𝐂𝐔𝐑𝐒𝐄𝐃 𝐖𝐈𝐓𝐂𝐇 ━━ KLAUS MIKAELSON

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- QU'EST-CE QUE tu dessines ?

- Je ne dessine rien, s'empressa Emery en refermant son carnet de croquis.

Elle leva la tête pour regarder Klaus qui planait au-dessus d'elle alors qu'elle s'asseyait sur son lit.

- Tu as déjà entendu parler d'espace personnel ?

- Je connais le terme, oui, répondit-il. Je ne pensais pas qu'il existait un espace personnel entre nous vu le fait que j'ai littéralement été en toi...

- Oh mon dieu, elle l'a interrompu, ses joues rougissant. Tais-toi.

- Pourquoi.

- Tu te comportes comme un adolescent, elle plissa les yeux vers lui alors qu'il s'asseyait à côté d'elle sur le lit, ignorant complètement ses paroles.

- Je pensais t'informer que ton amie, Bonnie, est en bas.

- Bonnie est ici ? elle fronça les sourcils. Pourquoi ?

- J'ai besoin qu'elle me détache de mes frères et sœurs, l'hybride haussa les épaules, sa main se dirigeant vers le carnet de croquis qu'elle tenait dans sa main.

Elle resserra sa prise autour de lui lorsqu'il tenta de le lui prendre.

- Allez, tu ne me laisses pas voir ce que tu as dessiné ? Je t'ai déjà montré le mien.

- Je ne t'ai pas demandé de me le montrer, rétorque-t-elle. Je te le montrerai quand je le voudrai.

- Je ne suis pas très patient.

Le reste de ses paroles fut interrompu lorsqu'il entoura sa taille et la souleva pour qu'elle soit à califourchon sur lui, ses jambes de part et d'autre. Sa respiration se bloqua, sa poigne se desserra autour du carnet de croquis. Il attrapa le livre et le jeta quelque part sur le lit, ses mains allant se poser sur ses flancs. Il approcha sa tête de la sienne, effleurant le bout de son nez dans son cou alors qu'il la respirait.

- Tu ne vas pas la voir ?

- Dans un instant, répondit-elle, ses doigts jouant avec ses cheveux alors qu'ils restaient assis là, oubliant le monde qui les entourait.

- Est-ce que je t'ai déjà dit à quel point tu es magnifique ?

- Peut-être, murmura-t-elle. Mais répète-le.

Il poussa un petit rire qui la fit sourire avant de se pencher vers elle et de capturer ses lèvres avec les siennes. Le baiser fut d'abord doux et passionné jusqu'à ce qu'il la presse contre lui et devienne plus rude. Sa langue caressait la sienne, se mélangeant et la goûtant comme s'il n'en avait jamais assez.

Emery gémit dans sa bouche, ses doigts se resserrant dans ses cheveux alors qu'elle essayait de suivre le rythme du baiser. Sa langue s'étira, balayant sa bouche avec une douce pression, et elle soupira en lui, se penchant encore plus en avant.

Il enfonça ses doigts dans la peau de sa taille tandis qu'une de ses mains se déplaçait de sa taille à son cou et repoussait ses cheveux en arrière. Il s'éloigna ensuite, déplaçant ses lèvres le long de sa mâchoire jusqu'à son cou. Il mordit doucement la peau tendre, ce qui lui valut un gémissement silencieux.

- Nik... elle s'arrêta, remarquant le regard qu'il lui lançait.

Elle n'arrivait pas à le déchiffrer et se mordit la lèvre :

- Désolé, je trouve ça plus sexy.

- Appelle-moi comme tu veux, fit-il en faisant glisser sa langue le long de son cou, son geste s'interrompant légèrement lorsqu'il ajouta. Ça ne me dérange pas. D'ailleurs, j'aime bien la façon dont ça sonne quand ça vient de toi.

Emery eut à peine le temps de prononcer un mot qu'il se mit à lui sucer la peau.

- Tais-toi pour moi, mon amour, murmura-t-il dans son cou. Nous ne sommes pas seuls dans la maison. Il y a des vampires dans les parages.

Elle ne parvint qu'à hocher la tête en guise de réponse. Il approcha à nouveau ses lèvres des siennes, suçant sa lèvre inférieure tandis qu'elle fermait les yeux. Une de ses mains se glissa sous les couches de vêtements et trouva sa peau. Il l'attira près de lui, et elle se colla à lui, ayant l'impression de ne jamais être assez proche.

Son autre main saisit son poignet et il fit glisser sa langue le long de ses lèvres avant de s'éloigner. Il se pencha alors vers le bas et pressa ses lèvres contre son poignet dans un baiser léger. Emery aspira une bouffée d'air à ce geste anodin, mais lourd de sens.

Lorsqu'il lui lâcha la main, elle la plaça autour de son cou et commença à faire glisser ses paumes le long de son torse, pour le sentir. Klaus la regarda attentivement. C'est à son tour de glisser ses mains sous sa chemise pour sentir son torse nu. Il la laissa faire, fermant les yeux à son contact tandis que sa propre main l'explorait également.

- Tu me tues, il gémit doucement quand elle fit glisser ses doigts plus bas jusqu'à ce qu'elle trace la ceinture de son pantalon.

Emery lui adressa un petit sourire avant de se pencher vers lui et de l'embrasser, se détachant à la seconde où il essaya de lui rendre son baiser. Il fronça les sourcils :

- Qu'est-ce que tu crois faire ?

Au lieu de répondre, elle se leva et redressa sa chemise, ce qui le fit froncer les sourcils.

- Emery.

- Bonnie est en bas, ça fait longtemps que je ne l'ai pas vue.

- Bonnie est plus importante que moi ?

- Oui ? elle lui lance un regard noir. Évidemment

- Je vois ça, il rejeta sa tête en arrière contre l'appui-tête et la regarda passer ses doigts dans ses cheveux pour les arranger, sachant qu'ils étaient probablement en désordre sur sa tête.

- Ne t'inquiète pas, tu es en troisième position sur ma liste.

Il pinça ses lèvres en une fine ligne et marmonna d'un air absent :

- Comme c'est flatteur. Je suppose que Damon est celui qui me précède sur cette liste.

- Non, elle pencha la tête sur le côté. C'est Jeremy.

Et sur ce, elle sortit, laissant Klaus là, les lèvres retroussées en un froncement de sourcils alors qu'il réfléchissait à ce qu'il faisait dans son dos.

Bien qu'il ait dit à Kol de ne pas faire de mal à Jérémy, il ne pouvait jamais savoir avec son jeune frère. Il sortit rapidement son téléphone et tapa.

J'étais sérieux. Ne pense même pas à lui faire du mal. Emery sera furieuse.

Il se mordilla la lèvre inférieure et appuya sur envoyer, sachant que la réponse de Kol serait une taquinerie sans fin. Mais il s'en fichait éperdument. La dernière chose qu'il voulait, c'était que la sorcière soit en colère contre lui. Il n'était plus sûr de pouvoir supporter cela.