"

- Pour te dire d'arrêter et de revenir à la maison, répondit Elena. Tu n'as pas besoin de Klaus. Tu as besoin de moi. Je suis ta famille, pas lui. C'est le méchant de cette histoire, il n'a pas le droit de vivre.

- Non,Emery secoua la tête, les lèvres tremblantes. Non, ramène-le !

- Emery, non, soupire Bonnie. Je ne ferai pas ça.

- Oublie-le, ajouta Elena. Nous nous sommes enfin débarrassés de lui. Nous allons mettre son corps dans un cercueil et...

- Arrêtez ! hurla Emery, la coupant dans son élan. Je me fiche de toi ou de la merde dans laquelle tu te trouves, d'accord ? Je le veux.

- Emery, tu ne comprends pas, Elena secoue la tête. Arrête d'être aussi égoïste. C'est pour le bien de tout le monde.

- Je ne suis pas égoïste, Emery essuya ses larmes. Il est la seule chose que je veux vraiment. La seule personne avec qui je peux être moi-même. Je l'aime. Je l'aime tellement. S'il te plaît, je... sa lèvre inférieure tremblait. Je ne peux pas le perdre.

- Je suis désolée... Elena s'interrompit quand Alaric entra.

Emery le dévisagea, puis ses yeux se posèrent sur le pieu de chêne blanc qu'il tenait dans sa main.

- N'y pense même pas. Fous le camp !

- Bouge, Emery, Alaric la fixa d'un regard vide. Je ne veux pas te faire de mal.

- Tu vas devoir le faire si tu penses que je te laisserai le tuer.

- Emery, ce n'est pas Ric, murmura Elena avec crainte, ce qui fit froncer les sourcils de la sorcière. Qu'est-ce que tu veux dire ?

- Il n'est pas...

Bonnie fut interrompue lorsqu'elle tomba sur le sol, inconsciente. Comme ça. Elena la suivit, sa tête heurtant brutalement le sol.

- Qu'est-ce qui se passe ? Emery n'avait jamais eu aussi peur de toute sa vie. Alaric, lança-t-elle à l'homme, recule, s'il te plaît.

- Je crains de ne pas pouvoir le faire, dit Alaric en secouant la tête.

Il fit tourner le pieu de chêne blanc dans sa main avant de foncer vers Emery et de la pousser sur le côté, l'envoyant s'écraser contre une étagère. Elle gémit de douleur et tenta de se relever. Cependant, à la seconde où elle leva la tête pour regarder Alaric, il n'était plus là. Son regard se porta sur Klaus et un cri quitta ses lèvres. Il avait le pieu dans le cœur et son corps était en feu.

- Emery...

Elle entendait quelqu'un l'appeler alors qu'elle hurlait mais elle s'en fichait éperdument. Toute son attention était portée sur son corps.

- Emery.

Elle entendit à nouveau son nom être appelé par-dessus ses cris. Des larmes coulaient de ses yeux tandis qu'elle étouffait ses sanglots.

- Mon Amour, réveille-toi."

⚝

- Tu fais juste un mauvais rêve, ma chérie.

Klaus reprit la parole, ayant l'impression que quelqu'un lui serrait le cœur dans la poitrine alors qu'il fixait la jeune fille dans son lit. Elle pleurait et s'écrasait contre sa prise tout en criant son nom. Cela l'effrayait.

- Réveille-toi, dit-il en écartant ses cheveux de son visage. Ouvre les yeux pour moi, il l'attira à lui pour que sa tête soit sur sa poitrine, il la serra plus fort lorsqu'elle tenta de s'éloigner. C'est bon, ma chérie. Il regarda son visage, ses yeux fermés. Je suis là.

Pendant les dix minutes qui suivirent, il continua à lui murmurer des mots apaisants à l'oreille, espérant qu'elle se calmerait tout en jouant avec ses cheveux. Quand elle s'est enfin arrêtée, il a senti qu'il pouvait à nouveau respirer.

Emery se détendit contre lui, ses bras allant l'enlacer dans son sommeil. Il fut surpris de voir à quel point elle l'enlaçait, mais cela ne le dérangeait pas. Il enroula ses propres bras autour d'elle tout aussi fermement, la laissant être avant de bientôt sombrer dans le sommeil lui aussi.

⚝

Oui, je sais que ce n'est pas grand chose mais c'est important. Quoi qu'il en soit, le prochain chapitre (69) arrive demain (probablement).
J'adore le doux Klaus. Il est tellement... doux. 💀👍🏻

Thx pour 700K+ de lectures comme wowwww holy shit vous êtes incroyables. Ça me rend tellement heureuse. Encore une fois, merci. Je vous aime. Jusqu'à la prochaine fois 😍